Sénégal: réunion régionale sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle

La rencontre de Dakar  vise à encourager le dialogue sur des bases scientifiques et les expériences de mise en œuvre de l'agroécologie. Elle a comme objectifs, de mettre en valeur les bonnes pratiques existantes dans la région,  ainsi que les challenges pou l’adoption de l’agroécologie et l’identification des stratégies pour les surmonter.

Elle rassemblera des producteurs et représentants des mouvements sociaux, le secteur privé, le secteur universitaire, les instituts de recherche agronomiques, ainsi que des représentant des gouvernements, de la FAO et des peuples autochtones et locaux, en vue de partager, et faire un état des lieux des pratiques agroécologiques dans le contexte Africain ; identifier les contraintes et opportunités ; et recueillir les attentes des parties prenantes.

Les initiatives et pratiques agroécologiques exercent une fonction non négligeable pour réduire la pauvreté rurale, éradiquer la faim et la malnutrition, obtenir une agriculture et un développement durable, qui sont des enjeux stratégiques pour atteindre certains des Objectifs du développement durable (ODD), adoptés par les États membres de l’Organisation des Nations unies (ONU), en septembre 2015 à New York.

À  la veille de la COP21, qui se tiendra début décembre à Paris, l’agroécologie sera une carte à jouer pour améliorer la résilience de l’agriculture au climat, s’orienter vers des systèmes moins dépendants des produits agrochimiques extérieurs et permettre une implication grandissante des savoirs traditionnels des communautés locales et autochtones, plus favorables à l’environnement.

Formation à l’agroécologie au Congo

Avec 4,4 millions d’habitants pour une superficie de 324 000km2, le Congo connaît une production insuffisante pour assurer son autosuffisance alimentaire. Quant à l’alimentation disponible,  elle n’est pas diversifiée. Les exploitations agricoles familiales ont leur place, tant la terre est fertile.

Il est urgent  d'augmenter et diversifier les productions tout en valorisant ou/et en restaurant l’environnement ;  en encourageant les jeunes à s’installer vers les zones rurales pour pratiquer des activités agricoles, l’élevage avec le soutien de l’Etat, en mutualisant les expériences, en assurant des formations et en apportant des crédits nécessaires.