Politique
Le président de la Chambre basse du parlement a affirmé, le 11 janvier, lors d’un échange de vœux de Nouvel An, que la rigueur au travail sera de mise en 2018 et seuls ceux qui seront présents dans l’hémicycle auront droit aux émoluments.
Le président de l’Assemblée nationale s’est montré sévère à l’endroit des députés, en arguant que les déserteurs ou contrevenants payeront le plus lourd tribut, avec rétention des émoluments et indemnités.
Une manière pour Isidore Mvouba de mettre la puce à l’oreille des élus du peuple qui ne siègent jamais ainsi qu’à leurs collaborateurs qui émargent allégrement sans travailler.
« Je rappelle au premier secrétaire et aux présidents des groupes et commissions parlementaires, que seuls ceux qui travaillent ont droit au salaire. Le temps est venu où a droit au salaire celui qui a travaillé. Pour notre ... Lire la suite

Un membre de la toute puissante Agence nationale de renseignements congolaise (ANR) a été tué et décapité dans la nuit du 9 au 10 janvier dans la région du Kasaï, dans le centre de la République démocratique du Congo, par des présumés miliciens opposés au pouvoir de Kinshasa, selon des sources locales.
La région traverse un regain de tension après une accalmie dans les violences qui ont commencé en septembre 2016 après la mort d'un chef local. « Aux environs de 21 h (19 h00 GMT), des miliciens armés de machettes et de calibres 12, portant des bandeaux rouges autour de la tête sont entrés dans le village de Kalamba. Ils ont attaqué la maison d'un agent de l'ANR. Ils l'ont tué avant d'incendier sa maison », a rapporté à l'AFP Jacob Pembelongo, administrateur du territoire de Mweka, dans la province du Kasaï.
La victime "a été décapitée et son corps jeté ... Lire la suite

Le secrétaire général de l’ONU invite toutes les parties prenantes au processus électoral (majorité, opposition et société civile) à renouer avec l’esprit de dialogue et de compromis qui avait présidé à la signature de l’accord du 31 décembre 2016.
La situation en RDC préoccupe au plus haut point le secrétaire générale de l’ONU, Antonio Guterres, qui redoute qu'à peine reportées, les élections dans ce pays soient à nouveau compromises. Ses appréhensions, il les a exprimées dans un rapport présenté le 10 janvier devant le Conseil de sécurité. Sans ambages, Antonio Guterres a fait part de sa crainte de voir la RDC rater à nouveau son rendez-vous avec l’histoire, le 23 décembre prochain. Et pour cause ? Le climat politique ne rassure guère avec ses « fractures profondes qui divisent la classe politique et la société civile » découlant du ... Lire la suite

Alors que la Belgique a décidé de réorienter son aide de vingt-cinq millions d’euros vers les ONG locales congolaises, le porte-parole du gouvernement a déclaré ne pas être au courant d’une telle aide, d’autant plus que l’ancienne métropole gèle depuis belle lurette ses appuis financiers en faveur de la RDC.
La dernière décision prise par les autorités belges de revoir les contours de la coopération bilatérale entre leur pays et la RDC continue d’alimenter la chronique politique dans la sphère étatique. Comme au plus fort de la crise belgo-congolaise des années Mobutu ayant conduit à une rupture diplomatique, les autorités des deux pays ne ratent plus une seule occasion pour se « tirer dessus ». L’escalade verbal a pris une mauvaise pente faisant redouter une rupture qui ne profitera nullement aux deux pays et à leurs peuples. Des réactions dans ... Lire la suite

