Politique
Cette déclaration de la Dynamique pour le développement du Congo (DDC), un parti d'opposition, a été recueillie par la presse le 4 juin, dans le cadre des consultations politiques initiées par le chef de l'État.
Pour comprendre l’esprit de cette déclaration, il faut préciser que la DDC est membre du Front républicain pour le respect de l’ordre constitutionnel (Frocad). Or ce dernier avait rejeter l’initiative du président de la République alors que la DDC a répondu favorablement après décision de son bureau politique. C'est ainsi qu'elle a réaffirmé sa position au chef de l’État sur la Constitution du 20 janvier 2002, du dialogue national et du référendum.
Se prêtant aux questions de la presse, relatives à d’éventuelles sanctions que pourrait prendre le Frocad, le premier secrétaire de ce parti d’opposition, Armel Lounou, a affirmé qu’aucun statut ... Lire la suite
L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) a suspendu, à titre conservatoire, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Bilong Mboungou et Clément Mouamba. Motif : avoir participé, contre l’avis du parti, aux consultations politiques initiées par le chef de l’État Denis Sassou N’Guesso.
Les sanctions contre ces trois personnalités ont été prononcées par le Bureau politique de l’Upads. Joseph Kignoumbi Kia Mboungou, Bilong Mboungou et Clément Mouamba font partie des cadres de premier plan de l'Upads, parti de l’opposition congolaise.
Le parti leur reproche la violation des textes de base et le non-respect des décisions internes. En effet, « …Conformément aux articles 90, 93, 99 des statuts et 183, 184, 187 et 192 du règlement intérieur du parti pour motif grave suivant : participation aux consultations sur la vie de la nation et de l’État, initiées ... Lire la suite
À la faveur d’un point de presse tenu le 03 juin à Brazzaville, le Parti pour la nouvelle démocratie au Congo (PNDC), du président Paulinsky Martin Bouenissa a proposé la création d’un nouvel espace politique au Congo dénommé « espace politique des indépendants ».
Cet espace, a expliqué l’orateur, tient du fait que l’arène politique est caractérisée aujourd’hui par une bipolarisation dangereuse sans vision idéologique claire et dont la volonté se résume uniquement au désir de conquérir le pouvoir et de s'y maintenir par tous les moyens. Aucune force intermédiaire pouvant jouer à l’équilibre n’est présente actuellement.
En effet pour ce parti, les forces du centre actuelles sont cataloguées comme faisant la volonté du pouvoir, de même que l’opposition dite modérée. Devant cette impasse, le PNDC, s’inscrivant dans le ... Lire la suite
Faisant référence à la résolution 2211 adoptée en mars par le Conseil de sécurité de l'ONU, l'UDPS d’Étienne Tshisekedi déclare qu’il participera au dialogue si celui-ci est piloté par la communauté internationale.
Alors que se poursuivent au Palais du peuple les consultations avec les partis politiques conformément à l’agenda établi à cet effet, des voix d’élèvent au niveau de l’opposition pour décrier, pour la énième fois, la démarche du chef de l’État. Curieusement, l’on assiste à un revirement à 90 degrés de certains partis politiques qui, hier encore, étaient plutôt favorables au dialogue. Le cas de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui s’est démarqué du groupe de Fatima pour appuyer l’idée du dialogue est patent. Ce parti historique, une des principales forces politiques de l’opposition, n’est plus ... Lire la suite
Le nouveau promu remplace à ce poste son collègue Muhindo Akili « Mundos » relevé de ses fonctions pour inefficacité dans la lutte contre les groupes armés dont principalement les rebelles ougandais de l’ADF.
En proie depuis plusieurs mois à un cycle de violence hors du commun, la ville de Beni dans la province du Nord-Kivu est loin de conjurer le démon de l’instabilité et de l’insécurité. Préoccupé par la situation sécuritaire qui y prévaut sur fond des massacres récurrents des civils (plus de quatre cents morts ont été enregistrés depuis le mois d'octobre), le gouvernement vient de passer à l’acte en décidant d’apporter un changement à la tête de l’opération Sokola1. Cette dernière n’ayant pas atteint les objectifs qui lui sont assignés, notamment la neutralisation des rebelles ougandais musulmans des Forces démocratiques alliées ... Lire la suite
Né à Pointe Noire le 4 novembre 1973, petit fils du mythique personnage André Grenard Matsoua, venu à la politique en 2012 devant l’insistance des sages de l’arrondissement 2 de Brazzaville, il est le fondateur du parti politique Action pour le Congo, en sigle APC.
