Conférence de presse concernant le cinquième Forum International sur le Green Business prévu à Pointe-Noire du 20 au 22 mai 2014

Devant un parterre d'une vingtaine de journalistes réunis, le 14 mars, à l'hôtel Georges V de Paris, Didier Mavouenzela est revenu, lors de sa présentation, sur les éditions précédentes. « C’est une aventure verte qui a démarré en 2010 », a-t-il expliqué. Et de poursuivre : « Quatre éditions après, le Forum international sur le Green Business peut aujourd’hui être fier du chemin parcouru sous l'impulsion du CCIAM de Pointe-Noire, du gouvernement congolais et de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale. À toutes ces notions, j'ajouterai la manière de faire du commerce, de l'industrie, de l'agriculture, des services pour les intégrer à la notion type de protection de l'environnement. »

Pour cette cinquième édition, qui se tiendra à Pointe-Noire du 20 au 24 mai, plus de cinq cents participants sont attendus. Une véritable plate-forme d’échanges entre les divers acteurs qui valorisera les meilleures pratiques internationales de l'économie verte. Les tables rondes porteront sur des thématiques diverses et variées. Elles aborderont, entre autres, les circuits courts en Afrique, l’innovation, le potentiel de la cosmétique bio... Ainsi s’établira une authentique passerelle pour bâtir avec audace des politiques territoriales innovantes. Une place de choix sera donnée à la pharmacopée, à la valorisation des plantes de nos forêts dotées de vertus médicinales et utilisables pour de multiples usages. 

Le bassin du Congo envisage le développement durable en misant sur l'économie verte. Le président de la chambre de commerce s'est réjoui de l'effet d'entraînement que procure l’amélioration du bien-être humain. Cet effet est aussi le gage d’une équité sociale. Il réduit de manière significative les risques environnementaux et la pénurie de ressources. Telle est la définition de l'économie verte par les instances internationales à l’issue de la Conférence internationale Rio+20.

L'intervention du président de la chambre de commerce s’est terminée par des mots de remerciements pour les journalistes : « Portez la bonne parole sur la prise de conscience de l'importance que revêt la préservation de la Terre, ses ressources naturelles, ses écosystèmes, son atmosphère. Après avoir raté la révolution des TIC [technologies de l'information et de la communication], ne ratons pas celle qui s'offre à nous avec une économie où émergent les nouvelles professions de l’économie verte. »