Zone industrielle de Maloukou: quatre usines déjà en production expérimentaleJeudi 15 Janvier 2015 - 12:45
Le ministre Jean Jacques Bouya était accompagné du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique centrale, Abdoulaye Bathily, en séjour de travail à Brazzaville. Le responsable onusien, qui a été reçu par le chef de l’État Denis Sassou N'Guesso peu avant, tenait non seulement à se faire une idée réelle du complexe industriel de Maloukou Tréchot, mais surtout de mesurer la nature et la qualité d’investissements que le Congo met en place pour son développement. Constat, sur les seize usines ainsi que les quatre entrepôts prévus, sont d’ailleurs toutes installées, du point de vue technique. En effet, les deux responsables ont visité essentiellement les quatre unités, déjà toutes en phase de production expérimentale. Il s'agit notamment des usines de fabrication des tôles où tout fonctionne déjà normalement et les premiers produits déjà disponibles sont d’ailleurs appréciés par tous. Cette unité qui fabrique toutes les qualités de tôles, a une capacité de production mensuelle de 300 tonnes, soit 3600 tonnes de tôles par an. Ensuite, la délégation s’est rendue à l’usine de fabrication de tuyaux PVC, laquelle est aussi déjà en production expérimentale. Elle produit les tuyaux PVC de toutes dimensions, avec une capacité de production annuelle estimée à 3600 tonnes, soit 300 tonnes le mois. Très impressionnée, la délégation a poursuivi sa ronde à l’usine de rotomoulage, spécialisée dans la fabrication des objets en plastique. Cette usine fabrique déjà des réservoirs et/ou tonneaux de 3000 litres. Les produits peints parfois aux couleurs nationales s’utilisent déjà dans le cadre du projet Eau pour tous dans les zones rurales du pays. Cette unité produit aussi des poubelles, des cuvettes et plein d’autres produits plastique. Jean Jacques Bouya et sa suite ont aussi visité l’usine de fabrication de poutre à béton, elle aussi est actuellement opérationnelle. Cette unité est spécialisée dans la fabrication des petits bétons préfabriqués. Pour finir, les deux responsables et leurs collaborateurs sont allés toucher du doigt la fabrication de fils électriques, ainsi que la fabrication des carreaux et de briques cuites. Deux unités de production fin prêtes qui n'attendent plus que le démarrage. «Je suis très ravi de visiter cette importante cité industrielle de Maloukou. Mon mandat en tant que représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique, n’est pas seulement lié aux questions de paix et de sécurité, mais également à l’intégration économique. Car, on ne peut pas parler de paix et de sécurité sans développement économique. À voir ce qui se développe ici, on peut dire que le développement économique du Congo, sur le plan social est de mise, avec tous les éléments des bâtiments et travaux publics qui se fabriquent ici », s’est réjoui Abdoulaye Bathily. Un tour éclair au stade olympique de Kintélé De passage, la délégation a marqué une escale au chantier de construction du nouveau stade olympique de Kintélé, question de constater le niveau d'exécution des travaux. Laquelle infrastructure sportive abritera le cinquantenaire des Jeux africains de septembre prochain. Tour à tour, ils ont visité le stade en construction d’une capacité d’accueil de près de 70.000 places ; le Palais des sports et/ou gymnase de 1046 places, ainsi que le complexe nautique d’environ 2000 places. D’après les techniciens rencontrés sur place, dans l’ensemble, les travaux sont déjà exécutés à près de 72 % et les délais seront tenus car, le complexe sportif sera prêt dès le mois de juin prochain ce, à la grande satisfaction du ministre Jean Jacques Bouya. «Nous sommes confortés par la présence du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, pour ne pas être pris au piège comme le commun de mortel qui pense que les Nations unies c’est simplement pour gérer et prévenir les conflits. Alors que les Nations unies ont aussi la responsabilité de voir comment chaque Etat et chaque région assure son développement », a-t-il conclu. Firmin Oyé Légendes et crédits photo :Un échantillon de réservoirs en plastiques produits à l'usine de Maloukou (photo adiac)
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