![]() Assassinat du colonel Mamadou Ndala : un procès public de plus en plus reclaméLundi 20 Janvier 2014 - 16:45 La société civile du Nord-Kivu tient à ce que les principaux suspects dans cette affaire soient conduits devant les juridictions compétentes pour être jugés publiquement.
En fait, pour cette structure locale, il est impérieux que toutes les personnes indexées dans cet assassinat soient entendues publiquement afin de permettre à l’opinion de connaître les dessous de cette affaire qui continue encore de défrayer la chronique. Elle souhaite, par ailleurs, que ledit procès soit organisé de préférence par l’auditorat militaire supérieur du Nord-Kivu. Entre-temps, l’on apprend que les enquêteurs, qui avaient effectué le déplacement sur le lieu du crime le 17 janvier, précisément au quartier Matembo à Beni (Nord-Kivu) à la recherche d’indices pouvant les orienter, ont mis la main sur trois suspects témoins du crime. D’autres informations font état de l’interpellation à Kinshasa le 18 janvier du capitaine Moïse Banza, l'aide de camp du commandant Mamadou Ndala. Ce dernier, à en croire des sources proches du dossier, gérait la communication de l’officier assassiné et, de ce fait, passe pour un témoin-clé dans ce dossier étant entendu qu’il avait été présent au moment des faits. Aujourd’hui plus qu’hier, la thèse d’un complot ourdi contre le colonel Mamadou Ndala par ses compagnons d’arme tend à se confirmer après l’arrestation de plusieurs suspects, parmi lesquels des soldats et officiers de l’armée nationale opérant au Nord-Kivu.
Alain Diasso Légendes et crédits photo :Le colonel Mamadou Ndala assassiné le 2 janvier à Beni |