Journée mondiale du cœur : pleins feux sur les accidents et maladies cardio vasculaires (AVC)Mardi 30 Septembre 2014 - 21:00 À l’occasion de la Journée mondiale du cœur, célébrée le 29 septembre de chaque année, plusieurs activités ont eu lieu dans le pays. Elles étaient organisées par l’Ong Afrique sans frontières que dirige Léonie-Charlotte Essesse.
Interrogés, Geoffroy Charles Koubemba neurologie –neurophysiologiste, chef de service de neurologie et Aloise Macaire Bani, cardiologue, spécialiste en cardiologie et maladies vasculaires à l’hôpital général de Loandjili édifient la population sur ces maladies. Le manque de sensibilisation et d’information accroit les accidents et maladies cardio vasculaires Selon le Dr Geoffroy Charles Koubemba, les accidents cardio vasculaires transforment l’homme valide en un homme invalide. Le régime alimentaire est l’une des principales. Les autres causes sont la tension artérielle, le diabète, l’obésité, la prise de poids brutale. Les premiers facteurs étant l’hypertension artérielle qui devient une pathologie. « De 2008 à 2014, 1457 accidents vasculaires cérébraux ont été enregistrés au service de neurologie de l’hôpital général de Loandjili (accidents vasculaires cérébraux hémorragiques et les accidents vasculaires ischémiques) », a-t-il précisé. Pour le Dr Geoffroy Charles Koubemba, la population ne doit plus hésiter à amener les patients à l’hôpital après les premiers signes (changement brusque de l’état de santé avec incidence sur les mouvements, la brouille de la vue amenant des troubles de langage, les maux de tête sans fièvre). « À l’apparition de ces signes, il faut amener le patient aux urgences de l’hôpital général de Loandjili qui dispose depuis 6 ans de l’unique service de neurologie doté d’un scanner, un appareil qui diagnostique les accidents vasculaires cérébraux. C’est l’unique service de neurologie pour les quatre départements que sont le Niari, la Bouenza, le Kouilou et Pointe-Noire. Aux parents d’amener les patients à l’hôpital au lieu de les conduire dans les cabinets non ou peu équipés ou chez les tradi thérapeutes », a-t-il lancé. Les habitudes alimentaires et le manque d’exercices physiques indexés
Les diagnostics faits à Brazzaville révèlent que 35 à 40 % de la population souffrent de l’hypertension artérielle. Concernant les cardiopathies embolygènes (présence d’un caillot dans le sang), au service de cardiologie de l’hôpital général de Loandjili par exemple, il a été noté une prévalence de 19 %. Quant aux cardiopathies dilatées plus connues sous le nom de gros cœur, prés de 3,96 % des consultés dans cet hôpital en souffrent. Le médecin a ensuite attiré l’attention de la population à réagir promptement à l’apparition des signes tels la grippe, les douleurs du thorax, la fièvre, les étouffements, le manque d’appétit, les vomissements, les sifflements des oreilles accompagnées des céphalées brusques, l’hypertension artérielle. « L’hypertension artérielle représente tout cet ensemble qui provoque les maladies cardio vasculaires. Si on arrive à maintenir l’hypertension artérielle, on arrivera à maintenir les maladies cardio vasculaires (AVC) » a t-il conclu.
Hervé Brice Mampouya Légendes et crédits photo :Photo 1:Léonie- Charlotte Essesse, présidente d' Afrique sans frontières entourée des Dr Bani et Koubemba
Photo 2: Un dépistage de la tension artérielle
Crédit photos "Adiac"
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