Art-Culture-Média
Le Festival de théâtre Mantsina sur scène débuté depuis le 10 décembre est dédié cette année à l’écrivain Congolais Sony Labou Tansi. À cet effet plusieurs de ses œuvres et textes sont lus et mis en scène.
Le jeune congolais Ori Huchi Kozia a réalisé le cœur de la bête. Une fiction dramatique de vingt-six minutes, avec Harvey Massamba, Ludovic Loupé, Nicolas Moumbounou, Jean Louis Ouakabaka qui a été projetée le 16 décembre à l’Institut français du Congo..
La trame tourne autour de trois anciens comédiens tombés dans l’oubli qui décident de remonter le fleuve en quête d’un vieux manuscrit. L’auteur de ce manuscrit, le dramaturge Sony Labou Tansi mort pendant l’écriture dans l’atroce souffrance, y aurait mis tout son génie. Au fil du voyage, la démence, la violence et la folie guettent.
Cette projection n’était que la présentation ... Lire la suite
Rome veut profiter de la culture des immigrés et promouvoir un cinéma de la connaissance.
Dans le débat parfois âpre sur l’intégration, le gouvernement italien veut s’adjuger le concours de la culture pour mieux connaître les immigrés et mieux les accepter. A Rome, on estime que les sentiments xénophobes et de rejet seront toujours présents dans l’opinion tant qu’ils seront inspirés par la peur et la méconnaissance de la valeur de l’autre. C’est pourquoi le gouvernement de M. Matteo Renzi veut tenter une expérience originale : faire tenir la caméra à des étrangers, leur faire raconter leur culture et projeter le résultat dans des salles à l’intention des Italiens mais aussi des immigrés eux-mêmes.
Car il n’est pas sûr qu’un immigré afghan sache vraiment ce qui est la culture valeureuse d’un immigré érythréen : il n’y trouvera aucun ... Lire la suite
Courts métrages de trois jeunes réalisateurs congolais récemment produits par Bimpa Production, Le Diable au plafond, Calvaire et Kupa seront vus pour la première fois ce 17 décembre à l’Institut français (IF) de Kinshasa. L’IF annonce qu’elle organise « une grande soirée de cinéma 100% RDC » autour des « nouveaux films de fiction produits par Tshoper Kabambi », le coordonnateur de Bimpa Production. Séduit par les récits proposés par les réalisateurs en herbe, le cinéaste s’est décidé de les accompagner pour l’ensemble de la production de leurs films.
Les trois courts métrages de Paradis Mananga, Austin Kashala et Sylvain Kalala sont inspirés du quotidien, apprend-on. Les récits des jeunes réalisateurs dont les titres sont déjà évocateurs traitent de sujets délicats. Calvaire, le premier témoigne de « l’amour indicible d’une mère pour ... Lire la suite
L’ouvrage a été présenté à Brazzaville lors des « Vendredis des arts et des lettres », organisés par l’Uneac (Union nationale des écrivains et artistes congolais), et la Doxa Editions de Paris (France).
Première œuvre de l’écrivain congolais publiée cette année aux Editions la Doxa en France, « Quart de vie » est portée par un élan nationaliste, à travers le portrait du personnage principal Dijustin. Comme pour illustrer l’optimisme d’un homme de la diaspora, Dijustin qui s’est mis sur le chemin de retour au pays natal après des années passées en Europe. « C’est à l’orée de sa vie que tout homme sensé s’interroge sur son action, par les choix conscients ou par les passages en force du destin », déclare l’auteur au sujet ce personnage.
C’est dans cet ordre d’idées que Dijustin voulait entrer au bercail pour apporter sa ... Lire la suite
Maimouna Ndiaye, Fanta Régina Nacro, Ilyasah Shabazz, Mariam Kaba, Wabei Siloywe, Naky Sy Savané sont les têtes d’affiche de la troisième édition du Festival du film des femmes africaines Tazama. Celle-ci aura lieu du 6 au 12 janvier 2016 sous le thème « Femmes africaines : du Leadership au pouvoir ».
Pour la programmation de cette année, le Festival Tazama est allé à la rencontre de figures d’exception. Des femmes qui ont accompagné les leaders africains dans les fictions qui marquent encore aujourd’hui l’histoire du continent Africain. Des femmes telles que Mariam Kaba qui interprète Pauline dans le film Lumumba de Raoul Peck, ou la talentueuse Zambienne Wabei Siyolwe qui accompagne Denzel Washington dans son interprétation magistrale de Steve Biko dans le film Cry Freedom.
