Art-Culture-Média
Le directeur général des Arts et des Lettres, Jean-Luc Aka-Évy, coordonnateur de l’événement livre ses premières impressions sur le déroulement de la deuxième biennale dont les festivités avaient commencé le 15 octobre
La culture congolaise s’est ouverte au public, le conviant, au cours de ces trois journées, à assister aux débats d’experts et à échanger avec eux. Pourtant, ces assises ont relevé une faible participation des jeunes, des femmes ou des publics issus des quartiers populaires.
Un manque d’engouement auquel Jean-Luc Aka-Évy essaye de trouver des arguments même s’il dit le regretter : « L’emplacement peut justifier ce que l’on constate. Le Palais des congrès est un endroit symbolique représentant la République. Notre souhait avait été de convier tout le monde, tous les Congolais parce que cette biennale est une fête populaire où tous ... Lire la suite
L’artiste, membre du collectif « 3 Kokoricos », évolue à Douala au Cameroun.
Diplômée en arts plastiques de l’Académie des Beaux arts de Kinshasa, le travail artistique de Aza Mansongi se situe à mi-chemin entre la peinture et la sculpture. «Les lignes font vibrer mon travail et lui donnent une force particulière, c’est la danse de la ligne», explique-t-elle. Très jeune, elle s’amusait déjà à reproduire les images des bandes dessinées que lui offraient ses parents. Une véritable passion dont personne n’imaginait à l’époque qu’elle en ferait son métier. « Chevalière de l'art contemporain en général, elle n’hésite pas à entremêler l'abstraction et le figuratif, la peinture et la sculpture, les installations et la vidéo... Son œuvre est le fruit d'un subjectivisme passionné et bouleversant », explique l’artiste sur son site internet. ... Lire la suite
Fiston est congolais (RDC), il a 33 ans et appartient à la nouvelle génération d’écrivains africains francophones décomplexés désireux d’affronter les mots pour boxer les réalités du monde qui les entoure. Jeunes, ils sont quelques-uns à se saisir de l’écriture pour porter leur regard vif, parfois dur, sur le monde contemporain avec tout ce qu’il y a de beau, de délicieux, mais aussi de repoussant et d’effrayant, Ebola par ci, crise financière par là…
Il est donc tout naturel que nous nous donnions la mission de saluer la consécration de ce jeune écrivain dont la voix est désormais hautement portée outre les frontières de son Lubumbashi natal. Ses recueils de poèmes et nouvelles parus antérieurement annonçaient déjà l’avènement d’un auteur hors pair sur qui l’on devra compter, à la suite d’un Sony Labou Tansi ou d’un Tchikaya U Tamsi…
... Lire la suite
Une voiture pour le meilleur sapeur. C’est le prix qui a été mis en jeu pour valoriser le mouvement de la Sape (société des ambianceurs et des personnes élégantes), devenu une véritable culture lors de la première édition du grand concours de la Sape organisé à Pointe-Noire, la capitale économique du Congo, les 11 et 12 octobre 2014. L’habillement, l’élégance, le respect (la trilogie) des couleurs, l’expression et la diatance ont été parmi les critères qui ont permis au jury d’élire le champion
Si le Brésil, en Amérique du Sud, et le Cameroun, en Afrique centrale, sont reconnus pour le football, le Burkina Faso en Afrique de l’Ouest pour son cinéma, la République du Congo, jusque-là reconnue pour ses belles lettres, devient par ailleurs la capitale de la Sape à l’échelle internationale. Certes les vêtements sont achetés dans des grandes villes ... Lire la suite
Parmi les nombreuses communications organisées au cours de la deuxième édition de la biennale congolaise des arts et des lettres (Biecale), on peut retenir celle du 16 octobre animée par Gabriel Mwènè Okoundji, poète, Alphonse Kala, écrivain, et le professeur Charles Zacharie Bowao.
Au centre du débat : « La Philosophie du Ngo, l’identité ou les racines congolaises face à la modernité : logiques de valorisation des cultures congolaises par la philosophie de l’Homme Africain .»
