Travail : les ex travailleurs des sociétés d’État liquidées dénoncent la confusion entretenue par les inspecteurs d’ÉtatLundi 19 Mai 2014 - 18:15 La question de la revendication et de la prime de bonne séparation ont été les principaux points discutés le 17 mai à la Bourse de travail de Pointe-Noire, lors de l’assemblée générale des ex-travailleurs des sociétés d’État liquidées, qui s'est tenue sous l'égide d'Albert Moussounda, président de la coordination de Pointe-Noire et du Kouilou Sur la question du paiement de la rubrique dite Revendication, les ex travailleurs dénoncent le mauvais travail effectué par les inspecteurs d’État mis en mission par note n° 1030/PR/CAB du 19 décembre 2005 dont les conclusions sèment la confusion avec le travail initial mené par les inspecteurs de travail sur le même dossier. « Les inspecteurs d’État ont certainement pour des raisons non avouées, peut être pour se faire valoir auprès du gouvernement de la République, saboté les droits de ceux-là mêmes qui ont perdu leur emploi dans des circonstances regrettables. C’est ainsi que les ex travailleurs sollicitent avec insistance la mise en place d’une commission pour évacuer avec minutie ce dossier », dit la déclaration lue par Serge Ikosso, porte-parole de la coordination. En s’étonnant de l’empressement avec lequel certains ex travailleurs revendiquent la prime de séparation alors que le préjudice subi n’équivaut pas la somme proposée par le gouvernement, les ex travailleurs des entreprises d’État en liquidation pensent qu’il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. Ils sollicitent du gouvernement le respect strict de l’ordre de paiement avec d’abord le paiement intégral des droits de tous les ex travailleurs, puis l’évacuation du dossier dit Revendication, et enfin le paiement de la prime de bonne séparation. Les ex travailleurs ont remercié les efforts fournis ces trois derniers mois par le gouvernement dans le paiement de leurs droits. Par ailleurs, ils sont responsables de leurs actes tout en rejetant toute ingérence extérieure. Mais aussi ils mettent en garde tous ceux qui tenteraient de faire perdurer le processus engagé, ont-ils dit avec fermeté. Une délégation de six personnes de la coordination de Pointe-Noire et du Kouilou, sera prochainement à Brazzaville en vue d’examiner les points encore en suspens. Près de 9.000 ex travailleurs issus de 38 sociétés d’État liquidées (Ctrab, Chacona, Cometrab, les fermes d’État de Kombé, Makoua, Mbé, la ferme d’Owando, la ferme porcine de Dolisie, la ferme de PK 45, IAD, Lapco, OCC, OCB, OCV, OCT, OGB, Ofnacom, Onaci, Onapec, ONLP, RNPC, RNTP, Socophar, Socorem, Sidetra, Socavilou, Socorib, Sotexyco-Uts, Soverco, Station fruitière de Loudima, STPN, Suco, Sonavi) sont concernés par cette situation dont les dus s’élèvent à près de 11 milliards de FCFA. La prime de séparation s'élève à 825.000 FCFA pour chaque personne. « Il devra être le dernier coup de sifflet de ce grand match du paiement intégral des droits », conclut la déclaration. Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Serge Ikosso, porte-parole de la coordination. |