Opinion
- Éditorial - Les Dépêches de Brazzaville
- Réflexion - Jean-Paul Pigasse
- Le fait du jour - Gankama N'Siah
- Humeur - Faustin Akono
- Chronique - Boris Kharl Ebaka
- Brin d’histoire - Mfumu
- Tribune libre - Sergueï Lavrov
- Idées-forces - Les Dépêches de Brazzaville
- Analyse - Xinhua
Fascinant !Mardi 20 Mai 2014 - 0:05 L’avantage qu’ont, en tout temps et en tous lieux, les journalistes sur ce que l’on appelle en langue populaire le « vulgum pecus », autrement dit les simples citoyens, c’est qu’en faisant simplement leur métier ils assistent parfois à des spectacles fascinants. C’est précisément ce qui s’est produit ces derniers jours lorsqu’il nous a été donné d’accompagner Denis Sassou-N’Guesso dans la tournée qu’il effectuait au cœur des deux Cuvettes afin d’inspecter les grands travaux d’infrastructures qui s’y déroulent. Impressionnants à tous égards, les chantiers routiers qui s’achèvent à Ewo, Étoumbi, Makoua, Owando et autres lieu, donnent en effet une image précise de ce que sera le Congo demain lorsque les Grands Travaux auront achevé les tâches qui leur furent confiées dans le cadre du Chemin d’avenir. Là où n’existaient jusqu’à très récemment que des routes crevassées et des chemins sablonneux zigzaguant entre les arbres s’étirent aujourd’hui sur des centaines de kilomètres des routes goudronnées que protègent des canalisations en parfait état et qui relient les villes et les villages autrefois inaccessibles dans des délais raisonnables. Très significatif de ce changement radical est le gros village d’Étoumbi, dans le département de la Cuvette-Ouest, qui a pris en quelques allées l’allure d’une ville moderne avec ses routes, ses bâtiments officiels, ses maisons et ses marchés. Cela en un temps record et avec des moyens techniques qui en disent long sur la volonté des pouvoirs publics locaux et nationaux d’en faire un acteur économique majeur du désenclavement régional. Faut-il s’étonner dans ces conditions que lors de la rencontre citoyenne qui clôtura, dimanche, la visite du chef de l’État, les sages, les femmes, les jeunes, les forces vives de cette partie du Congo aient dit haut et fort leur désir, leur volonté même de voir la Constitution du Congo adaptée aux réalités du temps présent ? Et faut-il s’étonner qu’ils aient dans le même temps demandé à Denis Sassou-N’Guesso de ne pas les abandonner en 2016, lorsque sera venu le temps de l’élection présidentielle ? Il n’est pas besoin d’être grand clerc pour le comprendre. Les Dépêches de Brazzaville Edition:Édition Quotidienne (DB) |