Sommet pour un nouveau pacte financier mondial : le président Denis Sassou N’Guesso arrivé à Paris

La participation du président congolais au sommet demeure avant tout la priorité pour répondre, en réunion avec ses homologues, aux difficultés de financement que rencontrent les pays du Sud dans un contexte de lutte contre le réchauffement climatique.  Il s’agit de ré-imaginer, à l’échelle planétaire, un système financier mondial à même de mieux armer les États fragiles contre le changement climatique et la pauvreté.

Ces assises se veulent à la fois ambitieuses et audacieuses. Elles vont se focaliser sur plusieurs thématiques, notamment "Comment repenser les modèles des banques multilatérales à l’aune de nouveaux défis ", "Comment créer un environnement propice au secteur privé / démontrer une solidarité pour sortir du piège de la dette", "Comment oser des financements innovants face aux nouvelles vulnérabilités".

Depuis mai 2021, le gouvernement congolais, sous l’impulsion de Denis Sassou N’Guesso, œuvre à la promotion du partenariat public-privé considéré comme un mode de financement innovant et une alternative à l’endettement public. Une pratique de gestion que le Congo compte poursuivre et approfondir dans la dynamique d’une gouvernance fondée sur la diversification de l’économie.

En parallèle de ce sommet, le chef de l’État congolais souhaite profiter de la présence de ses pairs en France pour les fédérer autour du sommet des trois bassins tropicaux de la planète et de la biodiversité, prévu fin octobre dans son pays.

Pour le programme de ce 22 juin, il est invité à ouvrir la table ronde sur le thème des « Partenariats pour une croissance verte », organisée à l’occasion du sommet de Paris. Une belle opportunité pour lui afin de mettre à profit ce panel de haut niveau pour attirer à nouveau l’attention de ses pairs sur un projet ambitieux dont il est l’initiateur en tant que président en exercice de la Commission climat du bassin du Congo.

Sont annoncés pour cet échange qui sera modéré par la ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, les présidents Lula da Silva (Brésil), Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Abdel Fattah al-Sissi (Égypte) et Ali Bongo Ondimba (Gabon).