Politique
Répondant au sénateur Gaspard Kaya Magane qui, au nom d’une tendance animée par les fidèles conservateurs des idéaux de Pascal Lissouba, a prononcé la suspension du premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale(Upads), le secrétariat national, à travers une déclaration lue par le député Honoré Sayi, a confirmé que Pascal Tsaty Mabiala demeure le chef de l’exécutif du parti.
Dans cette déclaration rendue publique le 7 décembre à Brazzaville, le secrétariat national a précisé que seul le congrès dispose du pouvoir de suspendre le premier secrétaire.
« En tout état de cause, cette déclaration hasardeuse, lourde de conséquences, ne saurait ébranler notre dynamique et glorieux parti, ainsi que le chef de son exécutif. En nous abstenant de faire le lit au ridicule, nous souhaitons à ce compagnon, sénateur de son état, qu’il ... Lire la suite
La convention de l’Initiative pour la démocratie au Congo (IDC) et le Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad) qui s’ouvre, le 8 janvier, à Brazzaville va inscrire assurément, entre autres points à l’ordre du jour de ses travaux, le choix du candidat qui portera les couleurs de l’opposition à la présidentielle du 20 mars prochain.
Dans les coulisses et les milieux proches de ces deux plates-formes politiques, la question du choix du candidat alimente les conversations. L’unanimité sur une candidature unique divise l’IDC-Frocad, ainsi qu’on le constate depuis l’annonce de la date du premier tour du scrutin présidentiel.
En effet, en dehors de Mathias Dzon, Guy Romain Kinfoussia et Christophe Moukoueké, qui ont ouvertement déclaré, au cours d’une conférence de presse animée ... Lire la suite
Après le corps diplomatique, la veille, les corps constitués nationaux ont échangé des civilités avec le président de la République et à son épouse, à l’occasion du Nouvel An.
Présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale et des autres institutions constitutionnelles, membres du gouvernement, parlementaires, cabinet du chef de l’Etat, force publique, cabinets ministérielles, préfets de département, maires, conseillers municipaux et départementaux, la cérémonie de vœux organisée dans la salle des ambassadeurs du Palais du peuple a duré de 10 heures à 14 heures. Comme à l’accoutumée, Denis Sassou N’Guesso et la Première dame, Antoinette Sassou N’Guesso, ont mis à profit ce moment pour discuter à bâtons rompus avec leurs invités le temps d’une poignée de main.
S’il n’avait pas été vu au palais du peuple l’année dernière à la même ... Lire la suite
Faute d’obtenir un consensus autour d’un calendrier électoral réaménagé, la centrale électorale préfère s’en remettre à la classe politique qui, à son tour, semble ne pas faire des élections une priorité.
Le processus électoral en RDC est au point mort. C’est le moins qu’on puisse dire au regard du dysfonctionnement qui caractérise aujourd’hui la Céni par rapport à sa mission. Incapable de produire un calendrier électoral réaménagé pour se mettre en phase avec la donne électorale, la centrale électorale n’entrevoit l’issue que dans la tenue du dialogue censé forger un consensus politique autour des questions essentielles en rapport direct avec les élections (financement et sécurisation des élections, enrôlement des nouveaux majeurs, etc). Cet organe technique du gouvernement n’est visiblement pas prêt à assumer seul la responsabilité du ... Lire la suite
Ban Ki-moon appelé à désigner de toute urgence un facilitateur international pour débloquer la situation.
Où en est-on avec le dialogue national ? Presque nulle part, pourrait-on être tenté de répondre. Le fameux comité préparatoire n’est toujours pas installé. Le processus reste suspendu à la désignation par le secrétaire général de l’ONU, du facilitateur international censé booster la dynamique dans le sens d’une réelle inclusion. Mais hélas ! Le choix de l’oiseau rare se fait toujours attendre au grand dam des Congolais qui s’interrogent encore sur l’utilité dudit dialogue. Ce, d’autant plus que depuis la publication de l’ordonnance le convoquant, ce forum apparaît toujours comme une réalité fuyante. Il l’est encore davantage du fait de la marginalisation volontaire d’une frange importante d’opposants. De la Dynamique de l’opposition ... Lire la suite
Vœux du corps diplomatique : le Congo invite ses partenaires à soutenir la présidentielle du 20 mars
Au cours de l’échange de vœux qu’il a eu avec le corps diplomatique, ce 6 janvier, au Palais du peuple, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, a convié les partenaires du Congo à accompagner la tenue de l’élection présidentielle fixée au 20 mars prochain.
