Afrique-Monde
Selon Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef), quatre pays d’Afrique (Nigéria, Somalie, Soudan du sud, Yémen) présentent de très forts risques de famine pour 2017. Ces situations sont dues à des conflits humains.
Au Soudan du Sud, où l’état de famine a déjà été déclaré par les autorités dans plusieurs zones du pays, plus de 270 000 enfants souffrent de malnutrition, 1 million de Sud-soudanais risquant, par ailleurs, la famine dans les prochains mois, selon la même source.
Ces personnes ont besoin d'une aide d'urgence pour ne pas mourir au Soudan du Sud. Et la situation risque d'empirer rapidement : la famine pourrait toucher un million de personnes dans les prochains mois. Le problème est encore plus large car la moitié des Sud-Soudanais n'ont pas un accès régulier à la nourriture.
Les agences humanitaires indiquent que cette situation est « causée ... Lire la suite
Famine
Près de 1,4 million d'enfants risquent de mourir de la famine cette année au Nigéria, en Somalie, au Soudan du sud et au Yémen, selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). Au Yémen, où une guerre civile fait rage depuis près de deux ans, 462.000 enfants souffrent de malnutrition sévère et ils sont 450.000 dans le nord-est du Nigeria, où sévit le groupe islamiste Boko Haram. La sécheresse en Somalie a laissé 185.000 enfants au bord de la famine et ils seront quelque 270.000 d'ici quelques mois. Au Soudan du sud, plus de 270.000 enfants souffrent de malnutrition et la famine. Le désastre va aller en empirant, les agences d'aide étant dans l'impossibilité d'atteindre les victimes, souligne l'Unicef.
Burkina
Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a cédé le poste de ministre de la Défense à l'occasion d'un remaniement ministériel. ... Lire la suite
L'accord de principe du Gabon et de la Guinée-Equatoriale favorise la libre circulation intégrale au bénéfice de tous les ressortissants de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac).
L'Afrique centrale a fait un petit pas vers la libre circulation des personnes grâce à l’engagement du président gabonais, Ali Bongo et de son homologue guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Cette mesure devrait profiter aux ressortissants des quatre autres pays de la Cémac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Tchad). L'effectivité de cette mesure supprime donc les visas pour les ressortissants des six pays de la Cémac. La libre circulation des personnes dans l'espace Cémac reste toutefois conditionnée à la présentation« d'une pièce d'identité sécurisée (carte d'identité ou passeport biométrique) », précise le communiqué d’un récent sommet en ... Lire la suite
L'une des résolutions fortes issues des travaux de la 13eme session ordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cémac), tenue en Guinée équatoriale le 17 février, a été le remplacement du Congolais Pierre Moussa à la présidence de la Commission de l'instance sous-régionale par l’ex-Premier ministre gabonais, Daniel Ona Ondo.
« Il [Daniel Ona Ondo] devrait remplacer le Congolais Pierre Moussa, qui a passé 5 ans à la tête de l'institution. Il reviendra au Pr Daniel Ona Ondo la responsabilité de conduire avec succès, le sempiternel problème de la libre circulation des personnes et des biens en zone Cémac. Car, cette volonté a été fortement exprimée par l'ensemble des chefs d'État présents à Djibloho », indique l’actuel Premier ministre Emmanuel Isso Ngondet.
Toujours selon ce dernier, la ... Lire la suite
Cinq organisations internationales ont uni leurs voix, le 19 février, contre le regain de violences en Centrafrique, en lançant une mise en garde contre les groupes armés.
Dans une déclaration conjointe, l'Organisation des Nations unies (ONU), la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC), l'Union africaine (UA), l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et l'Union européenne (UE) ont condamné les dernières violences perpétrées par le Front populaire pour la renaissance de Centrafrique (FPRC) et ses alliés, ainsi que par le mouvement pour l'Unité et la paix en Centrafrique (UPC), qui ont causé de lourdes pertes parmi les populations civiles et des déplacements importants, aggravant ainsi une situation humanitaire déjà alarmante.
Les cinq organisations partenaires ont exprimé leur profonde préoccupation concernant la situation ... Lire la suite
À l’invitation du président algérien Abdelaziz Bouteflika, la chancelière allemande Angela Merkel effectuera une visite officielle à Alger les 20 et 21 février.
