Transports : le ministère s'engage à poursuivre le travail amorcé

« Nous avons tous noté que certains objectifs propres à chaque mode de transport ont été atteints. La satisfaction qui en résulte n’est pas une fin en soi. Elle ne correspond qu’à une étape du processus du développement socio-économique qui vise l’émergence du Congo d’ici à l’an 2025 », a déclaré le ministre des Transports, Rodophe Adada, lors de la traditionnelle cérémonie de vœux de fin d’année. C’était en présence des ministres délégués en charge de la marine marchande, Matin Aimé Parfait Coussoud Mavoungou, et celui chargé des Voies navigables, Gilbert Mokoki. Ainsi, les départements évoluant sous sa coordination ont reçu chacun une mission spécifique.

La direction générale de la Marine marchande a été invitée à mener une réflexion devant aboutir à un cadre de coopération internationale, en rapport avec les mécanismes de lutte contre la criminalité en mer mis en place au niveau de la sous-région. Elle doit également préparer l’audit interne de l’Organisation maritime internationale, renforcer la réglementation et intensifier la formation du personnel.

Le port autonome de Pointe-Noire doit, pour sa part, mener à terme le programme d’investissement prioritaire qui nécessite d’être actualisé en tenant compte de l’environnement portuaire dans la sous-région.

« Dans le cadre des travaux d’investissement prioritaire, il est apparu un problème de pollution. Nous devons, courant cette année 2014, maîtriser et trouver une solution », a souligné Rodolphe Adada, avant de demander au Conseil congolais des chargeurs de se concentrer sur la diversification de ses ressources.

Par ailleurs, le projet de réhabilitation et de construction d’équipements modernes au port autonome de Brazzaville et port secondaire en cours d’exécution devra faire l’objet de plus d’attention en vue de son aboutissement.

L’administration de la navigation fluviale est appelée, quant elle, à renforcer et à appliquer la réglementation fluviale, à veiller à la sécurité fluviale et à qualifier le personnel naviguant. En attendant l’aboutissement du processus de création de la Société de la navigation, le chantier naval doit exploiter efficacement le réseau de voies navigables existantes, poursuivre et intensifier le programme de la flotte fluviale, a souhaité le ministre.

Au niveau du transport terrestre, il est prévu, entre autres, de poursuivre le contrôle technique des véhicules sur l’ensemble du territoire national et d’élaborer les textes nécessaires au renforcement de la sécurité routière.

Pour garantir la sécurité des personnes et des biens sur le Chemin de fer Congo-Océan (CFCO), l’accent sera mis sur la formation des techniciens ainsi que sur l’acquisition des équipements adaptés. Le CFCO devrait aussi participer, de concert avec les administrations des sociétés minières et le port autonome de Pointe-Noire, à l’aboutissement des projets miniers.

« Le CFCO devra améliorer le taux de réalisation du budget d’investissement en fonds propre dans le cadre de la complémentarité des efforts d’investissement consentis par l’État. Tout ceci ne peut se faire que dans le cadre d’une organisation moderne actuellement en étude », a poursuivi le ministre de tutelle.

Concernant les réalisations de l’année dernière, le directeur de cabinet du ministre des Transports, Roger Bruno Ongoly, a encouragé la gouvernance et l’exécution des travaux intervenus pour chaque mode de transport. Il a par ailleurs déploré l’accident ferroviaire survenu en septembre dernier à Kitémbo, dans le sud du pays.

« Nous sommes engagées, une fois de plus, à relever le défi du secteur des transports », a-t-il indiqué.