Ramadan : la mosquée Haoussa de Poto-Poto triple l’effectif des musulmans

Jeudi 18 Juin 2015 - 19:45

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Plusieurs milliers de musulmans résidant au Congo ont débuté, le 17 juin à Brazzaville, le mois du ramadan, l’un des piliers de l’Islam.

A Poto-Poto, 3ème arrondissement de Brazzaville, les trois niveaux de la mosquée Haoussa ont été remplis de fidèles musulmans qui sont venus auditionner les sourates instructives relatives à l’observation de ce neuvième mois du calendrier lunaire hégirien.

Un mois durant, les musulmans sont invités à s'abstenir de boire, de fumer, de manger et d'avoir des rapports intimes avec leurs partenaires dès les premières lueures de l'aube, prescrit le Coran, soit bien avant le lever du soleil ce jusqu'à son coucher. Et pour les femmes, ce mois est aussi, une période qui bouleverse la gestion et l’organisation du foyer.

La mosquée Haoussa est l’un des anciens édifices cultuels musulmans du Congo n’a pas manqué à cette célébration du ramadan. « Depuis hier à 19 heures, il y a eu la prière Tarawi, qui marque le mois du ramadan. Nous avons rappelé le caractère obligatoire de ce jeûne qui est l’un des piliers de l’Islam. Il a été aussi question de rappeler aux musulmans que c’est pendant ce mois que Dieu a révélé le Coran au prophète Mahomet », a expliqué l’Imam Oumarou Mokonzi.

Des dispositions organisationnelles ont été prises pour accueillir de nombreux musulmans dans les mosquées de Brazzaville afin d’entamer un bon déroulement du ramadan qui parfois triple les effectifs des fidèles.

« Nous connaissons que le nombre des fidèles triple parfois. Chez nous à la mosquée Haoussa, un immeuble R+3, sauf la prière du vendredi nous n’utilisons les deux autres niveaux mais au mois du ramadan, nous prenons tout le soin d’installer tout ce qu’il faut » a-t-il ajouté.

Les musulmans du Congo dont un fort taux est commerçant, ont également réorganisé leur temps d’exercer les activités commerciales sur les étals au marché et dans les boutiques y compris leur temps de travail, constate t -on.

En effet, le droit du travail oblige les entreprises à respecter les pratiques religieuses de leurs salariés. Certains responsables acceptent même d'aménager les conditions de travail pendant le mois de ramadan.

Rappelons que le calendrier musulman compte onze à douze jours de moins que le calendrier solaire.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

Les musulmans du Congo lors de la fête de la fin du Ramadan en 2014 au stade Saint Denis (adiac)

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