Coopération militaire : le Congo signe avec la France pour booster la gendarmerie nationale

L’objet de cette convention est d’accompagner la montée en puissance de la Gendarmerie nationale. Il s’agira en effet de formaliser un travail de terrain et d’état-major entre les deux parties. Ce partenariat consistera particulièrement à identifier les axes d’efforts prioritaires en tenant compte des besoins précis de la Gendarmerie nationale du Congo.

La visite de travail effectuée en France par le général Paul Victor Moigny en novembre 2014 avait permis de faire un point complet avec la direction générale de la Gendarmerie nationale française. Il s’agit d’une convention ambitieuse avec beaucoup de challenges et de défis, comme l’a déclaré l’attaché à la sécurité intérieure près l’ambassade de France au Congo, le commissaire divisionnaire Michel Paris.

« La France ne diminue pas son appui. En matière d’expertise et de dynamisme, par rapport à l’ambition du général Moigny, la France est toujours présente. En revanche, en matière budgétaire, il y a beaucoup de théâtres internationaux où la France s’engage. Effectivement on ne peut pas non plus s’investir partout en terme de budget ; heureusement que le Congo participe aussi ; puisqu'il relève ce défi », a signifié Michel Paris, à l’issue de cette cérémonie, ajoutant que ce qui sera perceptible à court et moyen terme, c’est notamment l’aide du conseiller technique dans la création d’un GIGN.

En vue : le recrutement et le soutien pédagogique, spécialement par l’École de la Gendarmerie nationale, de 1500 gendarmes. Ce qui représente à peu près 40% de l’existant. Ça ne s’est jamais vu qu’une force de gendarmerie explose de cette manière et augmente le nombre de ses effectifs en si peu de temps, « donc on va humblement et modestement apporter notre soutien », a-t-il conclu.