Grand prix de poésie Thomas-Sankara : Tristell Mouanda Moussouki lauréat de la cinquième édition

Organisé par Afrique Wilila, le “Grand prix de poésie Thomas-Sankara” a pour but de susciter la lecture et l’écriture au sein de la jeunesse. Il a connu son dénouement lors de la soirée commémorant la Journée mondiale de la poésie. Cette cinquième édition a reçu une centaine d’œuvres des poètes venus d’Allemagne, du Bénin, du Burkina Faso (pays hôte), du Cameroun, du Canada, de Côte d’Ivoire, de la France, du Gabon, de la Guinée, du Mali, de la Roumanie, de la Russie, du Sénégal, du Togo et du Congo dont l’œuvre de Tristell Mouanda Moussouki, intitulée “Élégie pour un Sahel débout”, a retenu l’attention des membres du jury. Ce qui lui a permis de décrocher le “Grand prix de poésie Thomas-Sankara”.

Par ordre de mérite, le jury a sélectionné les douze meilleurs poèmes qui seront édités sous forme d’un recueil. Il s’agit de “Élégie pour un Sahel débout” du Congolais Tristell Mouanda Moussoki, avec la moyenne de 14,33 ; de “Sous le firmament étoilé” du Burkinabé Alain Atta, avec la moyenne de 13,67 ; de “Ensemble” du Français Robert Laurent, avec la moyenne de 13,33; “Mimosa sensitive” du Camerounais Daquin Cédric Awouafack, avec la moyenne de 13,33 ;  “Adieu la haine” du Burkinabé Akiza Ky, avec la moyenne de 13,33 ; “Peuples du monde unissons-nous” du Burkinabé Abibata Ouédraogo, avec la moyenne de 13,00 ; “Debout” du Burkinabé François Kientega, avec la moyenne de 13,00 ; “Capitaines” du Burkinabé Issaka Sanfo, avec la moyenne de 12,67 ; “Chant lunaire d’Ubuntu” du Congolais Alvie Mouzita ; “L’Echo de l’unité” du Burkinabé Sozé Mohamed Lamine Traoré, avec la moyenne de 12,67 ; “Sous le ciel étoilé” du Burkinabé Zakaria Sawadogo, avec la moyenne de 12,33 ; “Symphonie” du Burkinabé Adonis Omell Dao, avec la moyenne de 12,33.

Le prix de Tristell Mouanda Moussoki a été reçu par la présidente du comité d’organisation, Noëllie Hien. Elle s’est dite fière du dénouement de cette édition qui est celle de la résilience. Profitant de l’occasion, elle a remercié le comité scientifique, le comité de conseil dirigé par le Pr Issaka Salia pour qui la poésie ne doit pas périr, parce que c’est l’espoir de l’homme.

Après ce sacre, le poète Tristell Mouanda Moussoki a livré ses impressions aux Dépêches de Brazzaville. « C’est un grand plaisir de remporter cette cinquième édition du “Grand Prix de Poésie Thomas-Sankara”, Burkina Faso 2024, dans un contexte marqué par la violence interminable au Sahel. Ce contexte m’a permis de panser et penser les mots et maux dont souffre cette partie du continent. Le texte qui a retenu l’attention, c’est bien évidemment celui intitulé “Élégie pour un Sahel debout”. Dans ce texte, je lance la sonnette d’alarme à l’humanité qu’il est temps de laisser l’esprit de domination. J’écris ce qui est plus profond, ce qui me retient de plus. Je délivre un message de paix à travers ce texte. Je dédie ce prix à tous les martyrs du Sahel », a-t-il dit.

Notons que le poète congolais Tristell Mouanda Moussoki est détenteur de plusieurs prix à l’instar du 1^er prix Africa poésie 2019, Cameroun ; 1^er prix de poésie, prix international de la saison de lettres congolaises, Congo, 2019 ; 1^er prix de poésie, prix Matiah-Echkard catégorie Université de Montpellier, 2020 ; 1^er Grand prix de Poésie Thomas-Sankara, Burkina Faso, 2020 ; 1^er prix de poésie René-Philombe, Cameroun, 2020 ; Prix spécial du jury de la semaine d’échange Chine-Asean 2020 de la province de Ghuizou, Chine, 2020 ; Prix spécial du jury Matiah-Echkard, catégorie Université de Montpellier, France, 2021 ; Prix spécial du jury Matiah-Echkard, catégorie Université de Montpellier, France, 2022 ; 2^e Prix Africa culture, Kinshasa, 2022 ; 2^e Prix de poésie de la ville de Verquin, prix du meilleur poème, France, 2022 ; 7^e Grand prix de poésie Thomas-Sankara, Burkina Faso, 2023.