Art-Culture-Média
Trois années de vie à Brazzaville ont marqué le diplomate italien qui, dans ses déplacements personnels, sortant du cadre officiel, a appris à aimer la capitale du Congo : "Dans des pays plus au nord, on est renfermé dans des maisons. Il y a pas beaucoup de choses qui se passent dans la rue ici", reconnaît Nicolò Tassoni Estense qui ne cache pas sa passion pour la chose culturelle. L'ouvrage, un assemblage d'images, est à prendre comme "un carnet de voyage immobile". Il est publié aux éditions Les Manguiers et Artesampa en Italie. Abordé par notre rédaction, c'est avec bonheur que l'ambassadeur d'Italie au Congo commente son ouvrage et nous livre son regard d'étranger sur Brazzaville.
Les Dépêches de Brazzaville : Dans ce livre, il est question de Brazzaville dont vous brossez un portrait subjectif. De quelle manière avez-vous commencé à écrire sur elle et au ... Lire la suite
Le directeur général du festival international et populaire des musiques traditionnelles « Feux de Brazza » fait le point de la cinquième édition qui s'est refermée le 8 août dernier à Brazzaville. Et en exclusivité pour les Dépêches de Brazzaville, il annonce la production de deux meilleurs groupes en appui avec des partenaires étrangers.
Les Dépêches de Brazzaville : Le festival Feux de Brazza vient de baisser ses rideaux. Quel bilan faites-vous de ce rendez-vous culturel important de la ville de Brazzaville ?
Gervais Hugues Ondaye : Il y a des gens qui disent que les Feux de Brazza sont devenus une institution et je réalise le poids que cela représente. Ce sont des mots certes mais qui ne sont pas sortis de la bouche de n’importe qui car il s'agit du secrétaire exécutif du Cerdotola et d’autres institutions qui se sont exprimés en ces termes. Je ... Lire la suite
Les danses font partie des arts et spectacles, conformément à la convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Le département de la Lékoumou, caractérisé par une diversité culturelle très prononcée, saisira l’opportunité qu’offre la célébration des 54 ans de l’indépendance du pays pour faire découvrir aux invités ses danses populaires et guerrières.
L’environnement culturel de ce département en matière de danse présente des expressions culturelles très diversifiées. Les danses populaires, les danses guerrières et les danses rituelles se rencontrent dans cet espace géographique à l’image des peuples qui y vivent et dont les plus dominants sont les Lalis, Tékés, Yaka, Nkota et Bembé.
Les danses populaires sont des danses de réjouissance. Chez les Yakas, on rencontre le Balka alors que pour les réjouissances, ... Lire la suite
Le groupe Agence d’information d’Afrique centrale (Adiac), éditeur du quotidien Les Dépêches de Brazzaville, vient d’acquérir, pour son atelier d’impression, une deuxième rotative de marque Rotoman. Inscrite dans la suite logique de la première rotative mise en service en 2012, cette nouvelle série de machines ouvre cette PME congolaise au marché des livres et magazines.
Cette nouvelle gamme de machines diversifiées, commandée en France, vient d’être installée dans l’atelier brazzavillois du groupe Adiac. Ouvrant ainsi l’imprimerie des Dépêches de Brazzaville au marché de la production des imprimés tels que les magazines, les revues, les manuels scolaires, les agendas, les affiches et affichettes, les dépliants, les catalogues…, sans limite de pagination et avec l’insertion d’une couverture haut de gamme, si besoin est.
D’autres documents ayant ... Lire la suite
Finaliste en conception textile, plus précisément en option design textile, stylisme et création de mode, Lwanzo Kivaya a conçu un échantillon de différentes sortes de sacs et un polo, la gamme de produits qui met des têtes brodées en exergue sont à proposer aux touristes de passage en RDC.
Présentées au public à l’exposition Futur D tenue dans la salle de l’Institut supérieur des arts et métiers (Isam) à la fin du mois de juillet, les créations de Lwanzo Kivaya portaient sur un travail de dessins de broderie. Ayant choisi de se focaliser sur la broderie industrielle, l’étudiante exposant entre six autres collègues proposait des produits sur lesquels apparaissaient des têtes. Fruits de son imagination qu’elle s’est plu à dessiner puis styliser, en fonction de sa sensibilité prenant soin d’y joindre un petit slogan à chaque fois en dessous.
