Vie des partis : l’UFD sur la voie de la fusionLundi 3 Juin 2019 - 18:30 La formation politique que dirige Josué Rodrigue Ngouonimba nourrit l’ambition de fusionner avec une autre ou un groupement de partis avec qui elle partage la même idéologie politique. Elle a dévoilé cette intention , le 1er juin à Brazzaville, lors de la quatrième session extraordinaire du bureau politique. Trois points essentiels figuraient à l’ordre du jour de la session extraordinaire du bureau politique de l’Union des forces démocratiques (UFD), placée sous l’égide de son président national, Josué Rodrigue Ngouonimba. En premier, le bureau politique de l’UFD a statué sur l’avenir politique de ce parti. A cet effet, il a relevé la nécessité de diversifier des partenariats politiques et convenu de fusionner dans un parti ou un cartel de partis de son choix, encore non identifiés, ayant plus d’ancrage que l’UFD, question de mieux garantir son avenir politique. « L’UFD envisage la fusion avec un parti ou un groupe de partis qui auraient un peu plus d’ancrage politique, mais ayant la même idéologie politique qu’elle », a affirmé Albert Ngouloubi, porte-parole de l’UFD, à l’issue de cette rencontre tenue à huis clos. La décision étant actée, a-t-il précisé, le secrétariat national a été saisi pour qu’il mette sur pied une commission spéciale devant travailler sur la question dont la responsabilité est de contacter les partis politiques ciblés. Au cours de ces assises, le bureau politique s’est aussi prononcé sur l’applicabilité de la nouvelle loi sur les partis politiques, qui règlemente la création, l’existence, le fonctionnement ainsi que le financement des partis politiques au Congo. Ce texte, appelé loi 20-2017 du 12 mai 2017, dispose, entre autres, qu’un parti politique doit être implanté sur l’ensemble du territoire national, avec des sièges sociaux dans tous les chefs-lieux de département. Le bureau politique a ainsi pris l’engagement de se conformer à cette nouvelle règlementation. « Trois propositions ont fait le tour des discussions au sein des membres du bureau politique. Il s’est agi de voir si l’UFD va continuer à exister, en s’arrimant à la rigueur de la loi, tout en construisant les sièges dignes dans tous les départements du Congo », a renchéri son porte-parole. Dans les discussions, les membres du bureau politique de l’UDF ont aussi débattu d’autres questions se rapportant à la bonne marche du parti afin de le rendre de plus en plus crédible, capable de contribuer à la bonne marche de la République, aux côtés d’autres forces de la majorité présidentielle. Attaché aux valeurs de paix, ce parti estime que sa décision sera la meilleure. « En ce moment de la vie importante de notre nation, l’UFD a toujours su prendre des décisions qui vont dans le sens de la consolidation de l’unité nationale et la paix entre les Congolais. Le patriarche David Charles Ganao, fondateur de ce parti, nous l’a enseigné toute sa vie. En 1991, à l’avènement de la démocratie, l’UFD était le premier parti signataire des accords de paix au lendemain des évènements douloureux de 1997 », a conclu Josué Rodrigue Ngouonimba. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :Le président de l'UFD, Josué Rodrigue Ngouonimba (au centre), présidant les travaux, le 1er juin/ Adiac Notification:Non |