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Musique
J Martines et Koffi Olomidé s’associent pour le remix de « Dance 4 Me »
L’artiste nigérian J. Martins est probablement celui qui compte le plus de collaborations avec des artistes étrangers ces dernières années, selon le site internet « Fashizback ». De DJ Arafat à X-Maleya, le chanteur et producteur nigérian continue sur sa lancée collaborative avec les plus grandes stars de la musique africaine. Après le succès ahurissant de la chanson «Jupka», avec l’artiste congolais Fally Ipupa, J Martins sollicité une de fois de plus une des icônes de la musique congolais. Il signe cette fois-ci, une collaboration avec Koffi Olomide dans un remix du hit « Dance 4 me Remix. ».
Ce nouveau titre aux qualités appréciables, laisse toutefois les fans du musicien congolais Koffi Olimidé sur leur soif, en raison de sa prestation exclusivement parolière.
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Avec quelques 3 200 pièces issues de 50 pays différents, Sindika Dokolo détient la plus grande collection africaine d’art et s’élève comme l’un des gardiens des trésors éparpillés du continent. C’est aussi à lui que l’on doit le premier Pavillon africain de la Biennale de Venise en 2007. En mars dernier, Dokolo a prêté une partie au Portugal pour l’exposition «You Love Me, You Love Me not», un affichage unique dont le nom évoquant les relations particulières entre l’Angola et le Portugal. Un tel geste lui a valu de recevoir, le 18 février, la Médaille du mérite au nom de la Mairie de la capitale portugaise.
Qui est ce passionné d’art ? Sindika -«l’envoyé» en Kikongo- Dokolo est né en 1972 à Kinshasa, à l’époque de la mise en place de l’égalitarisme, pendant la révolution culturelle lancée par Mobutu prônant l’authenticité, ... Lire la suite
Cinq ans après son tournage, le film Ntinta (Couleurs) réalisé par Mue M’Puati Luemba a été diffusé le 4 avril sur la chaîne francophone Tv5 monde dans le cadre de l’émission « Afrique Plurielle » avec une rediffusion le 7 avril à 19h30.
Ce film de 26 minutes relate les origines du travail de l’artiste peintre sculptrice Rhode Bath-Scheba Makoumbou. Le documentaire met en lumière les créations de cette femme artiste qui reste convaincue par les richesses et la diversité culturelles de son pays. Lumière aussi sur sa rencontre avec des amateurs d'art de la scène brazzavilloise.
Ntinta a été tournée dans le cadre du projet talents du Congo initié par Play films (France) et Inzo Ya Bizizi (Congo). Financé par le programme ACP de l'Union européenne, il a été réalisé avec le soutien de la chaîne de télévision Drtv et l'Institut français.
Talents du ... Lire la suite
Le jeu-concours dénommé Prix Ngoujel 1er de la critique d’un spectacle a été présenté le 4 avril au Centre culturel Jean Baptiste Tati-Loutard au cours de la conférence de presse animée par Jean Léopold Ngoulou dit Ngoujel 1er , l’initiateur dudit concours.
Le jeu concours est organisé en marge de la 9e édition du festival Temps des Effusions culturelles pour l’éducation et la jeunesse (TECJ) prévu en ce mois d'avril, qui cette année revêt un caractère itinérant puisqu’il va faire escale dans plusieurs localités du pays : Pointe-Noire, Dolisie, Sibiti, Komono, Nkayi, Madingou, Mouyondzi, Mindouli, Brazzaville et Kinkaka.
Le théâtre de l’Arche de Ngoujel présentera dans ces différentes localités le spectacle de contes théâtralisés « De la bouche de ma mère » tirés du recueil des contes de l’écrivain Georges Mavouba-Sokate présent à ... Lire la suite
Photographe du collectif Génération Elili, Arnaud Makalou est un passionné. Sa première exposition solo « La traversée » est à voir à l’IFC jusqu’au 25 avril. L’occasion pour lui de nous livrer son point de vue concernant son travail. Ici, c'est un ensemble d'images sur la vie des riverains le long du chemin de fer, entre Brazzaville et Pointe-Noire.
Les Dépches de Brazzaville : Comment êtes-vous arrivé à la photographie ?
Arnaud Makalou : Je me suis lancé dans la photo, premièrement parce que j’ai été débité par mes études, après avoir perdu mon père, ma mère et ma grande sœur. Il n’y avait personne pour me soutenir. Alors je me suis retrouvé à faire la photo grâce à l’appareil photo de ma défunte grande-sœur. J’ai commencé avec des photos souvenir, de 1998 à 2005, avant d’intégrer le collectif Elili.
