Mandat de la Monusco : le gouvernement congolais veut une force très légère mais agile

Léonard She Okitundu a fait part du voeu de son pays au cours d'un échange, le 23 janvier dans son cabinet de travail, avec une délégation de trois pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU dont la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis, conduite par l’ambassadeur de France en RDC, Alain Rémy, en perspective de la réunion du Conseil de sécurité prévue pour mars à New York. Le vice-Premier ministre a dit à ses interlocuteurs qu'il était incompréhensif que la Monusco, qui compte seize mille hommes, ne puisse pas être efficace dans la traque des groupes armés actifs en RDC estimés à moins de dix mille hommes.

Pour Léonard She Okitundu cité par l’Agence congolaise de presse,  le renouvellement du mandat de la mission onusienne en RDC, Monusco, passerait par la nécessité de renforcer son efficacité. Selon lui, la mission onusienne ne doit pas être une force pléthorique qui subit les évènements, mais plutôt une force agile, très légère et qui doit, en collaboration avec les Forces armées de la RDC (Fardc), traquer les groupes armés afin de restaurer la paix dans l’est du pays.

Outre la question liée au renouvellement du mandat de la Monusco, Léonard She Okitundu a discuté avec la délégation des pays membres du Conseil de sécurité du processus électoral en cours en RDC.  Le chef de la diplomatie congolaise a indiqué à ces hôtes que le gouvernement, qui compte d’abord sur ses propres moyens dans l’organisation des élections, tient à discuter avec la Monusco en ce qui concerne la logistique. Le vice-Premier ministre a, par ailleurs, rassuré cette délégation sur le renforcement avéré du dialogue stratégique entre la RDC et la mission des Nations unies.