Santé : réduire la prévalence du sida pédiatrique d’ici à 2030Jeudi 3 Janvier 2019 - 16:32 Faire passer les programmes de prévention de la transmission mère-à-enfant (PTME) du VIH à grande échelle représente un énorme défi pour le Congo. Le risque de transmission de la mère à l’enfant pendant l’accouchement demeure, en effet, une préoccupation, d’autant plus que les enfants en sont les victimes innocentes.
Selon le dernier rapport de l’Unicef, soixante-seize adolescents dans le monde mourront, chaque jour, des suites de la pandémie si l’on n’investit pas davantage dans les programmes de prévention, de dépistage et de traitement. Pour aider ces enfants à vivre une vie positive, l’organisation onusienne appelle à intensifier immédiatement le déploiement des programmes de traitement et de prévention destinés aux adolescents, même si les données montrent que les infections au VIH et les décès liés au sida diminuent lentement. L’Unicef recommande, en outre, des campagnes de dépistage centrées sur les familles afin d’identifier et de traiter les enfants vivant avec ce virus sans le savoir, ainsi que le diagnostic précoce chez le nourrisson. Vulgariser la campagne « Naitre libre pour briller » … La lutte contre la propagation du VIH/sida constitue un axe sur lequel l’épouse du chef de l’Etat congolais, Antoinette Sassou N’Guesso, présidente de la Fondation Congo Assistance, concentre ses efforts. A travers la campagne dénommée « Naitre libre pour briller », lancée en 2017 par l’Union africaine et l’Opdas, le Congo tient à renouveler son engagement à trouver des réponses adéquates à la riposte du sida pédiatrique. La présidente de l’Opdas, section Congo, s’est investie depuis des années dans ce domaine, en collaboration avec l’Unicef et le ministère de la Santé, pour qu’à l’horizon 2030 au plus tard, le Congo arrive à zéro transmission du VIH de la mère à l’enfant. La campagne « Naître pour briller » vise à sensibiliser les mères et leurs enfants à cette pandémie et à éliminer les obstacles qui les empêchent de s’engager dans des services de santé. L’initiative est largement soutenue par des organisations comme l’Onusida, l’Unicef, l’Organisation mondiale de la santé, etc. L’objectif de mettre fin au sida pédiatrique, d’ici à quelques années, a été au cœur de l’assemblée générale de l’Opdas tenue en septembre dernier, à New York, aux Etats-Unis. La rencontre a été un moment décisif pour consolider les acquis et sécuriser l’engagement global afin de mettre fin au VIH/ sida une fois pour toute. Par la même occasion, l’Union africaine et l’Opdas ont planché sur la manière de mobiliser des ressources pour permettre aux premières dames de quarante-deux pays africains de lancer la campagne au niveau national. Il s’agit de collecter des ressources pour faciliter l’accès au traitement chez les femmes enceintes et allaitantes. Depuis l’apparition de la maladie, le Congo, en collaboration avec ses partenaires, tente de mettre en place des stratégies de lutte mais, de nombreuses lacunes demeurent dans la riposte de cette pandémie. Il reste encore du chemin à parcourir pour stopper les nouvelles contaminations. Antoinette Sassou N’Guesso qui se bat pour aider à réduire le risque de contamination des enfants a, malheureusement, vu ses efforts être anéantis, alors que le Congo est l’un des pays africains à avoir lancé, grâce à son intervention, la prévention de la transmission de la maladie de la mère à l’enfant. Pour la présidente de la Fondation Congo Assistance, l’élimination de la transmission du VIH de la mère à l’enfant demeure l’une des priorités et un domaine d’investissement clé de la stratégie nationale. Yvette Reine Nzaba Légendes et crédits photo :-Une conférence-débat sur le sida animée par Antoinette Sassou N'Guesso / Adiac
- Une photo de famille des premières dames d'Afrique/ Adiac Notification:Non |