Politique
Les travaux du dialogue national inclusif se poursuivent à Sibiti. Au vu du calendrier, le rapport final des travaux devrait tomber ce vendredi, sauf changement. Une inquiétude suite au retard pris par les deux commissions, qui ont déposé leurs conclusions le jeudi, soit un jour de plus sur le programme arrêté.
Que ce soit dans la commission « Réforme des institutions » ou dans celle chargée d’examiner « la gouvernance électorale », les débats étaient intenses et riches avec trois grandes tendances. « Une forte majorité est pour le changement des institutions, une minorité a opté pour la révision de la constitution en vigueur et une faible minorité pour le statu quo, c'est-à-dire garder la constitution du 20 janvier 2002 », résume Anguios Nganguia Engambé du Parti pour l’action de la République Mâ ((PAR).
Un rapport qu’il dit avoir rejeté ... Lire la suite
Le Katanga est, depuis le 16 juillet, officiellement démembré en quatre nouvelles provinces, à savoir: le Tanganyika, le Haut-Lomami, le Lualaba et le Haut-Katanga.
Annoncé de longue date, le découpage de la riche province du Katanga est désormais effectif. À la suite de l’Equateur et de la Province orientale qui étaient les premières à se jeter à l’eau pour expérimenter la nouvelle donne géopolitique, c’est au tour du Katanga de leur emboiter le pas. Les députés provinciaux ont, en effet, pris acte le jeudi 16 juillet, du rapport de la commission du démembrement de leur province. Un geste qui théoriquement consacre l’éclatement du Katanga en quatre nouvelles provinces (le Tanganyika, le Haut-Lomami, le Lualaba et le Haut-Katanga) en attendant de leur doter des bases administratives saines avec tout ce qui s’ensuit en termes de viabilisation de nouvelles ... Lire la suite
Pour le parti d’Eugène Diomi Ndongala, cette situation risque d’aboutir à « une crise politique majeure et mortifère » pour le peuple congolais.
Dans une déclaration rendue publique le 16 juillet, à l’issue de sa réunion tenue le 14 du même mois, le Bureau politique de la Démocratie chrétienne (DC) a dénoncé « la grave impasse politique que vit la RDC ».
Selon ce parti politique, ladite impasse politique actuelle se caractérise notamment par « la caducité objective de l’actuel calendrier électoral publié par la Céni, qui d’ailleurs avait fait l’objet d’âpres critiques aussi bien de la population congolaise que des analystes politiques, à cause de son caractère irréaliste, certainement dû à son manque d’indépendance », « la mise en place de nouvelles entités administratives à la hâte, sans programmation et sans budget, accompagnée ... Lire la suite
L'ONU se dit inquiète de l’augmentation ces derniers mois des violations des droits de l'Homme en RDC depuis le début de l'année, à l'approche d'une série d'élections.
À la suite de l’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU en RDC qui a décrié récemment la hausse vertigineuse des cas de violation des droits de l’Homme précisément à l’Est en proie à l’activisme des groupes armés, c’est au tour du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'Homme en RDC (BCNUDH) de confirmer cette réalité de fait. Le dernier rapport de cette structure onusienne publié le mercredi 15 juin dernier à la faveur d’un point de presse tenu à Kinshasa, fait état d’une tendance « à l’augmentation des violations des droits de l'Homme dans tous les territoires du pays au premier semestre 2015 ». D’après José Maria Aranaz ayant succédé à Scott ... Lire la suite
Homme d’ouverture, toujours à la recherche du consensus, le sociologue et homme politique Côme Manckassa a rejoint les limbes ce mardi 14 juillet, à Paris, à l’âge de 79 ans.
« Côme Manckassa était plus un homme d’Etat qu’un homme politique ; j’entends par là qu’il s’intéressait plus à l’harmonie entre les Congolais qu’à la lutte pour le pouvoir », réagit un ancien étudiant du professeur, pour qui la plus belle sépulture que l’on puisse offrir à Côme Mankassa est la mémoire, l’arrêt de toute débandade. Aussi, sans une once d’hésitation, Côme Mankassa avait conduit lui-même une délégation de son parti politique, l’UCR (Union des Congolais républicains), aux Consultations nationales initiées par le Président de la République Denis Sassou Nguesso. « Le mbongui commence toujours par répondre de prime abord à l’appel de son ... Lire la suite
Des progrès accomplis ont été jugés encourageants sur le front même si l'opération militaire menée contre les FDLR reste le principal point de tension entre l'ONU et le Gouvernement de Kinshasa.
