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Et les mauvais démons …Samedi 12 Octobre 2024 - 19:37 Si l’on observe bien le monde dans lequel nous vivons, la vérité qui s’impose en cette troisième décennie du vingt-deuxième siècle de l’ère moderne est que loin de disparaitre les mauvais démons qui ont accompagné les progrès matériels de l’humanité tout au long de sa grande histoire ne cessent de se renforcer, provoquant des drames humains sans cesse plus graves, plus destructeurs. Une triste, très triste réalité dont les guerres qui se déroulent au Proche et au Moyen-Orient donnent la preuve continue avec, en perspective, un nouveau conflit mondial dont la menace ne cesse elle aussi de grandir.
Quitte à nous répéter ici même une fois de plus écrivons, sans l’ombre d’un doute, que les progrès techniques et scientifiques générés sur les cinq continents, loin de permettre à notre humanité de régler pacifiquement ses conflits, ne font qu’en aggraver le danger. Avec, bien sûr en tête de liste, des dangers ingérables dont les destructions épouvantables d’Hiroshima et de Nagasaki par les armes nucléaires, il y a quatre-vingts ans, ont démontré l’extrême gravité. Une situation dont personne aujourd’hui ne mesure l’extrême gravité potentielle que porte en elle l’Intelligence dite « artificielle » dont l’influence ne cesse de croître.et qui ne s’accompagne d’aucun respect humain.
Dans ce contexte pour le moins inquiétant il nous revient, à nous qui observons la scène internationale sur les cinq continents, de tirer la sonnette d’alarme tant qu’il est temps afin de mobiliser les opinions publiques qui, seules, peuvent encore permettre d’éviter le pire en raison de leur poids démographique et de leur influence politique. Exactement ce qui ne s’est pas produit alors que se dessinaient de façon pourtant claire les deux guerres mondiales qui ont dévasté la planète dans les décennies du siècle précédent.
Dans ce contexte pour le moins inquiétant, il est clair que les opinions publiques doivent aujourd’hui se mobiliser afin de contraindre les gouvernants à s’entendre sur l’essentiel, à savoir la résolution des conflits qui menacent la paix mondiale. Ce qu’elles peuvent faire sans difficulté et de différentes façons grâce aux nouvelles technologies de la communication qui effacent purement et simplement le temps comme l’espace.
Les mois et les années à venir diront si ce message de simple bon sens, qui est diffusé par de multiples canaux sur la scène mondiale et que nous relayons ici même une fois de plus, a été entendu avant que le pire se produise. Mais rien n’est plus important, aujourd’hui, que de le faire entendre en donnant au Tiers-monde la place qui lui revient et que les temps modernes tendaient jusqu’ici à effacer.
Voyons ce qu’il en adviendra dans les mois à venir.
Jean-Paul Pigasse Edition:Édition Quotidienne (DB) Notification:Non |