Lutte contre le braconnage : la Cééac mobilise un ancien "lion indomptable"

Son agenda, jusqu’au 10 septembre, prévoit la visite de trois pays africains dont la République du Congo. Après Libreville où il a séjourné depuis le 1er septembre, Patrick Mboma  est attendu à Brazzaville où il aura une série de rencontres avec les autorités congolaises et les acteurs impliqués dans la conservation de la nature.

En 2012, lors de la 21^ième session du comité des forêts de la FAO, le ministre congolais de l'Économie forestière et du Développement durable, Henri Djombo, invitait à une plus grande sensibilisation des décideurs africains et des partenaires extérieurs au phénomène de braconnage. Il proposait que tous les acteurs mettent des moyens humains, techniques et financiers adéquats à la disposition des projets de conservation. 

Les rapports récents du programme de suivi des abattages illégaux d’éléphant ont révélé qu’en Afrique la tendance tend à baisser car de 17 000 éléphants en 2011, les chiffres indiquent 14 000 pour 2013. En dépit de ces résultats, la communauté internationale continue à se mobiliser à cause de l’impact négatif social, économique et environnemental du braconnage et du commerce illicite des ressources naturelles.

Patrick Mboma avait été présenté en mars 2013 à Yaoundé, au Cameroun, auprès des ministres de la sous-région et à la communauté internationale, au cours de la réunion d’urgence des ministres de la CÉÉAC, en charge des questions de Défense et de sécurité, des Affaires étrangères et de coopération et de la protection de la faune.

L'ancien Lion indomptable a pour rôle de faire le plaidoyer auprès des bailleurs de fonds et dans plusieurs milieux sportifs, culturels et chez les jeunes. Autre mission pour lui : promouvoir les efforts des États et de la Communauté régionale en matière de lutte contre la criminalité faunique en général et la lutte anti braconnage des éléphants.

Cette tournée qui prendra fin en République démocratique du Congo (RDC) est une initiative du secrétariat général de la CÉÉAC, en collaboration avec les gouvernements de ses États membres, les agences nationales en charge des Aires protégées (ANPN au Gabon, ICCN en RDC et l’agence congolaise de la faune et des aires protégées au Congo), le réseau des aires protégées d’Afrique centrale et les partenaires techniques et financiers dont l’Union européenne et WCS.