Genre : la représentativité des femmes dans les administrations préoccupe les pouvoirs publicsVendredi 4 Janvier 2019 - 16:30 Près d’une cinquantaine d’experts venus d’horizons divers ont consacré la journée du 4 janvier à la validation des résultats du rapport de l’enquête organisée, de juin à octobre 2018, par le ministère de la Promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, sur la représentativité des femmes dans les administrations publiques, parapubliques et privées.
A ce but principal, a-t-elle renchéri, se greffent également des objectifs spécifiques, notamment actualiser les connaissances et les données sur la participation des femmes dans les postes de prise de décision au sein des administrations visées ; dresser un état des lieux de la représentativité des femmes occupant des postes de prise de décisions au sein des administrations au Congo et identifier les facteurs qui entravent la forte participation des femmes. Sur ce dernier point, la directrice de cabinet, qui a présidé les travaux de cet atelier, a relevé que les raisons de la faible représentativité des femmes au sein des administrations s’expliquent par des facteurs socioculturels, économiques et politiques. « Malgré l’amélioration de la situation des femmes aux divers échelons de l’administration en Afrique, en général, et au Congo, en particulier, elles se voient encore aujourd’hui freinées dans leurs aspirations professionnelles par de nombreux obstacles », a-t-elle indiqué Par ailleurs, la directrice de cabinet a noté que les femmes sont victimes des préjugés sociaux et sont ralenties dans leurs performances professionnelles par un double cumul de charges ainsi que par la discrimination dont elles sont l’objet dans leur milieu social. Cependant, a-t-elle poursuivi, les femmes n’en constituent pas moins de véritables acteurs du développement national et leur force de travail, loin d’être négligeable, pourrait faire de la masse féminine la cheville ouvrière de la réalisation socioculturelle, économique et politique d’une nation, si les moyens leur étaient donnés. De son côté, le Programme des Nations unies pour le développement a précisé que la question de la représentativité des femmes dans les sphères de prise de décisions s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre de l’agenda 2030, notamment le point 5 des objectifs durables pour le développement sur l’égalité du genre. Notons que les résultats de cette enquête sont une unité de mesure de la représentativité des femmes dans les administrations publiques, parapubliques et privées. Ils constituent une banque de données très importante.
Roger Ngombé Légendes et crédits photo :La photo de famille Notification:Non |