Valorisation des déchets : les acteurs réunis en association à Pointe-Noire

Deux instances ont été mises en place. Il s’agit d’un conseil d’administration présidé par Claude Giscard Makosso et une commission contrôle et de vérification qui ont un mandat de 2 ans. Ce cluster réunit pour l’instant 15 entreprises au total qui ont prit part  à l’assemblée générale constitutive. Les travaux de création de cette structure ont été dirigés par Urbain N’kounkou expert en gestion de déchets, membre du groupe GDAC (groupement des experts de l’Afrique centrale.  

Selon ses explications, le cluster qui est la mise en réseau des acteurs qui œuvrent dans le même secteur d’activités à l’échelle d’un même périmètre géographique, présente beaucoup d’avantages pour les entreprises membres. Il va les rendre plus compétitives et leur donnera plus de possibilités de répondre aux appels d’offres. Grâce à lui, elles pourront bénéficier des exonérations ainsi que des formations requises par exemple. À travers ce cluster, elles pourront aussi mettre en avant un label et être une force de proposition. Le Cluster évolue en fonction des problématiques.

La Valdeco va permettre une meilleure gestion des déchets dans la ville, un meilleur développement de l’environnement et contribuer à l’amélioration de la qualité de vie des populations. «Ce cluser est une recommandation de la 4e édition du FIGB qui avait dans son programme un atelier sur les déchets qui a permis de se rendre compte de la nécessité d’organiser la profession. C’est en cela que nous avons travaillé avec la GDAC qui avait participé à cette édition. Cette organisation a mis à notre disposition un expert» a expliqué Didier Sylvestre Mavouenzela, président de la chambre de commerce et des industries et président du comité d’organisation du FIGB.

Pour un premier temps, a confié Claude Giscard Makosso,  l’association va s’atteler à la création d’un site de traitement de déchets et mutualiser les efforts et les moyens pour assainir la ville. « Notre mission c’est de donner une dynamique à cette association.  Nous allons opérer dans des secteurs qui ne sont pas encore valorisés. Cela permettra la création des métiers et des emplois et apporter une valeur ajoutée aux entreprises », a-t-il dit  tout en souhaitant l’accompagnement de la chambre de commerce.

Au terme de l’assemblée générale constitutive, les documents administratifs ont été officiellement remis à Didier sylvestre Mavouenzela, après signature. Réaffirmant la disponibilité de sa structure à accompagner l’association pour atteindre ses objectifs, celui-ci a encouragé les membres de l’association qui, en créant cette organisation, vont mettre en exergue les trois aspects du développement durable à savoir : la protection de l’environnement, la prise en compte de l’humain et la prise en compte des résultats économiques. Pour lui, après sa création, l’association devrait mettre en place un plan d’action pour faire évoluer les entreprises membres, qu’elles soient plus rentables et surtout qu’elles contribuent à la protection de l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie des ponténégrins.

La mise en place de ce cluster déchets succède à celle du cluster cosmétique. Ces deux associations prendront part à la 5^e édition du FIGB, dont les questions sur la valorisation des déchets et la cosmétique figurent au programme. Cette édition se déroulera sur le thème : Les défis de l’économie verte en Afrique centrale : produire, transformer, consommer local et sous-régional. Destiné à sensibiliser aux enjeux et perspectives de l’économie verte, ce forum a pour entre autres objectifs cette année : de renforcer la mise en réseau des différents acteurs, favoriser l’échange de bonnes pratiques pour accélérer le développement de l’économie verte, accentuer  la dimension régionale du forum, inciter à une plus grande implication des entrepreneurs et de la société civile dans le forum pour encrer l’économie verte dans le paysage local, promouvoir l’entrepreneuriat social.