Enseignant ... Lire la suite
Ce roman de 164 pages paru aux Nouvelles éditions africaines évoque la polygamie, une réalité que vivent la plupart des femmes noires, africaines à l'instar du personnage du roman : Ramatoulaye.
Ramatoulaye adresse un long courrier à Aïssatou sa meilleure amie d’enfance installée aux États-Unis. Elle lui fait part de ce qui lui est arrivé suite au décès de son mari Modou avec qui elle est restée mariée pendant 30 ans.
Elle évoque également leurs souvenirs d'étudiantes impatientes de changer le monde, rappelle aussi les mariages forcés, l'absence de droits des femmes. Et que dire des quarante jours de veuvage que lui impose la tradition musulmane ? Ramatoulaye s'en est accommodée tout comme des secondes noces de son mari avec Binetou, une copine de leur fille à l’école. Mais elle découvre bien d'autres misères sur son mari qui a ... Lire la suite
Porte-étendard de la musique congolaise, Roga-Roga Missile, s’apprête à mettre sur le marché du disque son album Contentieux qui comportera treize titres. En attendant, l'artiste, chevalier dans l’ordre du mérite congolais, est déjà à Sibiti pour une série de spectacles. Dans une interview exclusive qu’il a accordée aux Dépêches de Brazzaville, le patron d’Extra Musica zangul donne des détails sur l'album attendu et son agenda dans la Lékoumou.
Dépêches de Brazzaville. Vous êtes l’un des artistes musiciens de renom attendus à Sibiti dans le cadre des festivités du 15 août 2014. Comment aviez-vous établi votre chronogramme ?
Roga-Roga Missile : Nous allons prester pour le compte de notre sponsor Azur, le 13 août dans la journée, puis nous allons agrémenter les soirées au village ECair, les 13, 14 et 15 août. Ce sera pour la troisième fois ... Lire la suite
L'évènement est organisé par le groupe Sorom color, une société de communication spécialisée dans le traitement de l’image et dans l’imprimerie numérique que dirige Romaric Oniangué. Ce concours de mode qui est à sa troisième édition est dénommé Sorom Fashion indépendance women (SFIW). La soirée qui s’est déroulée la semaine dernière à l’hôtel Olympic palace de Brazzaville, dédiée à l'Unité nationale, visait à promouvoir la créativité chez les jeunes filles congolaises.
Cet événement culturel a suscité beaucoup d’engouement dans le milieu juvénile congolais. Il a rassemblé des jeunes stylistes congolaises dans un concours qiui avait vu défiler des mannequins. Ils ont démontré leurs talents à travers leur propre création et marqué de leur empreinte cette soirée riche en couleurs. Il y a eu au total quinze mannequins, dont quatre ... Lire la suite
Aux côtés des danses populaires, guerrières et initiatiques, classées parmi les arts du spectacle, l’univers patrimonial de la Lékoumou offre également des danses rituelles. Leur évocation, ici, ouvre notre excursion, cette semaine, vers ce département qui accueille, ce 15 août, les festivités du 54e anniversaire de l’indépendance nationale.
Les danses rituelles se rencontrent dans tout le département de la Lékoumou. Chez les sous-groupes ethniques yakas et lalis, on rencontre le Mukissi. Cette danse rituelle est exhibée pour la guérison de certaines maladies. Le malade est interné dans une case dont l’accès est interdit à toute personne supposée souillée ou impure. Le guérisseur, vêtu de raphia teint de rouge, portant des bracelets de fer légers aux poignets, la face badigeonnée de plusieurs couleurs dont les motifs font penser à des figures ... Lire la suite
C’est dans le cadre des traditionnels "Vendredis des arts et des lettres", organisés par l’Union nationale des écrivains, artistes et artisans du Congo (Unéac), que cet ouvrage écrit par Célestin Tanda, et publié en 2013 aux éditions l’Harmattan-Congo, a fait l’objet des débats devant la crème d’intellectuels et hommes de lettres congolais à la préfecture de Brazzaville
Ce récit de 93 pages écrit au passé simple et à la première personne du singulier, raconte l’histoire d’un jeune camerounais, Pierre Mugumby, qui, en quête d'aventure et d'une meilleure condition sociale dans son pays, s’est rendu à Johannesburg. Dans cette ville, il tombe entre les mains d'un compatriote, dealer invétéré. Un jour, pour avoir décroché le téléphone de cet ami et accepté sa proposition, il se retrouve à la prison. Incapable de s’offrir une liberté ... Lire la suite