Ministère de l’Urbanisme : les cadres s’approprient l’axe promotion immobilière du PND 2022-2026

Mardi 30 Août 2022 - 15:37

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Les cadres du ministère de la Construction, de l’Urbanisme et de l’Habitat participent, du 30 au 31 août, à Brazzaville à un atelier d'’imprégnation et d'appropriation du sixième pilier du Plan national de développement (PND 2022-2026).

L’atelier organisé permettra, entre autres, d’élaborer la stratégie d’atteinte du PND relatif à la promotion immobilière, d’approfondir une réflexion sur les alternatives pour une filière immobilière efficiente, identifier les potentialités nationales dans ladite filière, identifier les goulots d’étranglement vers l’atteinte de l’objectif fixé par le PND, déterminer les besoins à combler pour l’atteinte de cet objectif, élaborer des scénarii à même d’aboutir à la diversification de l’économie par la promotion immobilière, réviser la problématique du logement en zones urbaines au Congo.

Il s’agira, pour les participants à cet atelier, d’une prise en main de l’axe promotion immobilière en vue de leur mobilisation et de leur engagement dans la dynamique conduisant à l’atteinte des objectifs escomptés.

Ouvrant les travaux, Julio Nganongo Ossere, directeur de cabinet du ministre de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat a indiqué que l’organisation de cet atelier visant l’imprégnation et l’appropriation dudit pilier par les cadres et acteurs de la chaîne de valeur de l’immobilier devra avoir pour finalité de les engager tous dans la dynamique de l’implémentation de trois programmes : la promotion immobilière à usage commercial , la promotion de l’habitat et des logements collectifs et de la gouvernance de la promotion immobilière. « Le logement facteur d’intégration sociale et élément primordial dans l’état de santé des populations demeure une des principales préoccupations des citadins contraints d’auto-construire faute d’une politique publique de logement pérenne permettant à chacun d’accéder à une propriété décente et à un prix abordable...L'écosystème du logement au Congo connait de nombreuses faiblesses. Plus de 90% des logements sont construits via l'auto-construction. Le déficit de logement actuel nécessite la construction d'un minimum de 15.000 logements par an, bien au-delà de la production actuelle », a-t-il fait savoir.

Présente à la cérémonie, la représentante de la Banque mondiale (BM) au Congo, Korotoumou Ouattara, a signifié que le logement joue un rôle socio-économique majeur et représente la principale richesse des ménages dans la plupart des pays en développement. Le Congo est l’un des pays les plus urbanisés de la région et même au monde avec presque 70% de la population nationale vivant en ville précisément à Brazzaville et Pointe-Noire. « Il devient dès lors primordial d’avoir un regard particulier pour les besoins de nouveaux logements et d’infrastructures urbaines. En effet, l’étude de la BM sur le financement de l’immobilier au Congo a révélé que le logement abordable reste inaccessible pour la majorité des ménages et que seuls 21% de la population urbaine pourrait théoriquement avoir les revenus suffisants pour contracter un crédit et accéder à un logement modéré. », a-t-elle expliqué.  

Soulignant l’importance de la tenue de cette réflexion autour de la problématique de l’immobilier au Congo, Korotoumou Ouattara reste convaincue que cette session permettra de garantir l’élaboration d’une stratégie appropriée pour l’atteinte de l’objectif du PND relatif à la promotion de l’immobilier ainsi qu’aux participants de s’approprier pleinement l’axe promotion immobilière en vue de leur permettre de contribuer plus efficacement à relever les défis de la crise du logement.

Gloria Imelda Lossele

Légendes et crédits photo : 

1-La photo de famille/ Adiac 2-Les participants à l’atelier d’imprégnation/ Adiac

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