Angela Merkel et Abdelaziz Bouteflika vont « procéder à un échange de vues, notamment sur les relations entre l’Algérie et l’Union européenne, ainsi que sur la situation au Maghreb, au Sahel et au Moyen-Orient », indique un communiqué officiel.
La visite de la chancelière « ne manquera pas de donner également un élan supplémentaire à la coopération, au partenariat et aux échanges entre l’Algérie et l’Allemagne », ajoute le communiqué.
Cette visite sera également marquée par la tenue de la 6e session de la commission de coopération algéro-allemande et du forum d’affaire entre les entreprises des deux pays, conclut le communiqué.
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L’Union européenne (UE) va apporter une aide de 225 millions d’euros à la Gambie pour aider le nouveau président à faire face aux dossiers urgents.
Une aide financière immédiate de 75 millions d’euros sera débloquée, dans le cadre de l’insécurité alimentaire et le chômage, la construction ou la réfection des routes, a déclaré le commissaire européen chargé de la coopération internationale et du développement, Neven Mimica.
L’autre montant, 150 millions d’euros devraient également être versés sur le long terme. Le président Adama Barrow a affirmé que son pays « ne disposait que de deux mois de réserves de changes et était quasiment en faillite et en besoin de secours immédiat ».
En décembre 2014, l’UE a fait son aide à la Gambie en raison de la mauvaise situation des droits de l’homme.
A peine élu, Adama Barrow a choisi de ramener ... Lire la suite
La justice italienne s’interroge sur une flottille d’embarcations qui tendent la main aux migrants dans leur dangereuse traversée.
Y a-t-il quelqu’un derrière les petits bateaux qui se lancent spontanément en Méditerranée au secours des migrants qui partent des côtes libyennes ? Faut-il seulement les poursuivre en justice pour encouragement à l’immigration clandestine ? La réponse serait simple si seulement la justice italienne savait qui est qui dans cette opération ayant des contours humanitaires, mais pourraient aussi être le fait de la criminalité organisée ; de la mafia. Italienne ou libyenne.
Le juge Carmelo Zuccaro, procureur de Catane (Sicile au sud de l’Italie), est perplexe. « Il n'y a aucune enquête en cours, pour la bonne et simple raison que nous n'avons pas d'information sur un éventuel délit », a-t-il expliqué. Il n’y a pas d’enquête ... Lire la suite
Une étude du Programme des Nations unies pour le développement indique que seuls 10% des populations vivant en Afrique subsaharienne ont accès à l’électricité. La Banque africaine de développement (BAD) veut remédier la situation.
Pour le président de la BAD, Akinwumi Ayodeji Adesina, « la place de l’énergie est un préalable au développement économique des pays africains ». Il avait fait part de sa préoccupation concernant la situation au Sahel, lors des assises du 28ème sommet de l’Union africaine (UA) qui ont eu lieu à Addis-Abeba (Ethiopie), les 30 et 31 janvier.
Il avait déclaré : « j’ai honte de la situation de l’accès à l’énergie en Afrique. Sans énergie, on ne peut même pas assurer une éducation de qualité aux enfants ». La faible couverture du réseau électrique en Afrique subsaharienne, et particulièrement au Sahel, entraîne de ... Lire la suite
Les Etats membres du Fonds international pour le développement agricole (Fida) ont préféré le Togolais au candidat présenté par l’Italie.
Pour les quatre prochaines années, c’est le Togolais Fossoun Houngbo qui va présider le Fida, dont le siège est basé à Rome. Il va succéder au Nigérian Kanayo Nwanze arrivé au bout de son deuxième et dernier mandat à la tête de cette organisation du système des Nations unies, qu’il a dirigée pendant huit ans. Mardi dernier, le Conseil des gouverneurs a porté son choix sur le Togolais parmi sept autres candidats sérieux en lice.
Ancien Premier ministre du Togo (2008-2012), M. Houngbo était depuis 2013 sous-directeur de l’Organisation internationale du Travail (OIT). C’est cette expérience au sein des organismes multilatéraux, qui a sans doute fait pencher la balance en sa faveur. Fait remarquable, les pays africains ... Lire la suite