Vie associative : La CAUPDC dit « oui » au changement de la constitutionLundi 18 Mai 2015 - 19:45 A la faveur d’un point de presse qu’elle a tenu le 18 mai à Brazzaville, la Coalition des associations unies pour la paix et le développement du Congo (Caupdc) a réitéré son appel en faveur du changement de la Constitution du 20 Janvier 2002 tout en souhaitant que la nouvelle soit écrite en langues nationales de notre pays et vulgariser dans les écoles, les marchés, les hôpitaux et autres lieux publics, même sous la forme chantée par les artistes S’adressant à la presse à cette occasion, la présidente de cette plateforme de la société civile, Marie-Thérèse Laurentine Milongo a porté plus de précision sur les sons de cloches évoqués dans son allocution du 12 avril dernier à l’occasion de la sortie officielle de cette association. Sur le dialogue par exemple, celle-ci a fait savoir que notre société souscrit à la démarche. Cependant, les propos tenus par les politiques aujourd’hui, prêtent à confusion. Dès que ce dialogue sera lancé, il risquera d’être un sujet à problèmes, a-t-il souligné. Par ailleurs mal préparé, il constitue un piège qui entrainera des conflits. Il risque d'être une source de lutte armée pour notre pays. Alors que l’objectif est d’éviter les conflits. La disposition des cœurs compte beaucoup pour un dialogue, a-t-elle réaffirmé, même si on ne fait pas de politique avec le cœur. Mais l’absence de cœur nous a déjà conduits aux guerres. Pour la présidente de la Caupdc, Le dialogue doit se poursuivre dans tous les départements du Congo, à tous les niveaux et il doit également prendre en compte la situation des Congolais à savoir les pauvres, les veuves, les orphelins, les mutilés de guerre, les aveugles, les autochtones, les handicapés, les sans-abris, les sans-emplois les sans voix et autres. Pour Marie-Thérèse Milongo, personne ne doit se substituer au chef de l’Etat ni semer du désordre autour de son mandat avant qu’il ne s’achève. Car, a-t-elle renchéri, comme dans un match de football, c’est lui l’arbitre central et c’est à lui seul de canaliser sans aucune pression toutes les opérations pour le bien du Congo. Pour asseoir sa pensée, elle a ainsi appelé à la création d’un conseil traditionnel national qui sera le « mbongui du Congo » où seront gérés les problèmes des Congolais. Abordant la question du référendum, elle a signifié que ce dernier constitue la démarche la plus démocratique. Car la démocratie est le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple. Elle nous offre une démarche sage et adaptée, a-t-elle indiqué. Aucune autorité ne doit être au-dessus du peuple. Seul le peuple doit décider et ce qu’il décide devient une loi inviolable. Elle a terminé son propos en déclarant que la paix au Congo est une responsabilité de tous, un bien que chaque Congolais doit préserver, en évitant des discours incendiaires.
Jean Jacques Koubemba Notification:Non |