Économie
Le Plan stratégique de la réforme de l’État (PSRE) pour la période 2025-2029 a été adopté le 26 février en Conseil des ministres. L’outil de programmation des réformes est le fruit d’un processus largement graduel porté par le ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé de la Réforme de l'État, Luc Joseph Okio. Il devrait permettre au Congo de disposer, à l’horizon 2035, d’une administration moderne, performante, équitable, inclusive, fondée sur des valeurs éthiques, au service de la population.
Considéré comme la feuille de route des réformes envisagées par le gouvernement, le PSRE incarne non seulement la vision politique dans ce domaine, mais aussi la volonté des autorités de moderniser les institutions. En s'attaquant aux défis de la gouvernance publique, il contribuera au renforcement des mécanismes de transparence et d'efficacité.
Le gouvernement et l’intersyndicale de la société Energie électrique du Congo (E2C) se sont accordés, le 26 février à l’issue des négociations, de la mise en place d'une commission technique interministérielle qui aura, entre autres, la mission de relire la convention d'affermage signée entre la République du Congo et la Société congolaise d’électricité (Socelec), filiale de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).
A l’initiative du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, gouvernement et responsables syndicaux de E2C ont passé près de quatre heures pour dissiper tout malentendu né de la convention d’affermage qui confie à la Socelec la charge de la distribution et de la commercialisation de l’électricité en République du Congo. En présence du Premier ministre; du ministre d'Etat en charge de la Fonction publique et de la ... Lire la suite
Le directeur général du Centre national de formation en sciences, démographie et planification (CNFSDP), Johs Stephen Yoka Ikombo, a signé le 26 février à Brazzaville un accord de partenariat avec le Dr Cécile Mapapa Miakassissa, directrice du Programme national de lutte contre le VIH/ sida et les infections sexuellement transmissibles (PNLS/IST), pour renforcer les capacités dans les domaines de la gestion écologique, du suivi-évaluation et de la recherche scientifique.
L'accord de partenariat s'inscrit dans le cadre du renforcement des capacités stratégiques nationales de lutte contre le sida et les IST. Les retombées attendues de ce partenariat devraient non seulement renforcer l'efficacité des interventions actuelles, mais également favoriser une meilleure planification des futures actions préventives et de soins.
Les responsables du CNFSDP et du PNLS/IST se ... Lire la suite
Le coup d’envoi de l’édition 2025 de "Toza bilenge", en français "Nous sommes jeunes", a été donné le 27 février à Brazzaville par l’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Anne Marchal, en présence de son homologue française, Claire Bodonyi. Les jeunes sélectionnés vont constituer un groupe consultatif auprès de la délégation de l’UE au Congo pour les domaines tels que l’environnement, l’éducation, la santé publique, les médias et communication, la culture, les infrastructures…
Initié par la délégation de l’UE, le programme pilote vise à permettre un dialogue entre les jeunes et les partenaires européens. Au cours des dix prochains mois, les récipiendaires âgés de 18 à 29 ans issus de différentes localités du pays vont bénéficier de l’accompagnement et participeront à diverses activités en lien avec l’UE. Ce programme a ... Lire la suite
Le ministre du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Antoine Thomas Nicéphore Fylla-Saint Eudes, a échangé, le 25 février, avec une délégation de l'Organisation internationale du travail (OIT) concernant les différents enjeux de l’employabilité ainsi que de l’exécution du projet d’accompagnement des jeunes Congolais dans leur parcours d’insertion professionnelle : « Mosala » ou le « Travail », en français.
La délégation de l’OIT était composée d'Auxence Okombi et du responsable de programme associé du Programme politiques et analyses de l'emploi (Epap), Giulia Mélina. Les deux parties ont parlé des enjeux de l’emploi dans le secteur du développement industriel et de la formation des cadres.
Giulia Mélina a saisi l’opportunité pour présenter le projet "Mosala", soutenu par Expertise France. Ce projet a pour objectif ... Lire la suite
Le gouvernement a décidé de mettre en concession les turbines et de confier la commercialisation de l’électricité à des privés, sans compter l’opposition des travailleurs de l’Énergie électrique du Congo(E2C), l'opérateur public. Face à cette situation, l'Observatoire congolais des droits des consommateurs(O2CD) exhorte les autorités à corriger le tir en impliquant toutes les parties dans les discussions.
Le processus de réforme du secteur de l’électricité a été amorcé depuis 2018, avec le changement du statut de l’opérateur public de l’électricité E2C. D’après le gouvernement, la réforme vise à mettre un terme aux coupures intempestives de courant que connaissent notamment Brazzaville et Pointe-Noire. L’exploitation des principales centrales hydroélectriques du pays, précisément celles d’Imboulou, de Moukoukoulou et de Liouesso, ... Lire la suite
La ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Marine marchande, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a échangé le 25 février avec les travailleurs de la Direction générale des transports terrestres (DGTT) après la visite des installations. La ministre doit s’atteler au renforcement des capacités du personnel de la DGTT, aux dossiers de la digitalisation des documents de transport, à l’amélioration de la sécurité routière...
La ministre Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas veut imprimer sa marque un mois après le remaniement du gouvernement, le 10 janvier dernier, qui a entériné sa nomination à la tête du département des Transports. En tant qu’une des principales structures sous tutelle, la DGTT est en pleine mutation avec le lancement, en avril 2024, de la biométrie. Le hub digital de la DGTT est doté d’un système d’uniformisation des ... Lire la suite
Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), Yvon Sana Bangui, est en tournée sous-régionale pour présenter aux chefs d’Etat des pays membres de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac) de nouvelles dénominations de pièces de monnaie qui seront en circulation en avril.
Les nouvelles pièces de monnaie sont destinées à résoudre la pénurie qui affecte la sous-région et à améliorer la fluidité des échanges commerciaux. L’initiative s’inscrit dans le cadre des réformes monétaires visant à garantir un approvisionnement suffisant en petite monnaie et à renforcer l’intégration économique des pays membres de la Cémac. Le gouverneur de la BEAC, Yvon Sana Bangui, a souligné l’importance de cette initiative visant à répondre aux difficultés rencontrées par les populations et les commerçants dans leurs ... Lire la suite
La représentante de l’Union européenne (UE) au Congo, Anne Marchal, et le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, ont échangé, le 24 février à Brazzaville, sur des problématiques liées à l’économie maritime, au droit maritime et aux eaux continentales.
« L’UE est un partenaire de longue date du Congo dans les domaines liés à la mer, au développement du port autonome de Pointe-Noire, à la sécurité maritime, au développement du corridor multimodal 13 qui, à l’avenir, permettrait de mettre en valeur les eaux continentales », a indiqué la diplomate européenne au sortir de son entrevue avec le secrétaire permanent du Comité interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales.
Dans le cadre de la stratégie « Global ... Lire la suite
En séjour de travail dans le département de Pointe-Noire, le ministre de l’Assainissement urbain, du Développement local et l’Entretien routier, Juste Désiré Mondelé, qui a visité le 22 février la route nationale n°4, communément appelée la route Pointe-Noire-Cabinda, en a fait un constat amer avant d’évoquer la nécessité de revoir le modèle économique.
Faisant partie de la boucle du Kouilou, la route de la frontière se trouve actuellement dans un état de dégradation avancée en dépit des fréquentations. Dotée d’un poste péage et de pesage, cette route est l’une des voies de transport terrestre à très forte densité de circulation et économique. Le ministre et sa suite ont pu se rendre compte que 10 à 12 km après le poste de péage, la route s’est totalement dégradée. « Le constat est amer, parce que la route est vraiment dégradée, nous ... Lire la suite