Société
Femme de caractère à la tête de la FCRM depuis cinq ans, Francine Ntoumi nous livre sa vision de la recherche médicale en Afrique et au Congo en particulier. Un tour d’horizon avec la place de la femme en filigrane
Les Dépêches de Brazzaville : Quel est l’état de la recherche en général et de la recherche biomédicale en particulier en Afrique ?
Francine Ntoumi : Le dynamisme de la recherche est évalué par des indicateurs tels que les publications et les brevets. En ce qui concerne la recherche biomédicale, qui est mon domaine, le continent africain porte le plus lourd fardeau de la maladie dans le monde, mais c’est aussi le continent qui investit le moins dans la recherche, le développement et l’innovation. Un certain nombre d’initiatives internationales, régionales, panafricaines (par exemple le plan d’action d’Accra, la déclaration d’Abuja de 2001) ... Lire la suite
Le deuxième forum des femmes francophones consacré aux « Femmes actrices du développement » est l’occasion de rappeler le rôle fondamental des femmes dans le développement et la paix, et la nécessité de soutenir davantage les femmes comme force motrice du changement.
Les filles et les femmes doivent avoir les moyens de jouer pleinement leur rôle dans la société, et le moyen d’y parvenir, c’est par l’éducation et la formation. Investir dans l’éducation des filles, c’est investir dans le développement durable de toute la société, car l’éducation des filles est synonyme de lutte contre le chômage, de santé maternelle et infantile, d’inclusion, d’estime de soi, de réduction de la pauvreté, comme le démontrent l’une après l’autre les études internationales.
Au moins 57 millions d’enfants restent non scolarisés dans le monde, dont la ... Lire la suite
Les Dépêches de Brazzaville : Pourquoi la tenue de ce Forum des femmes à Kinshasa ?
Yamina Benguigi : Dès ma prise de fonction, j’ai fait le constat que les droits des femmes francophones régressaient et que dans tous les conflits, leur intégrité et leur dignité étaient menacées. J’ai constaté que dans certains pays de l’espace francophone, des femmes sont en perte de droit ; d’autres sont utilisées comme armes de guerre dans les conflits armés ; pour d’autres encore, l’accès à l’éducation est interdit ; d’autres, enfin, ne bénéficient pas des droits à la santé et à l’égalité.
Ce forum est né d’une indignation. Les acquis des femmes ne seront jamais des acquis. Il ne peut pas y avoir de démocratie, de développement et de paix sans l’action et la participation des femmes à tous les niveaux, car le statut des femmes est le baromètre ... Lire la suite
LDB : Vous êtes à la tête de la Fondation Tattali-Iyali. Quelles sont les actions développées par votre Fondation ?
La Fondation Tattali-Iyali s’investit depuis sa création dans la recherche du bien-être des populations nigériennes, en particulier des femmes et des enfants, à travers des actions concrètes. Ces actions ont porté, entre autres, sur l’appui au développement d’activités génératrices de revenus pour les femmes et la promotion de la santé maternelle et infantile à travers des appuis aux services de santé en produits et équipements pour sécuriser les accouchements. La Fondation Tattali-Iyali s’emploie également à rendre plus efficace et plus effective la gratuité des soins aux femmes enceintes et aux enfants de 0 à 5 ans. D’autres types d’appuis sont mis en œuvre dans le cadre de la prise en charge de la malnutrition et de la ... Lire la suite
Femme de tête et de cœur engagée dans le domaine social, la première des congolaises, Antoinette Sassou Nguesso, a répondu aux questions des Dépêches de Brazzaville à la veille du Forum Mondial des femmes francophones. L’occasion de passer en revue le bilan des actions menées avec sa fondation Congo Assistance et la situation des femmes et des jeunes filles congolaises.
Les Dépêches de Brazzaville : Vous êtes très engagée au travers de votre fondation dans la lutte contre le VIH-sida, la drépanocytose, le paludisme et le cancer. Quels progrès avez-vous pu observer dans ces différents domaines ?
