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Quand l’assainissement environnemental chasse la maladie !

Samedi 29 Novembre 2014 - 11:39

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Au nombre des stratégies préventives, les agents et autorités sanitaires ont toujours cité la salubrité de l’environnement dans lequel on vit qui, à coup sûr, devrait accompagner d’autres mesures préventives. Notamment : la vaccination contre telle ou telle pathologie, l’usage des moustiquaires imprégnées d’insecticides dans la lutte contre le paludisme par exemple pour chasser les maladies.

Or le constat qui se dégage est que l’homme a tendance à négliger les questions d’assainissement de l’environnement au profit de la prise exagérée des produits pharmaceutiques. Dans le cadre des maladies telles que le choléra, le paludisme et Ébola pour ne citer que celles-là, on se rend bien compte que la propreté environnementale est aussi au centre d’une meilleure santé publique, car il est constamment recommandé de curer les caniveaux, de désherber l’environnement, d’évacuer des marres d’eau stagnante, d’observer une bonne hygiène corporelle, d’éviter la prise des aliments souillés et autres.

Ceci revient à dire que quelle que soit la compétence d’un médecin et quel que soit l’arsenal bio-logistique d’une structure hospitalière, l’hygiène de l’environnement occupe une place de choix dans le bien-être socio-sanitaire de la population. Donc par le médicament, la maladie peut être soignée. Mais attention  ! Le traitement curatif dans un environnement non hygiénique peut occasionner, de nouveau, le retour de la maladie si le patient guéri est de nouveau infecté par le microbe à cause du milieu insalubre. C'est ainsi que l'on vit de plus en plus des cas de rechute de maladies parce que les virus, les bactéries microbiennes et les agents vecteurs n’ont pas été écartés.

Regardez certaines zones dans les quartiers de nos villes. Constat : les décharges publiques et les tas d’immondices à ciel ouvert, les eaux souillées qui ruissellent dans les rues, etc. Un tel environnement favorise la multiplication des larves bactériennes. Comment comprendre que dans une parcelle avec deux appartements que seul un occupant se soucie de l’entretien journalier de toute la parcelle ? Pendant ce temps les autres se livrent continuent de favoriser l’insalubrité avec des poubelles non vidées, des vases pleines de selles rongées dans un coin autour desquelles les mouches organisent leur concert toute la journée. Là encore, on n’est pas loin d’une quelconque épidémie.

En revanche, si la condition de l’hygiène environnementale n’encadre pas le traitement de la maladie par la prise des médicaments, les ennuis sanitaires perdureront...Ceci étant, même de nombreux médecins le disent : « La médecine préventive reste parmi les meilleures médecines ».

Alors pourquoi ne pas prévenir à travers un environnement totalement assaini ?

Faustin Akono

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

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