Art-Culture-Média
Les cinéphiles ponténégrins auront la chance de suivre en premier ce film du Congolais Ludovic Baker qui sort en salle le 15 février.
Dans ce film, le réalisateur ne laisse échapper aucun détail: la vie au foyer, le mariage, les conflits de sociétés et bien d’autres faits ont été condensés dans une même capsule afin de constituer une vraie histoire sans tabou pour le bonheur des passionnés du 7e art.
Ces derniers auront également le privilège de découvrir à travers des scénarios bien réfléchis de nouvelles images d’un film adapté à la réalité africaine. Il faut dire que ce film est réalisé dans un style beaucoup plus professionnel dont les faits évoquent irrésistiblement le quotidien des Africains en général et des Congolais en particulier.
"Le Seigneur me déteste" est, d’une part, le fruit d’une expérience bien acquise et, d’autre part, ... Lire la suite
Mise en scène par Alphonse Mafoua, cette pièce a été présentée à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville par le Théâtre Négropolicongo des 3 frs, à l’occasion des vendredis des arts et des lettres, organisés par l’Union nationale des écrivains, artistes et artisans du Congo.
Le départ de Migrato est une pièce de théâtre qui aborde différents aspects qui minent le continent africain. En effet, cinq décennies après les indépendances, le constat révèle que l’Afrique se cherche encore et continue de s’étouffer devant la galopante mondialisation qui, comme un fleuve en furie, emporte tout sur son passage. La pauvreté et le désordre social sont plus que jamais à l’ordre du jour dans ce continent ouvert à toutes les influences.
Deux visions opposées du monde occidental s’affrontent. Pour Migrato, jeune ex-combattant rebelle, l’Europe reste la ... Lire la suite
Ana Elisa de Santana Afonso, l’a exprimé au cours de l’entretien qu’elle a eu avec le ministre du Tourisme et de l’environnement, Josué Rodrigue Ngouonimba.
La représentante de l’Unesco au Congo n’a pas attendu une seconde rencontre pour discuter sur ce sujet avec le ministre du Tourisme et de l’environnement. Faisant d’une pierre deux coups, Ana Elisa de Santana Afonso, qui a d’abord présenté ses civilités à Josué Rodrigue Ngouonimba, a profité également de l’occasion pour échanger sur certains projets qui sont chers à l’Unesco et au ministère du Tourisme et de l’environnement. Il s’agit notamment des biens inscrits sur la liste du patrimoine mondial. C’est le cas du Parc Tri national de la Sangha.
« Les biens qui sont inscrits sur la liste indicative de l’Unesco nous renvoient à l’histoire de la culture, et donc la possibilité de ... Lire la suite
L'opus est l’œuvre de quatre bédéistes congolais membres de l’association « Kin Label ».
La bande dessinée (BD) « Paul Panda Farnana, une vie oubliée » est sortie au mois de décembre 2014 en version française et néerlandaise. L’opus, comme son titre l’indique, relate l’histoire de l’intellectuel congolais Panda Farnana, illustrés par les dessins d’Asimba Bathy, Yann Kumbozi, Djeis Djemba et Dody Lobela. Le scénario original de la vie de cet homme exceptionnel a été conçu par Antoine Tshitungu . Les planches sont complétées par une chronologie, des extraits de discours et d’écrits de Paul Panda Farnana ainsi que d’un texte rédigé par le Pr Yoka Lye Mudaba et qui situe le contexte de l’histoire. Yann Kumbozi est de loin le plus jeune de l’équipe des auteurs de cette BD. Il explique : « Juste après qu’on m’a sélectionné en ... Lire la suite
C’est ce que l’on souhaite aux équipes des deux rives du fleuve Congo qui s’affronteront ce soir en Guinée Equatoriale au cœur de cette trentième édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Qualifiée par certains comme le match de tous les dangers, la rencontre de ce soir déchaine bien des passions. D’une rive à l’autre, chacun y va de son pronostic. Les uns tablant sur l’échec des autres et vice-versa. Le souffle retenu, les deux pays attendent impatiemment de voir leurs équipes respectives gagnées. Et la tension est déjà montée d’un cran chez les fervents supporteurs.