Le poète Gabriel Mwènè Okoundji a mis en exergue la symbolique du totem des mwène (homme de mémoire) qui est la panthère donc le Ngo. Il a donné la signification de certains termes dans lesquels l’on retrouve la sonorité Ngo. comme Congo qui signifie dans son acception terre de la panthère ou Loango, le lieu de la panthère. Le poète n’a pas coupé le cordon ombilical ... Lire la suite
Ouverte depuis le 12 septembre, la foire d’exposition de produits syriens se déroule dans une ambiance chaleureuse tout au long de ce mois d’octobre
Le rendez-vous attire et suscite l’engouement des Brazzavillois en quête de nouveautés. Situé au cœur de l’arrondissement emblématique de la capitale congolaise, Poto-Poto, ce site abrite des meubles, des objets d’art, des ornements pour les maisons et bureaux, divers bijoux, des fauteuils bien sculptés, des habits pour enfants et grandes personnes, des tissus pour la confection de rideaux, des draps, des chemises pour hommes, des moquettes, des tapis traduisant aussi bien la culture que les rites de la civilisation syrienne…
Au-delà de sa dimension commerciale, la foire syrienne accroît et renforce le partenariat commercial entre le Congo et la Syrie depuis bientôt dix années. Outre cet aspect, elle concentre les ... Lire la suite
Depuis sa sortie aux Éditions Métailié en septembre, Tram 83, le premier roman aux allures de poésie de Fiston Mujila Mwanza a conquis le milieu littéraire qui ne tarit pas d’éloges à son égard. Remarqué, plébiscité, ce livre a valu à l’auteur le Prix de la littérature 2014 de la ville de Graz (Autriche)
Fiston Mwanza Mujila, ce Lushois né il y a 33 ans, rêvait de devenir saxophoniste dans une ville, Lubumbashi, qui n’avait pas de saxophone. Arrivé en littérature par la force des choses, Fiston a publié depuis de la poésie, du théâtre et des nouvelles. Désormais romancier, ce jeune Congolais (RDC) entre avec ce premier roman dans la cour des grands. Tram 83 regorge en effet des ingrédients d’un bel ouvrage par ses univers singuliers.
Au départ, la genèse de ce livre a été motivée en effet par le désir de l’écrivain de restituer l’atmosphère ... Lire la suite
C’est dans les ruines de Ster City, un film des années 1970, que Lindiwe Matshikiza et Nicholas Welch ont choisi de raconter l’histoire de l’Afrique du Sud
La pièce retrace l’histoire de ce pays, de la préhistoire à nos jours. Un spectacle aux accents burlesques, une version libre et joyeuse de l’histoire de la nation arc-en-ciel. Poétique et cocasse, Ster City nous offre un voyage théâtral et musical dans ce pays qui aujourd’hui ne cesse de jouer avec les repères et les frontières entre tradition et modernité.
Les acteurs incarnent sur scène de nombreux personnages, que ce soit des femmes préhistoriques, des rugbymen, des girafes, des icônes politiques, des chercheurs d’or, des chefs coutumiers, des nouveaux riches ou d’anciens colons. Toute la société sud-africaine est dépeinte, avec une touche ultra-contemporaine.
Accompagnés par le musicien ... Lire la suite
La modernisation des organses de presse et la formation des professionnels sont autant de préoccupations pour le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC). La rencontre du 17 octobre avec des responsables des médias de Pointe-Noire, a consisté en un plaidoyer.
La communication du président de l’organe de régulation des médias a été axée essentiellement sur l’organisation et le fonctionnement des stations de radio et de télévision confessionnelles, la couverture des dernières élections locales par la presse locale et les différentes crises qui minent certains organes audio visuels de la place. Selon Phillippe Mvouo, les médias de Pointe-Noire ont été irréprochables dans la couverture des dernières élections locales en respectant les textes réglementaires car, a t-il dit : « La presse accompagne la démocratie dans toutes ses ... Lire la suite
Selon le dogme chrétien, la vie est à ce point sacrée que l’Église ne peut admettre en son sein la pratique de l’avortement. Mais que prévoit-elle concrètement pour une grossesse découlant d’un viol ? Le fidèle est-il en droit d’exercer son libre arbitre ou doit-il se conformer à cette doctrine malgré les évidentes conséquences néfastes pour la mère comme pour l’enfant à naître ? C’est l’apparent dilemme qui se pose à Ntouta, jeune orpheline que les affres de la guerre civile ont poussée à quitter son cher village – devenu tellement inhospitalier qu’un exode a fini par le dépeupler – et à trouver refuge chez son oncle à Brazzaville
La jeune fille fait alors son apprentissage de la vie citadine auprès de sa tante qui devient, après la mort précoce de ses parents puis celle de sa grand-mère, sa nouvelle éducatrice, celle qui l’initie ... Lire la suite