Politique
L’opposition qui juge que les élections ne peuvent se tenir dans les délais fixés, menace de boycotter les séances plénières consacrées à ce texte.
À peine qu’elle vient de s’ouvrir, la session extraordinaire du Parlement convoquée du 4 juillet au 2 août est déjà gangrenée par une forte tension qui risque de compromettre son bon déroulement. La matière essentielle, à savoir, le projet de loi portant sur la répartition des sièges aux élections municipales et provinciales, est loin de recueillir l’adhésion des députés et sénateurs. L’opportunité de débattre de ce texte de loi dont la première version avait été rejetée pour incohérences quant à son contenu, est au centre d’une vive controverse. Alors que l’adoption de ce projet de loi est censée déblayer le terrain dans la perspective de la tenue des élections municipales et provinciales ... Lire la suite
Mettant les politiques congolais en garde contre toute « cacophonie mortelle », le Cercle de réflexion pour la promotion des pensées et ambitions positives a, dans une déclaration rendue le 4 juillet à Brazzaville, explicité la quintessence de la réforme des institutions.
La réforme des institutions constitue, avec la gouvernance électorale, les deux grands thèmes du dialogue national inclusif annoncé par le président Denis Sassou N’Guesso du 11 au 15 juillet au Congo. Mais, contrairement à la question des élections, celle relative à l’avenir des institutions soulève des passions. Nombreux dans l’opposition politique nationale y voient une brèche en vue du maintien au pouvoir de l’actuel chef d’État.
Selon le cercle de réflexion dirigé par l’avocat Anatole Elenga, il faut plutôt s’en tenir au contenu de cet énoncé. Il s’agit, explique son ... Lire la suite
Après le département de la Bouenza, le Club perspectives et réalités (CPR) a poursuivi la mise en place de ses organes dirigeants le 05 juillet à Djambala. Le bureau du CPR du département des plateaux a été ainsi installé en présence du président du parti, Aimé Hydevert Mouagni.
Dès son arrivée à Djambala, le président du CPR a d’abord rendu une visite de courtoisie aux notables du département, qui lui ont souhaité la bienvenue dans la localité avant de s’adresser à ses militants.
Dans son propos, Aimé Hydevert Mouagni, comme dans la Bouenza, est revenu sur le message de paix, de l’unité nationale, du refus du repli identitaire, de la violence et bien d’autres antivaleurs qui freinent l’avancée du pays.
Parlant du dialogue national inclusif annoncé par le chef de l’Etat, ce dernier a déclaré que celui-ci est une bonne ... Lire la suite
Après la fronde des militants des arrondissements 6 Talangaï et 9 Djiri, le Mouvement pour la solidarité et le développement (MSD) a tenu sa convention nationale, le week-end dernier à Brazzaville. Blanchard Oba dénonce une « trahison».
En effet, reconnaît René Serge Blanchard Oba, le MSD fait face à une crise interne majeure. La convention nationale du parti, tenue le vendredi 3 juillet, visait à combler les vides laissés par les frondeurs, à redynamiser le parti et à apporter aux « fidèles » un nouvel élan. « Le MSD devra s’assumer en tant que parti », a déclaré le président Blanchard Oba.
Parlant des frondeurs, le leader du MSD a fait savoir que lorsqu’on adhère à un parti politique ou à une idéologie politique, on doit se soumettre aux décisions du groupe. À en croire Blanchard Oba, les défections des cadres de son parti qui regorge ... Lire la suite
Le Conseil national de la jeunesse du Congo (Cnjc) s’est indigné, le 03 juillet à Brazzaville, suite à la non prise en compte des organisations juvéniles dans le comité d’organisation du dialogue national sans inclusif.
« Nous pensons qu’un pays ne peut se réunir pour discuter de son avenir sans la jeunesse. Ceci ne doit pas être interprété comme étant un conflit intergénérationnel mais plutôt la volonté des jeunes à apprendre », s’est révolté Bersol Exaucé Ngambili Ibam, président du Cnjc.
Si tant est vrai que la jeunesse représente un taux de 70% de la population congolaise, manquer cette occasion est pour le président de cette organisation : « une manière de les exclure à faire école auprès des aînés ».