« Au-delà des rôles d’interprétation, nous avons eu le privilège de ... Lire la suite
L'artiste musicien va livrer un concert live le 18 décembre à l’hôtel le Ruisseau de Pointe-Noire à partir de 20 heures. Une production signée JSG service.
DJ Mopao, le quadra koraman et son groupe le Quartier latin seront dans la ville océane en début de week-end. L’honneur de leur présence dans cette ville vaut un concert inédit jamais livré par un autre artiste.
En effet, Koffi Olomidé va présenter aux Ponténegrins son dernier album avec des chansons inédites « Treizième apôtre » sortie dans les bacs depuis le 13 octobre dernier. Un album qui a notamment connu la participation d’Evoloko Lay-Lay, l’un des plus grands chanteurs de la rumba congolaise, Ferre Gola et Fabregas.
Cet album de trente-neuf chansons réparties en quatre CD est l’un des plus belles productions de Koffi Olomidé, à en croire ses fans. Deux mois après sa sortie officielle, ... Lire la suite
Depuis le 26 novembre dernier jusqu’ au 20 janvier 2016, le Royal Monceau – Raffles Paris – et Marie Finaz Gallery présentent l’exposition « Sapeurs de Bacongo », du talentueux photographe congolais Baudouin Mouanda.
Les clichés relèvent de la parfaite combinaison de l’Art et de la Société des Ambianceurs et des Personnes Elégantes –Sape–. Le photographe nous emmène dans le quartier de Bacongo, à Brazzaville, pour découvrir les Sapeurs au travers de photographies flamboyantes et extravagantes sur la « diantance », les « mielas » ou l’harmonie des couleurs.
Fidèle à « l’Art de l’Elégance » qui relie le Congo à la France, Baudouin Mouanda se targue d’un air rieur et malicieux : « si le Français crée les vêtements, l’art de bien s’habiller revient aux Congolais ! », dit-il, en défendant ainsi les couleurs de son pays. Le ... Lire la suite
Afin de permettre à son public de terminer en beauté l’année, cet espace situé dans la ville océane à Loandjili offre plusieurs activités culturelles aussi diverses que variées en ce mois de décembre avec au menu projection vidéo, arts scéniques, musique et cinéma.
Les réjouissances culturelles ont commencé le 15 décembre avec la projection de la conférence : Les grandes figures de Noirs dans l’histoire par l’historien-chercheur, Alcali Gnammankou, sous la modération de Georges Mboussi. Le spécialiste de la diaspora africaine en Europe et philologue slavisant revisite cette panoplie de mouvements et quelques personnages issus du continent noir, tel que l’illustre écrivain russe Alexandre Pouchkine dont le père était originaire d’Afrique.
Deux jours plus tard, le 17 décembre, va se jouer une performance artistique qui allie percussion, danse et ... Lire la suite
Les festivités marquant le cinquantième anniversaire du Théâtre national Congolais (TNC) ont débuté le 15 décembre au Centre de formation et de recherche en art dramatique (Cfrad), où siège depuis un demi-siècle cette entité culturelle. Au cours de la cérémonie de lancement officiel, les différents orateurs ont plaidé pour une gestion arrimée à la modernité afin que l’art dramatique congolais retrouve ses lettres de noblesse.
Créé en 1965, le Théâtre national congolais a aussitôt pris son envol et s'est illustré comme avant-garde de la scène théâtrale africaine. Au fil des années, le groupe a su égrener de grands succès et devenir une des meilleures plateformes créatives des années soixante, soixante-dix et quatre-vingt. « Il ne s’agit pas d’esquisser un quelconque bilan de cette magnifique épopée du théâtre national. Il faut tout ... Lire la suite
Photographe, réalisateur et acteur, Nganji Mutiri vit en Belgique depuis plus de 18 ans. Également passionné d’écriture, il a créé le site de partage de poésie L'Art d'être humain (LAEH), car « c’est entre les lignes que résident nos points communs », explique celui qui a utilisé l’écriture comme thérapie contre l’exil.
Les Dépêches de Brazzaville : Votre exposition photographique « Explosion personnelle » est actuellement en cours. Pourquoi l’avoir intitulée ainsi ?
Nganji Mutiri : Un ami m’avait proposé de participer, en tant qu’auteur et photographe, à une journée consacrée à Patrice Lumumba sur le thème du post-colonialisme. Je ne voulais pas utiliser des photos que j’avais déjà prises au Congo ou ailleurs. Je voulais créer un concept nouveau. Je m’intéresse beaucoup au travail individuel. Ainsi, j’ai voulu faire mettre en ... Lire la suite