L’ancienne métropole compte orienter ses interventions financières au profit de l'aide humanitaire et d'autres initiatives vers les organisations locales de développement, en lieu et place du gouvernement congolais en attendant l’organisation des élections prévues pour décembre 2018.
Entre la Belgique et son ancienne colonie, le torchon brûle. À la base, le compte-rendu de la réunion de la commission des relations extérieures de la Chambre des représentants belges, tenue le 10 janvier à Bruxelles sur la situation en RDC. Une réunion à huis clos qui s’est articulée sur l’audition du vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynder, et du vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo. Les deux officiels étaient tenus d’éclairer la lanterne des députés belges sur la situation ... Lire la suite
A l’issue de sa réunion tenue le 8 janvier à Brazzaville, le directoire du Centre démocratique troisième force (Acrotere) a apprécié les récents messages du président de la République devant les parlementaires, les diplomates et les forces vives de la nation.
Les membres de l’Acotere affirment avoir trouvé dans les discours du chef de l'Etat des réponses aux préoccupations qu’ils ont abordées dans leur déclaration du 8 décembre 2017. Ils se sont réjouis de la signature de l'accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités entre le gouvernement et les représentants du pasteur Ntoumi, le 23 décembre.
Par ailleurs, les membres de l’Acrotere félicitent le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, pour son engagement à faire que les opérations liées à la sortie de crise se déroulent dans la plus grande transparence, avec l’accompagnement ... Lire la suite

Au terme de son conclave en décembre dernier, le Mouvement pour le renouveau (MR) de Clément Kanku Bukasa wa Tshibuabua a tablé sur sa redynamisation et sa restructuration en vue de sortir de la léthargie dans laquelle il est plongé.
«Nous saluons le travail sans complaisance abattu par les trois commissions du conclave de notre cher parti, le Mouvement pour le renouveau. Les résolutions du conclave sont une interpellation pour chacun des membres et que ceux-ci s’en approprient. Le Mouvement pour le renouveau ne peut pas être le dernier des partis après les élections. Nous devons nous préparer en conséquence. Que chacun de nous propage les résolutions du conclave », a déclaré Me Lucien Isekemanga, secrétaire général du MR, dans son mot de circonstance à la conclusion des assises, organisées du 7 au 30 décembre 2017 au siège du parti situé sur l’avenue ... Lire la suite

L'organisation des élections crédibles sur la base de principes de bonne gouvernance, c'est la condition émise par l'administration belge pour conclure un nouveau programme bilatéral avec la RDC.
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, et le vice-Premier ministre et ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo, ont donné le point de vue de leur pays au cours d'une réunion de la Commission belge des relations extérieures de la Chambre, à Bruxelles. Il sont intervenus à huis clos, le 10 janvier, pour expliquer la politique belge à l'égard de la RDC.
Dans leurs exposés, ils ont promis un nouveau programme bilatéral de coopération avec les autorités congolaises. Mais ce programme ne pourra être conclu qu’après l’organisation des élections crédibles, sur la base des principes de bonne gouvernance. Quant à ... Lire la suite

Il est reproché à l'Eglise catholique de mettre les fidèles dans la rue comme moyen de pression pour amener le pouvoir à respecter les accords de la Saint-Sylvestre.
Les Églises autochtones traditionnelles Ngunza Peve Ya Longo ont été reçues en audience par les ministres de l'Aménagement du territoire et rénovation de la ville, Félix Kabange Numbi, et de l'Urbanisme et habitat, Joseph Kokonyangi. Au cours de son échange avec les deux membres du gouvernement, la délégation a dénoncé la manipulation de la population par certaines églises qui prétendent faire respecter l'accord politique de la Saint- Sylvestre.
Pour le porte-parole des églises autochtones, l'ambassadeur Mangelesi Lubasa, il n'est pas possible de tolérer les appels aux marches et à l'utilisation des églises comme moyen de pression politique.'' Nous sommes venus dire que nous ne sommes pas ... Lire la suite
Selon un rapport de la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi), la communauté internationale a consacré au Sahel environ 4 milliards $ en aide en 2014 contre 1,5 milliard en interventions militaires diverses.
Paris aurait tendance à donner la priorité à la sécurité par rapport au développement, dans ses interventions au Sahel, estime l’étude. Ainsi, en 2014, la France a octroyé plus de 241 millions $ en aide bilatérale aux cinq pays membres du G5 Sahel, approximativement 190 millions de contribution au système multilatéral et 652,9 millions en interventions militaires.
Ce qui veut dire que 60 % des fonds alloués par la France à la région vont à la "sécurisation", contre 40 % pour le développement. Les pays de la région ont également beaucoup investi dans la lutte contre les groupes armés. En ce qui ... Lire la suite