Le Mali et le Burkina Faso souhaitent renforcer leur partenariat militaire

Lundi 5 Septembre 2022 - 16:37

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Le président du Burkina Faso, Paul-Henri Sandaogo Damiba, a effectué, le 3 septembre, une visite d’amitié et de travail en République sœur du Mali, en vue de renforcer les relations séculaires de coopération qui existent entre les deux pays.

Au cours des entretiens, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba et son homologue malien, le colonel Assimi Goïta, ont passé en revue les sujets d’intérêt commun pour le Burkina Faso et le Mali y compris les problématiques du Sahel. Ils ont saisi cette occasion pour examiner les voies et moyens de renforcer la collaboration entre les deux pays et mutualiser leurs efforts en vue de relever les défis communs auxquels le Burkina Faso et la République du Mali font face.

Les responsables des juntes au pouvoir malien et burkinabè, deux pays sahéliens en proie à des attaques de groupes islamistes, ont décidé de « renforcer leur partenariat militaire ».

A l’issue de la « visite de travail et d’amitié » de quelques heures, le colonel Assimi Goïta s'est réjoui « de recevoir son frère, le président Damiba, pour son premier déplacement à l’étranger. »

« Nous entendons, dans les jours à venir, mieux examiner et renforcer le partenariat militaire qui existe entre nous, pour davantage relever les défis sécuritaires auxquels les populations, nos peuples sont confrontés », a affirmé la présidence burkinabè. La présidence malienne a confirmé ces propos. 

Le Burkina Faso, où la junte a promis de faire de la lutte anti-djihadiste sa priorité, est confronté comme plusieurs pays voisins à la violence de mouvements armés djihadistes affiliés à Al-Qaïda et au groupe État islamique, qui y ont fait depuis 2015 des milliers de morts et quelque deux millions de déplacés.

Le Burkina Faso et le Mali partagent une frontière de mille kilomètres, une zone touchée par de nombreuses attaques meurtrières de groupes jihadistes. Plus de 40% du territoire du Burkina Faso est hors du contrôle de l'État, selon des chiffres officiels, et les attaques se sont multipliées depuis le début de l'année.

Yvette Reine Nzaba

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