Le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la RDC, Martin Kobler vient de séjourner à New-York où il a présenté devant le Conseil de sécurité le bilan de la Monusco dans son effort de maintien de la paix en RDC. D’une manière générale, la mission onusienne conduit à bien ses opérations militaires en s’appuyant sur les FARDC. Des progrès notables ont été jusque-là réalisés dans le cadre des actions militaires conjointes qui ont débouché notamment sur la neutralisation en partie des Forces révolutionnaires patriotiques de l'Ituri (FRPI).
Ce groupe armé très actif à l’Est de la RDC a vu sa capacité de nuisance être fortement réduite ... Lire la suite
Au deuxième jour des travaux du dialogue national inclusif ouvert lundi à Sibiti, les participants ont amorcé, sous la présidence d’André Obami Itou, l’examen des points inscrits à l’ordre du jour par le règlement intérieur de leurs assises. Le point de mire de la journée du mardi a été cependant la mise en place des deux commissions de travail dont les dirigeants, Germain Mounkassa et Martin Bissila, ont été désignés.
Conformément aux deux problématiques essentielles de ce dialogue national, la gouvernance électorale et la réforme des institutions, les deux commissions vont, chacune, plancher, au cours de ces deux jours, sur chaque sous-thème, avant de rendre leurs rapports, en plénière, respectivement mercredi et jeudi, selon le calendrier des travaux.
Ainsi, les plus de 500 participants ont été répartis en deux commissions dont la première, chargée ... Lire la suite
L’écrivain, sociologue et homme politique congolais, Côme Mankassa est mort le 14 juillet, à Paris, en France.
Né le 28 avril 1936, il fait ses études à l’École laïque de Bacongo. Devenu instituteur, il sera ensuite directeur d’école. Il devient journaliste après des études à l'école de journalisme de Lille (France). Persévérant, Côme Mankassa embrasse la sociologie à l'École des hautes études en sciences sociales (Paris) où il soutiendra un doctorat d’État qui lui ouvre les portes de l'Université Marien-Ngouabi de Brazzaville.
Au plan politique, Côme Mankassa était président de l’Union congolaise des républicains (Ucr). Il avait été reçu, le 4 juin dernier à Brazzaville, par le chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso, lors des consultations nationales.
Entre la poursuite du processus électoral en cours et la mise en place d’une nouvelle architecture institutionnelle par le biais d’une transition sans remettre en cause la légitimité du chef de l’Etat, la RDC est appelée à choisir ce qui lui irait le mieux.
Plus les jours s’égrènent, plus le ciel politique congolais tend à s’assombrir. De sorte qu’on ne sait plus exactement de quoi demain sera fait, et si la série des scrutins attendus entre 2015-2016 auront effectivement lieu. Le doute persiste dans l’imaginaire collectif eu égard au peu d’empressement dont fait montre le gouvernement dans l’accompagnement du processus électoral. Le dernier coup d’estocade lui asséné a consisté en la récupération par le gouvernement des prérogatives de la Céni dans l’élection des gouverneurs des nouvelles provinces en gestation. Asphyxiée financièrement, la ... Lire la suite
La déclaration de l’Association pour la reconstruction et le développement social (ARDSP) sonne comme une complainte au regard des divergences nées de la convocation du dialogue national à Sibiti du 13 au 17 juillet courant.
C’est pour sensibiliser les membres de son association aux enjeux de l’heure que Didier Clotaire Boutsindi les a réunis à Brazzaville. En toile de fond : les vertus du dialogue, l’intérêt de préserver l’unité et la paix. Le disant, il est revenu sur la célèbre phrase du chef de l’État à travers laquelle le président de la République « avait remis le Congo entre les mains de Dieu ».
Après avoir fait le tour d’horizon de l’actualité nationale, les membres de l’ARDSP ont publié une déclaration dans laquelle ils exhortent les 500 participants aux assises de Sibiti de « faire preuve de sagesse, de maturité et ... Lire la suite