Education civique : le Mojecra invite les Congolais au respect des principes du vivre ensembleMercredi 24 Juin 2015 - 18:15 Pour attirer l’attention des Congolais sur la nécessité de respecter certaines vertus morales et qualités sociales qui renforcent le vivre ensemble sans heurt dans un pays, le président du Mouvement des jeunes congolais pour la réflexion et l’analyse ( Mojecra), Daniel Oba a animé au siège de son association, une conférence débat sur le thème, « le vivre ensemble : un capital social des temps nouveaux ». Cet échange avait pour objectif d’encourager les citoyens congolais à travailler pour le développement communautaire, à vaincre les barrières ethniques, en vue de créer une société fraternelle capable de garantir une paix durable dans le pays. Parlant des principes réels du concept du vivre ensemble, l’orateur a signifié que cette notion est un capital social de reconnaissance et de respect des valeurs républicaines et une évidence des temps nouveaux. Car, il traduit un sentiment clé d’être en harmonie avec les autres, malgré la diversité culturelle ; facilite l’intégration, la cohésion sociale et le progrès d'un pays. Selon Daniel Oba, pour éviter tout comportement orienté vers l’inertie, l’agressivité et la régression de la nation, la connaissance et l’observation des principes de la citoyenneté sont nécessaires. Parmi ces principes se trouvent : la participation qui est la qualité du citoyen à s’impliquer dans la gestion des affaires du pays ; la cohésion nationale qui exige la promotion de la tolérance réciproque et le refus des divisions ethniques ; la responsabilité qui est l’aptitude du citoyen à répondre aux actes posés dans la société, le respect des institutions, des symboles, lois et règlements de la République. « Le patriotisme intègre les pratiques citoyennes, notamment l’amour du pays, le désir ainsi que la volonté de défendre son pays et l’envie de servir la nation avec dévouement. Cela constitue un pilier d’accès au vivre ensemble qui s’appuie sur les vertus morales telles que, la générosité, l’écoute, la politesse, l’honnêteté, la discrétion, la fidélité et la manière d’exprimer ses idées aux autres », a-t-il indiqué, avant de préciser que pour vivre en harmonie avec les autres il faut éviter les soupçons et les intrigues. Les relations conflictuelles freinent le vivre ensemble Abordant la question sur l’impact des relations conflictuelles sur la notion de vivre ensemble, le président du Mojecra a reconnu que certaines attitudes que nous développons lors des périodes de conflits entre personnes ou les groupes ethniques ne peuvent promouvoir le goût de vivre avec les autres. D’autant plus que, pour favoriser l’intégration et la cohésion sociale, il faut éliminer tous les comportements dominés par un esprit de caïman, de caméléon ou de tortue. Par contre l’attitude à développer est celle du pangolin. Car, le comportement caïman est soutenu par un esprit de compétition, la considération de son intérêt, la violence et le conflit permanent. Cependant, en ce qui concerne le caméléon, il s'agit d'un esprit d’acceptation des autres. Quant à la tortue elle est caractérisée par le refus et le retrait quand il s’agit de négocier ou de trouver une solution pour un problème. Mais le pangolin est caractérisé par la collaboration ou le compromis. « Le vivre ensemble est souvent freiné par des antivaleurs telles que, l’intolérance, le tribalisme, la corruption, l’injustice sociale, l’incivisme et l’exclusion », a conclu le conférencier.
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