Il s’est également appuyé sur les recommandations de la Charte africaine de la jeunesse qui stipule entre autres que : « toutes ... Lire la suite
Dans une déclaration rendue publique le 03 juillet à Brazzaville, la Convention pour l’action, la démocratie et le développement (CADD) a mis fin à son appartenance au Rassemblement pour la majorité présidentielle (RMP).
Pour justifier cette décision, Alain Marius Ngoya Kessi, secrétaire général de la Cadd, évoque les manœuvres et décisions inconstitutionnelles dont le RMP est le principal instigateur. Pour ce faire, la Cadd a invité ses membres appartenant encore au Parti congolais du travail à une réunion de clarification. Le choix fait, dit l’orateur, est celui de la raison et non de la déraison.
Abordant la question du dialogue annoncé par le président de la République, la cadd a dit ne pas participer à cette rencontre. Pour la Cadd, sa participation à cette rencontre n’est "ni une exigence morale, ni une obligation politique". Et d'expliquer aussi ... Lire la suite
Cette exigence fait partie des préalables posés par l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), pour sa participation au dialogue national. Le premier secrétaire de ce parti d’opposition, Pascal Tsaty Mabiala a réagi à cet effet, le 3 juillet à Brazzaville, à l’ouverture des travaux du congrès constitutif des femmes de son organisation.
« Le dialogue, pour le Parti congolais du travail et son président, est un simple mot pour distraire l’opinion. En effet, ceux qu’ils ont organisés antérieurement n’ont jamais produit le progrès, ni la compréhension mutuelle, ni l’apaisement. Autrement dit, on ne serait pas aujourd’hui en train d’exiger la gouvernance électorale ! L’Upads est un parti de dialogue. Il l’a démontré à maintes reprises et à toujours pris part aux dialogues, parfois au risque de scission en son sein. Cependant, ... Lire la suite
En réaction au message du chef de l’Etat du 30 juin dernier annonçant la tenue d'nn dialogue national inclusif, la fédération Brazzaville de la Dynamique citoyenne « Po na Ekolo » a, dans une déclaration datée du 3 juillet, apprécié et approuvé l’initiative prise par le chef de l’Etat.
Le Président fédéral de ce mouvement Michel Okongo Otéré a relevé que « le dialogue dans notre culture, notre "mbongui" légendaire est le cadre idéal pour que les filles et fils du pays échangent en toute sérénité sur les questions d’intérêt général. » . Paraphrasant le chef de l’Etat, celui-ci a ajouté: « le dialogue chez nous, dans nos traditions, est porteur de progrès, de compréhension mutuelle et d’apaisement. Ce ne sont pas de simples mots ».
Ce dialogue, poursuit la déclaration de la Dynamique "est un cadre où les congolais ... Lire la suite
Pour André Guy Edmond Loemba, administrateur- maire de l’arrondissement 3 Tié-Tié de la ville de Pointe-Noire, la tenue de ce dialogue national sans exclusive du 11 au 15 juillet prochains, comme annoncé par le président de la République, permettra aux Congolais de prendre des décisions allant dans le sens de l'unité et la reconstruction du pays.
Réagissant au message du chef de l’État, l’Administrateur- maire a voulu marquer sa satisfaction quant à la tenue de ce dialogue. «Nous avons pour actualité, depuis plus d’un an, le changement ou non de la Constitution. Le président de la République en sa qualité de chef de la nation et de chef de l’Etat était en droit de trancher pour permettre aux Congolais d’aller parler entre eux et de prendre des décisions qui pourront contribuer à la paix et la tranquillité», a-t-il estimé.
Pour lui, ce dialogue ... Lire la suite
Après la sortie officielle de la plateforme républicaine des associations de paix et de développement du Congo le 21 juin dernier, Joseph Christian Ndzinga Boubanga, président de cette structure a animé une conférence de presse le 2 Juillet à Pointe-Noire pour éclairer l’opinion sur leur démarche. Il s'est également prononcé sur les différents sujets en débat dans le pays, à savoir le changement ou non de la Constitution mais surtout sur l’adresse à la nation du chef de l’État du 30 juin dernier.
D’emblée, Joseph Christian Ndzinga Boubanga, parlant de la plate-forme qui compte 43 associations a dit : « nous avons créé la plateforme pour participer de manière active à l’expression de la vie politique nationale. Quand dans un pays, il y a des contingences qui font que des points de vue soient divergents c’est à ce moment que les uns et les ... Lire la suite