Désillusion

Les résultats des examens d’Etat des deux dernières années scolaires montrent une profonde désillusion pour les deux principales agglomérations du pays, à savoir Brazzaville et Pointe-Noire, placées en queue du peloton avec de faibles taux de réussite au baccalauréat.

Loin d’être anodine, la situation devrait interpeller les parents d’élèves, les enseignants, les promoteurs d’établissements privés et les pouvoirs publics étant donné qu’elle contraste avec les meilleures conditions d’apprentissage qu’offrent les deux grandes villes du pays.

Les responsabilités sont partagées. Chacun à son niveau devrait s’employer à suivre le processus d’apprentissage de l’élève au moyen des supports pédagogiques comme le cahier de liaison, les copies des devoirs et autres évaluations, ainsi que les bulletins scolaires.

Les causes de ces contreperformances sont multiples. L’école est en train de se transformer petit à petit en lieu d’affrontements et de règlements de compte entre gangs. D’où la flambée de violences en milieu scolaire observée ces derniers moments. A cela s’ajoutent l’incurie parentale et l’indolence des apprenants.

La solution dépendra de la synergie d’actions de la part des éducateurs, des encadreurs et de la force publique en tant que moyen de dissuasion des délinquants. Les apprenants devront de leur côté s’adonner aux études pour assurer leur avenir. Toute ascension est le fruit d’efforts, dit-on.