Antoinette Sassou-N’Guesso : Prenons les pathologies une à une et observons, depuis que ma Fondation s’est engagée dans ces combats, le chemin que nous avons parcouru. Le VIH et le sida ont bénéficié d’une mobilisation planétaire, vu les périls que ... Lire la suite
La rencontre organisée les 26 et 27 février au palais des Congrès de Brazzaville, en marge de la 3e édition de la Conférence générale de la jeunesse, a été un haut lieu de questions et réponses entre la jeunesse congolaise dans toutes ses sensibilités et sept membres du gouvernement présents dans la salle
Loin d’être un monologue, le dialogue intergénérationnel initié par le ministère de la Jeunesse et de l’Éducation civique a permis d’une part à certains ministres de présenter leurs politiques en faveur de la jeunesse et d’autre part, aux jeunes de poser des questions concernant la vie nationale, surtout leurs problèmes. Les problèmes ? Il s'agit essentiellment de l'emploi, de l’éducation et de la formation. Au-delà, les jeunes ont interpellé les minisitres sur l’urbanisation, le financement de l’action des églises, le transport dans les ... Lire la suite
Les travaux de remise en état de ce bac ont duré cinq mois pour un coût total d’environ 150.000 euros sur financement de la Coopération belge via le Programme de réhabilitation des pistes au Congo, (Prepico 3), dans son volet bacs.
Depuis le 19 février 2014, le bac Kisangani 3 immatriculé A 23678 est de nouveau opérationnel au point de passage bac Kisangani sur le fleuve Congo. Ceci grâce au financement de la Coopération belge via le Programme de réhabilitation des pistes au Congo, (Prepico 3), dans son volet bacs. La cérémonie de remise et d’inauguration du bac a eu lieu le 19 février en présence du vice-gouverneur de la Province Orientale, du ministre provincial de la Fonction publique, travail et prévoyance sociale, mobilité et voies de communication, des députés provinciaux, de la CTB, des agents et cadres de l’Office des routes ainsi que d’autres ... Lire la suite
Parmi les moyens de lutte contre le paludisme pour ce qui est de la prévention de cette maladie qui touche plus les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceinte, l’utilisation de la moustiquaire imprégnée d’insecticide demeure en bonne place.
Pour ce faire, le gouvernement congolais avec l’appui de ses partenaires dont l’Association de santé familiale milite pour que chaque ménage puisse au moins dispose de cette moustiquaire pour se protéger contre le paludisme ou la malaria.
Après la distribution des moustiquaires imprégnées d’insecticide dans la ville de Kinshasa, c’est le tour de la province orientale. Plus de cinq millions de moustiquaires imprégnées d’insecticide vont bientôt être distribuées dans cette province pour un coût total de près de vingt-cinq millions de dollars américains.
C’est le coordonnateur national du suivi et ... Lire la suite
La 3e Conférence générale de la jeunesse, organisée à Brazzaville du 25 février au 1er mars, a permis des échanges directs entre les participants qui n'étaient que des jeunes et quelques membres du gouvernement invités pour la circonstance. Au cours de ce dialogue intergénérationnel, initié en marge des travaux, les jeunes ont interpellé le ministre des Affaires foncières et du Domaine public, Pierre Mabiala, sur la situation de l'ancien dépôt du CFCO, victime d'une occupation par certaines autorités du pays.
L’occupation du dépôt du Chemin de fer Congo Océan (CFCO), dans ce quartier appelé "Cent-fils" à Mpila ; les décisions prises récemment à Sibiti, dans la Lékoumou pour la protection du domaine de l’État ; la situation de l’hôtel Panorama, etc., telles sont, entre autres, les sujets ayant interpellé la jeunesse congolaise réunie au ... Lire la suite
Élu le 28 février à la tête d’un bureau exécutif national de cinq membres pour un mandat de deux ans, à l’issue de l’assemblée générale qui s’est tenue à Brazzaville, le nouveau président de l’Ordre des architectes du Congo (OAC) s’est fixé six principaux objectifs
Antoine Bokolojoué succède à Camille Itoua-Gatsé. Sa priorité : redorer l’image de l’architecte comme acteur de l’aménagement. Selon lui, il va falloir reformer l’ordre et remettre l’architecte au cœur de l’aménagement et du développement du pays. « Vous savez que notre pays est en ébullition de reconstruction, malheureusement l’architecte congolais ne trouve pas sa place dans cette ébullition. L’architecte est par principe le principal acteur au niveau de l’aménagement », a-t-il expliqué.
Il entend aussi lutter contre les faux architectes en essayant de faire en ... Lire la suite