Marché de la poésie 2014 : Thierry Manirambona répond au « questionnaire Pivot »Lundi 16 Juin 2014 - 12:15 Bernard Pivot, journaliste littéraire français de renom, a laissé à la postérité un célèbre questionnaire auquel il avait coutume de soumettre les invités de son émission Bouillon de culture. Nous l'avons à peine retouché et les poètes invités au trente-deuxième Marché de la poésie ont accepté de se plier à l'exercice. Les réponses de Thierry Manirambona, poète du Burundi… Votre mot préféré ? Espérance. Le mot que vous détestez ? Violence. Le son, le bruit que vous aimez ? Le son du piano. Le son, le bruit que vous détestez ? La voix humaine quand elle est trop forte, quand elle est élevée. Votre juron, gros mot ou blasphème favori ? Je n'en ai pas. Le métier que vous n'auriez pas aimé faire ? Je crois que je ferai n'importe quel métier. La plante, l'arbre ou l'animal dans lequel vous aimeriez être réincarné ? Une hirondelle. Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous, après votre mort, l'entendre vous dire ? Tu as essayé. Comment vous est venue l'envie d'écrire ? En lisant les pères de la poésie africaine. Que cherchez-vous à traduire par vos poèmes ? L'espérance. Votre actualité littéraire ? Je suis en train de co-écrire un roman avec une jeune écrivaine rwandaise. Je veux également pouvoir développer mon blog qui parle de la littérature burundaise. Propos recueillis par Rose-Marie Bouboutou Légendes et crédits photo :Le poète burundais Thierry Manirambona, sur le stand Livres et Auteurs du Bassin du Congo lors du 32e Marché de la poésie à Paris (© Adiac). |