Vos photos ont un rendu ... Lire la suite
Le 26 mars dernier au siège de l’OIF, les lauréats 2015 du Grand Prix littéraire d’Afrique noire, créé par l’ADELF en 1994, étaient proclamés. Le romancier camerounais Eugène Ebode était distingué pour Souveraine Magnifique paru chez Gallimard-Continents Noirs alors que le poète burkinabé Etienne Sawadogo recevait la « Mention spéciale du Jury » pour En Seine Majeur(e) paru aux éditions l’Harmattan. Retour sur la cuvée 2015 du Prix avec le président du Jury, le Professeur Jacques Chevrier.
Qu’est ce qui vous a séduit dans le roman du lauréat 2015, Eugène Ebode ?
Souveraine Magnifique est « docu-roman » sur les massacres du Rwanda en 1994. Ce qui est intéressant est que ce récit est fait par quelqu’un qui n’est pas rwandais, mais qui s’est senti interpellé par cette tragédie africaine. Ce n’est que bien des années après le génocide, ... Lire la suite
Le patron du groupe Patrouille des stars authentique, a annoncé la nouvelle à l’issue de l’audience que lui a accordée le conseiller du chef de l’État, chargé du département de la culture et des arts, Lydie Pongault, le 2 avril 2015.
Ce retour sur scène intervient après une longue période d’absence due à un souci sanitaire. En effet, l’artiste musicien qui a séjourné au Maroc a regagné le bercail. Avant la reprise de ses activités, le très célèbre « Nkouembali- Lifouramba- sorcier noir », comme il se fait appeler, a été reçu par madame le conseiller à la culture aux arts du chef de l’État congolais, Lydie Pongault. « C’est une visite de courtoisie. Ensuite nous avons abordé le sujet sur l’assistance des artistes musiciens une fois qu’ils tombent malades. C’est par exemple mon cas. En tout cas, nous avons parlé de tout cela », a ... Lire la suite
Né au Gabon, Christian Rodrigue Moungoungou est baryton dans les chœurs de l’Opéra de Paris depuis dix ans. Il fait partie de la distribution du Cid de Massenet d’après l’œuvre de Pierre Corneille, programmé sur la scène de l’opéra Bastille jusqu’au 21 avril. Rencontre.
D’où est venue votre vocation pour le chant lyrique ?
Au Gabon, j’ai baigné dans la musique comme toute personne qui vit en Afrique où elle est présente au quotidien. J’avais quelques velléités de pratiquer la musique mais qui ont été contenues. Je suis arrivé en France dans les années 1990 au moment des troubles qui ont secoué Libreville, pour poursuivre mes études universitaires. Parallèlement, je suis entré dans une chorale amateur. Par curiosité, j’ai écouté des enregistrements, de musique baroque sacrée que je chantais dans ma chorale. Puis j’ai essayé de découvrir ... Lire la suite
Agé de 28 ans, Régis Mutombo, originaire de RDC, est le fondateur de NegroNews. Totalisant entre 5 et 6 millions de visites chaque mois sur leurs différents supports, 800.000 visiteurs chaque mois sur leur site, 200.000 fans de leur page Facebook et les utilisateurs de l’application mobile, le média panafricain, lancé il y a quatre ans, est aujourd’hui le premier site d’information des noirs de France. Entretien.
Qu’est-ce qui vous a donné l’idée de créer NegroNews ?
J’ai séjourné en Angleterre où j’ai beaucoup appris sur l’histoire des Noirs comme jamais je ne l’avais apprise en France. À mon retour dans l’hexagone en 2010, j’ai senti que la meilleure façon de dispenser cette connaissance aux Noirs de France était de créer un média. Je n’avais pas les fonds nécessaires pour un créer un média traditionnel aussi j’ai utilisé les supports ... Lire la suite
Avoir chez soi des meubles signés d’un designer, c’est ce qu’on aime. Et quand ce designer remarquable est de chez nous, on aime encore plus. Basée à Paris, la Franco-Congolaise Sandrine Ebène de Zorzi fait partie de ces designers dont le savoir-faire et l’engagement auprès des artisans congolais (RDC) force l’admiration. Zoom sur un créateur dans l’air du temps !
Les Dépêches de Brazzaville : Sandrine, comment peut-on vous présenter à nos lecteurs ?
Sandrine Ebène de Zorzi : Et bien je suis franco-congolaise, née à Kinshasa. Je suis ébéniste, je vis et travaille à Paris. J’ai été formée à l’École Boulle et j’ai travaillé aux ateliers de restauration du Musée du Louvre avant de me mettre à mon compte.
L.D.B : À quel moment la déco, l’ébénisterie, le design moderne de mobilier entrent-ils dans votre vie pour que vous en fassiez votre ... Lire la suite