Le chef de l’État congolais s’exprimait à la suite de la doyenne du corps diplomatique, Marie-Charlotte Fayanga, ambassadrice de la Centrafrique au Congo, qui indiquait pour sa part, sur ce point précis, que le corps diplomatique accrédité au Congo avait pris acte de la nouvelle Constitution issue du référendum du 25 octobre dernier.
Pour le président de la République : « l’expression de la souveraineté du peuple congolais doit être respectée et soutenue par tous les amis du Congo ». Il a insisté en demandant par conséquent aux partenaires bilatéraux et multilatéraux du ... Lire la suite
Premier candidat à se prononcer, le président de la Chaîne a affiché, le 6 janvier, à Brazzaville sa volonté de « gouverner autrement » en défendant un certain nombre de principes et de valeurs.
« Ma vision du Congo doit prendre corps dans les valeurs de tolérance et d’acceptation mutuelle entre les Congolais pour construire et consolider l’unité nationale. ces valeurs sont aussi celles de la bonne gouvernance qui implique la bonne gestion des affaires publiques, l’alternance politique démocratique, le strict respect de la Constitution, des lois et règlements établis, la lutte contre la corruption et toutes les autres formes de passe-droits que s’offrent impunément certains Congolais, le rétablissement de l’autorité de l’État, l’équité et l’égalité des chances », a déclaré Joseph Kignoumbi Kia Mboungou.
Tel un slogan, « le Congo doit ... Lire la suite
L’ambassadrice de Centrafrique au Congo, doyenne du corps diplomatique, a exprimé la position de la communauté diplomatique sur le référendum du 25 octobre lors de l’échange de vœux avec le président de la République, Denis Sassou N’Guesso.
« Tout n’est pas parfait », a reconnu la diplomate centrafricaine, insistant cependant sur le fait qu’à l’exemple « des pays en transition démocratique, le Congo met chaque jour le cœur à l’ouvrage. » Elle faisait allusion à la tenue, le 25 octobre dernier, du référendum constitutionnel marqué par des manifestations de l’opposition qui avaient occasionné des violences avec les forces de l’ordre : « en octobre dernier, les électeurs congolais étaient appelés aux urnes pour doter le pays d’une nouvelle Constitution. Le corps diplomatique accrédité au Congo en a pris acte », soulignait Charlotte ... Lire la suite
Les chefs religieux demeurent convaincus que chaque composante, par amour pour le pays, garde cependant une fenêtre ouverte propice aux échanges pour l’intérêt suprême de la nation.
Depuis que le chef de l’État a convoqué le dialogue par voie d’ordonnance, la dynamique mise en branle bat de l’aile. Plus les jours s’égrènent, plus le concept tend à perdre de son actualité. Dans l’opinion, l’on s’interroge si finalement ce forum national tant attendu aura lieu eu égard à l’impasse politique qui gangrène actuellement le pays sur fond d’incertitudes par rapport aux échéances électorales de 2016. Alors que tout paraît être bloqué face à l’immobilisme des animateurs des institutions visiblement dépassés et à court d’initiatives, les leaders religieux ont décidé de faire bouger les lignes. Tout le monde ou presque, dans la sphère ... Lire la suite
La proposition du secrétaire général de l'ONU contenue dans son dernier rapport transmis au Conseil de sécurité devrait, en principe, réjouir les autorités du pays soucieuses de s'affranchir au plus vite de la tutelle onusienne avec qui les relations se sont considérablement dégradées.
Dans son dernier rapport sur la situation sécuritaire en RDC transmis le 5 janvier au Conseil de sécurité, le secrétaire général de l’ONU Ban-Ki moon soutient clairement l’option du retrait de 1700 unités supplémentaires de la Monusco. Un retrait qu’il veut progressif et qui, de son point de vue, ne devrait pas, en principe, affecter la Monusco dans l‘accomplissement de sa mission. Préoccupé par la montée des tensions politiques en RDC au fur et à mesure que se rapprochent les échéances électorales sur fond d'incidents sécuritaires et des violations des droits de l'homme ... Lire la suite