Défense & sécurité : le ministère français de la Défense fait le point sur l’opération SangarisLundi 2 Novembre 2015 - 12:00 La Grande Muette à Paris, a fait le point sur l’opération Sangaris en Centrafrique, le 29 octobre En Centrafricaine, la situation sécuritaire reste globalement calme mais fragile, avec deux tendances opposées. D’un côté une évolution positive du processus devant mener aux élections – plus de 90% des électeurs ont ainsi été recensés. De l’autre, les agissements de ceux dont la perspective d’un règlement de la crise menace leurs intérêts. À Bangui la capitale centrafricaine, des pics de violence localisés continuent de se produire. Pour autant, le dispositif déployé par la Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation des Nations unies en Centrafrique (Minusca) permet de contenir toute escalade de la violence. Dans ce contexte, tout en poursuivant ses opérations de relève Sangaris maintient ses patrouilles en appui de la Minusca. En province, les regards sont tournés vers le couloir central et sa périphérie où la situation tend vers un retour progressif au calme. Le climat sécuritaire nécessite cependant la vigilance de la Minusca appuyée par Sangaris. La secrétaire d’Etat française en charge du Développement et de la Francophonie, séjournait le 30 octobre en Centrafrique, où elle a apporté le soutien de la France aux autorités de transition. Annick Girardin est arrivée à Bangui dans un climat de recrudescence des violences communautaires entre musulmans et chrétiens. Ainsi que la mort d’une dizaine de personnes la semaine dernière, plus de 70 morts en septembre dernier, et la crainte d’un nouveau cycle de violences, au lendemain du limogeage de la ministre de la Défense et celui de la Sécurité. La présidente de transition, Catherine Samba Panza a indiqué que le référendum constitutionnel et le 1er tour des élections présidentielles et législatives auront lieu « avant la fin de l'année 2015 ». Il a fait état d’« un consensus sur la tenue de ces élections en décembre ». La communauté internationale, la France en tête, pousse à des élections rapides. Mais beaucoup à Bangui s'inquiètent d'une surchauffe électorale et du contexte sécuritaire de nouveau explosif, avec un regain d'activité depuis fin septembre des groupes armés et des tentatives de déstabilisation des fragiles institutions de la transition. Noël Ndong Notification:Non |