Sénat : Henri Djombo déplore le manque d’investissements dans les aires protégées

Le Congo, a-t-il rappelé aux sénateurs, est entré dans ce processus depuis l’ère coloniale pour préserver un certain nombre des terroirs et espèces emblématiques et endémiques ainsi que les paysages qui présentent des caractéristiques spécifiques. «Cependant, nous n’investissons pas beaucoup dans la gestion des aires protégées », a-t-il regretté.

Henri Djombo a dit espérer que les sessions budgétaires à venir accorderons des crédits au gouvernement pour la gestion de ces dernières, en tenant compte de leurs fonctionnements et de leurs besoins lorsqu’on sait que celles-ci sont de nos jours du ressort du développement touristique pour le Congo.  « D’où, il faut investir dans ce domaine en vue d’augmenter son potentiel », a renchéri le ministre d’Etat.

S’agissant de la déforestation, il a fait savoir que le Congo lutte de mieux en mieux contre ce phénomène avec la participation des populations riveraines dans le cadre de la gestion durable des forêts et l’accroissement des stocks de carbone (REDD+).

Le Congo, a indiqué le ministre d’Etat, a été parmi les huit destinations touristiques du continent et ce qu’il peut attendre de ces avancées de la préservation de son environnement, c’est beaucoup de choses parmi lesquelles les bénéfices financiers.

 Il y a beaucoup de projets dans lesquels le Congo investit avec le concours des partenaires étrangers, a-t-il signifié. Enfin pour clore son propos, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’Élevage de la Pêche et de l’Aquaculture, a déploré l’occupation anarchique de la forêt d’Eucalyptus de Pointe-Noire par les Congolais qui y bâtissent des maisons.