Du reste, n’oublions pas qu’il s’agit d’abord d’un jeu avant d’être un sport. La sportivité étant de mise, le désir de gagner ne doit pas faire perdre la conscience du jeu. Chaque protagoniste est appelé à faire preuve d’un esprit de fair-play. Aux deux équipes ... Lire la suite
L’une des figures de proue de la peinture congolaise, Hilarion Dinga, s’est éteint le 27 Janvier à Brazzaville à l’âge de 83 ans. Ce chevalier de la peinture, qui devait fêter dans les mois qui suivent le jubilé marquant les soixante-deux ans d’exercice dans l’art pictural, reste d’après Jean Luc Aka Évy, directeur général des Arts et des Lettres, parmi les plus grands pionniers de la fabrication de la culture urbaine Brazzavilloise. Son fils biologique, Eliezer Dinga, artiste peintre très ému par cette disparition, reconnaît en son père un modèle qui l’a forgé afin d’exceller dans l’art.
« Nous sommes très touché d’apprendre le décès d’Hilarion Dinga parecque c’était un grand monsieur de la culture congolaise. Il faudrait l’inscrire en lettre d’or dans la mémoire vive des Congolais et de tous ceux qui aiment la culture ... Lire la suite
Du 21 au 26 juillet 2015, Brazzaville va accueillir le Festi'Brazza pour une seconde édition dédiée à la promotion de la diversité culturelle et sociale
Conçu en amont avec le festival Festi’Couleurs qu’abrite chaque année la ville de Toulouse en France, Festi’Brazza est la vision traduite en scène d’un Franco-Congolais, Magloire Sitou, basé en France et de l’équipe regroupée autour de l’Association Kirikou Événement (AKE).
En hommage à la femme, cette deuxième édition se focalisera sur la thématique « les Femmes de toutes les couleurs », valorisant ainsi les secteurs où elles sont en vue comme l’art, la musique, la littérature, le sport… à travers différents projets culturels.
Le déroulement de ces deux jours récréatifs prévoit un programme d’activités riches et colorées, entre autres, concerts, théâtre, animations, stands etc. ... Lire la suite
Hilarion Ndinga, 83 ans, peintre depuis les années 1940, est décédé des suites d’une maladie le lundi 26 janvier 2015 au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville. Il a inspiré des générations entières de peintres.
De sa rencontre avec le peintre camerounais Gaspard De Mouko, au début des années 1940, Hilarion Ndinga alors dactylographe à la Banque nationale pour le commerce et l’industrie, est contaminé par le virus de la peinture. Plus tard, c’est auprès de Guy Léon Fylla, élève du peintre camerounais De Mouko que le jeune Hilarion apprendra les rudiments de l’art pictural.
Ayant maîtrisé les subtilités picturales, celui qui assure être le pionnier de la peinture sur le littoral africain, connut une vie d’errance pour enseigner l’art pictural.
Un vie d’errance motivée par la passion de la peinture
Son errance le conduit d’abord au Gabon en ... Lire la suite
A travers le récit de vie de quatorze femmes qui concassent quotidiennement des blocs de pierres et remplissent des sacs de graviers, au bord du fleuve, à Brazzaville au Congo, Emmanuel Dongala, dénonce l’injustice sociale à laquelle est confrontée, la femme congolaise, et africaine. De par leur travail crevant, Moukietou, Mâ Bileko, ou encore Mama Mayolo et bien d’autres, c’est la dignité de la femme et de leur ménage qui est sauvée.
Ces sacs de graviers, achetés par des hommes à un prix dérisoire, revendus trois fois leur prix de vente, aux Grands travaux qui, a en charge la construction d’un nouvel aéroport, met à nu le comportement masochiste de l’homme. Informées, ces femmes font valoir leurs droits. A travers une revendication sociale ouvrant ainsi la voie à une lutte politique, c’est le début du long combat de la réhabilitation de la Femme ... Lire la suite
Ce roman assez inhabituel écrit à la deuxième personne du singulier était au centre du débat littéraire, le 29 janvier à l’Institut français du Congo. Dans cet ouvrage, l’auteur nous raconte les souffrances des femmes non pas seulement du Congo mais du monde entier.
L'auteur relate l’histoire des femmes casseuses des cailloux au bord du fleuve Djoué. En effet, ces femmes vendent le sac de gravier à dix mille franc CFA ayant appris qu'un aéroport était en construction dans le nord du pays, elles décident d'augmenter le prix à vingt mille franc CFA. Pourquoi cette augmentation ? cela est dû aux revendeurs qui viennent acheter les cailloux à un prix dérisoire et les revendent à un prix plus élevée, à cinquante mille franc CFA. Vu que le couple présidentiel tenait à ce que les travaux prennent fin assez ... Lire la suite