D’une voix rassurante, il explique son entrée atypique en politique, puisant dans ses souvenirs au retour d’un voyage à Paris. « Nous avions, à l’époque, une association d’insertion et de réinsertion de jeunes créée à la sortie de la guerre en 1999. En grande majorité, les jeunes étaient dans une situation de grande errance, affligés par la fin des conflits ou par le chômage. Avec les membres de l’association, nous avons œuvré pour l’insertion et la réinsertion des jeunes en leur proposant du travail et en les dissuadant de ne plus reprendre les armes. Convaincus, les sages de Bacongo, ... Lire la suite
Au sortir de sa rencontre avec le chef de l’Etat, l’ancien ministre des Finances a exprimé son opinion sur les principaux sujets qui marquent l’actualité nationale.
Quelles sont les préoccupations que vous avez fait savoir au chef de l’Etat ?
J’ai dit au président que le dialogue est une vertu, le dialogue est une question nécessaire, mais pas suffisante. Lorsqu’il y a un dialogue, lorsqu’on arrive aux conclusions, il faut que ces conclusions soient appliquées. Ce qui n’a pas été le cas pour Ewo et Dolisie. C’est une attente, personnellement je suis pour le dialogue. Si le dialogue aboutit à des conclusions consensuelles et qu’elles soient appliquées, c’est comme cela qu’on peut faire fonctionner notre démocratie, en essayant de bannir l’intolérance et l’incompréhension que nous constatons dans un camp comme dans l’autre. J’ai ... Lire la suite
Les consultations politiques qui ont commencé le 20 mai dernier s’achèvent ce jeudi 4 juin. Le président de la République recevra les dernières délégations selon le programme suivant:
Le matin : l’Organisation des femmes du Congo ; le Front uni des républicains congolais ;la Synergie et développement de l’Afrique ; le Parti libéral congolais et le Parti congolais du travail.
L’après-midi: le haut conseil national des sages du Congo ; l’alliance pour la démocratie, le développement économique et social du Congo ; la Synergie des femmes des plateaux et le Club perspectives et réalités.
Alors que le membre du bureau politique de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale(Upads), Ange Edouard Poungui a écopé d’une suspension pour avoir été reçu par le chef de l’Etat dans le cadre des consultations politiques, l’autre membre influent de ce même parti et deuxième secrétaire de l’Assemblée nationale, Joseph Kignoumbi Kia Mboungou a franchi le 3 juin le perron du palais du peuple.
Interrogé par les journalistes sur les risques qu’il court de se faire sanctionner par son parti, Joseph Kignoumbi kia Mboungou a simplement répondu que « le Congo, notre pays, est au-dessus des partis et des hommes politiques. En tant qu’acteur politique, je n’ai pas de raison de tourner le dos au Congo. Nous avons parlé avec le président de la République des problèmes liés à la vie du pays. Pour ce qui est de la sanction, c’est une affaire ... Lire la suite
Les consultations initiées par le chef de l’État, Joseph Kabila, se poursuivent sans anicroches au Palais de la Nation.
Depuis lundi, des longues files des délégations en attente d’être reçus se relaient. Les autorités religieuses, notamment des églises catholiques, de réveil et indépendante, les chefs coutumiers et autres ont répondu à l’appel de Joseph Kabila. Même le cardinal Laurent Monsengwo dont on disait être en froid avec le chef de l’État avait effectué le déplacement du Palais de la Nation. En attendant le tour des partis politiques tant de la majorité que de l’opposition divisés sur l’opportunité du dialogue, les choses se passent plutôt bien. Les princes de l’Église ont, dans leur majorité, soutenu l’idée du dialogue qui demeure la voie royale susceptible d’aborder et de résoudre certaines questions d’intérêt national.
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