Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
FondationMardi 9 Septembre 2014 - 18:01 Vous en avez certainement entendu parler, mais vous ne l’avez pas encore vue à l’œuvre car elle était trop jeune pour que les médias ciblent sur elle leur attention. Eh bien ouvrez grand les yeux car elle surgira en pleine clarté à l’occasion d’évènements majeurs qui vont se dérouler aux États-Unis. « Elle » n’est autre que la Brazzaville Foundation for peace and conservation dont l’idée fut lancée par notre Président lors de la célébration du vingt-cinquième anniversaire de la signature de l’accord historique de Brazzaville qui amorça la disparition de l’apartheid en Afrique du sud. Cette institution, qui a été enregistrée à Londres avec le statut très contrôlé de « Charity » et qui compte parmi ses membres fondateurs le Prince Michael de Kent, s’est donnée pour mission d’aider à la consolidation de la paix partout dans le monde en faisant de la protection de la nature un enjeu primordial. Les évènements signalés plus haut placeront la Brazzaville Foundation sur le devant de la scène : d’abord, les 22 et 23 septembre à New-York, lors du lancement de la Maison de l’Afrique en présence du Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, avec une projection du film « Plot for Peace » (Complot pour la paix) dont l’un des protagonistes fut Jean-Yves Ollivier, membre lui aussi du comité fondateur; puis le 24 septembre lors de la convention du « Black Caucus » à Washington ; enfin le 10 octobre à l’occasion du dixième « Sommet des jeunes leaders » à Los Angelès. Un programme chargé qui confirmera le rôle éminent qu’entend jouer notre pays dans la recherche de solutions pacifiques et durables aux conflits qui déchirent l’Afrique. Disons tout de suite que la Brazzaville Foundation for peace and conservation, une fois son existence ainsi affirmée, agira dans le silence, la discrétion, loin des radios et des caméras. Conduite par des hommes qui démontrèrent en d’autres temps et sur d’autres terrains leur capacité à mener des actions décisives en faveur de la paix, elle s’emploiera à dénouer un à un, patiemment, les fils qui se sont emmêlés au point de dévaster la vie des peuples en différents points de notre continent. Brazzaville positionnée de nouveau au cœur des processus de réconciliation, pouvions-nous sincèrement rêver plus noble destin ? Jean-Paul Pigasse Edition:Édition Quotidienne (DB) |