Art-Culture-Média
L’architecte ghanéen de renommée internationale, qui vit entre l’Angleterre et les États-Unis, est en séjour à Brazzaville. Il a été reçu par le chef de l’État congolais, Denis Sassou N’Guesso, à qui il a présenté son concept sur la valorisation de la baie de Loango, dans le département du Kouilou, le 30 juin dernier
Le projet, dont il a présenté le concept au chef de l’État congolais, concerne la construction d’une infrastructure de haut standing valorisant ainsi la baie de Loango. Cet endroit rappelle le passé douloureux que le peuple congolais a connu ainsi que les peuples d’autres pays qui ont transité par là pour un voyage sans retour, une sorte de mort qui ne disait pas son nom, un voyage éloignant définitivement de ses parents, de ses aïeux, de sa terre natale.
« Je suis venu au Congo pour présenter un concept qui concerne un projet très ... Lire la suite
Quelques mois après la disparition de l’un des griots congolais et chantre de l’unité nationale, Mawawa Mâwa-Kiese publie aux éditions Paari, un ouvrage intitulé « Honneur à Jacques Loubelo ». Ce condensé de huit de ses titres retranscrits puis traduits en français, est un cri du cœur pour partager la mémoire de l’illustre artiste
Jacques Loubelo était une école pour la jeunesse congolaise. « À l’époque où il n'y avait que la radio comme média de culture, ses chansons, diffusées par la Voix de la Révolution Congolaise (Radio Congo), ont apporté leur part de citoyenneté », justifient l’auteur et l’éditeur de l’ouvrage. Et de poursuivre : « Ce projet est né spontanément, au lendemain de la mort de l'artiste. Dès que nous avons appris sa mort, alors que nous avions rendez-vous quelques semaines plus tard, nous avons contenu nos ... Lire la suite
Cinéaste, réalisateur de films et de clips vidéo bien connu à Kinshasa, il lui arrive d’endosser également la casquette d’acteur comme dans le court métrage Pourquoi moi ? projeté à la première édition du festival du cinéma au féminin (Cinef). Dans l’ambiance de la fermeture de la rencontre initiée par l’Association des femmes cinéastes congolaises, un évènement à inscrire dans les annales du cinéma congolais, il livrait aux Dépêches de Brazzaville son appréciation de l’organisation.
Les Dépêches de Brazzaville : Quelle appréciation pourriez-vous faire du Cinef ?
Ronnie Kabuika : Ce n’est pas toujours évident et facile de parler cinéma et d’organiser des choses dans ce domaine dans notre pays. Ce que nos sœurs ont fait reste quelque chose d’appréciable. Pour moi, le festival était réussi. Nous avons passé des jours merveilleux non ... Lire la suite
L’œuvre du plasticien Mbikulu, inspirée de la mythique composition de janvier 1960 de Grand Kallé et de son African Jazz, dont elle porte le nom, était assez remarquable le week-end dans les Jardins des Premiers.
Facile à répérer parmi la quinzaine de sculptures exposées au milieu de la centaine de toiles constituant la quatrième édition d’Art in the garden, la sculpture en tôle soudée forçait l’admiration des visiteurs. Lors du vernissage de l’exposition du collectif Congo Terre d’artistes, le 28 juin, le Premier ministre lui-même s’est imposé un arrêt devant l’homme à la guitare qu’il a contemplé un certain moment comme s’il voulait en scruter tous les détails. Dès lors que nous nous sommes approchés de l’œuvre, d’entrée de jeu l’artiste nous a dit : « J’ai exprimé à ma manière le sentiment ressenti par nos parents au moment de ... Lire la suite
Le projet Pas de quartier pour la culture a été lancé ce 1er juillet à l’Institut français du Congo, avec le quartier Loandjili qui va présenter pendant deux jours ses meilleurs artistes et artisans excellant dans divers domaines de la création, en présence de Fernande Marie Cathérine Dékambi-Mavoungou, administrateur maire de l’arrondissement 4 Loandjili
Franck Patillot, directeur de l’IFC (Institut français du Congo) a Pointe-Noire, en présentant le projet, a d’abord remercié ceux qui l'ont mis en forme à savoir Marthe Dionnet, coordonnatrice et stagiaire à l’IFC et les différentes coordinations locales (Loandjili, Mpaka et Mpita). « Ce projet est une première dans le pays puisqu’il s’agit pour nous de mettre en lumière les artistes et artisans d’un quartier de Pointe-Noire mais aussi le quartier lui-même. Le quartier se met au service des ... Lire la suite
Tram 83, le nouveau roman de l’auteur congolais paraît le 23 août. Encensé par Livres Hebdo en avant-première, le livre est déjà décrit comme « un premier roman au vertige rythmé, de la poésie picaresque mise en musique par une scansion qui tient du slam et des boucles aussi envoûtantes qu’une mélopée jazz ». En attendant de monter à bord de ce Tram 83, Fiston nous livre le top de ses livres préférés
Cent ans de solitude (Gabriel Garcia-Marquez). J'ai découvert ce roman à dix-sept grâce à mon frère. Ce fut comme une révélation. L'identité atypique des personnages, leur trajectoire ainsi que la pratique du réalisme magique ne peuvent laisser indifférent.
La vie et demie (Sony Labou Tansi) J'admire pour le travail grandiose sur la langue française et la façon dont Sony Labou Tansi restitue la «mochété» de la vie. Le grotesque, le brouillage de la ... Lire la suite
À 41 ans, Mariah Bocoum, ancien mannequin adulé par feu Chris Seydou, célèbre styliste malien, est devenu l’un des étendards de la mode malienne à travers le continent. Sa marque, Les Péchés mignons, est une invitation au voyage et à la découverte de la richesse des matières africaines. Entretien
Les Dépêches de Brazzaville : Comment êtes-vous arrivée à la mode ? Et qu’est-ce qui vous a poussée à devenir créatrice ?
Mariah Bocoum : J’ai toujours eu une passion pour la mode. Après des études de culture et de communication à l’université de Nancy, j’ai suivi une formation en esthétique à Paris. En rentrant au Mali, j’avais choisi de créer un institut de beauté, mais je n’étais toujours pas satisfaite ni épanouie. J’ai décidé alors de sauter le pas en donnant vie aux créations que je dessinais. Depuis, c'est un vrai succès. Mon rêve ... Lire la suite
Après La Danse du nombril en 2013, l’auteur, comédien et metteur en scène congolais Paterne Boghasin est revenu sur les planches avec la pièce Pantalon idiot tiré de son roman éponyme à paraître en fin d’année
La pièce est une comédie qui traite, sur fond de déceptions amoureuses, de deux phénomènes qui minent nos sociétés : l'alcoolisme et le chômage. Une véritable aventure humaine, des personnages excentriques et une pluralité de thèmes sont abordés avec des personnages incarnés par les plus grands noms du théâtre congolais.
« C’est assez inédit que le théâtre congolais les réunisse. Souvent, on fait appel à des comédiens venus d’ailleurs, mais j’ai travaillé avec ces artistes que je connais pour certains. Je savais en écrivant à qui correspondait tel ou tel personnage compte tenu de la psychologie du caractère », souligne le ... Lire la suite
Ce recueil de poèmes, le premier à être débattu aux Vendredis des arts et des lettres, est publié aux éditions L’Harmattan Congo et regroupe Briseurs de rêves et Rêves de Brazzaville. Son auteur, le poète congolais Aimé Eyengué y évoque le rêve d’une révolution de printemps, des printemps poétiques et la négritude. Il rêve aussi d’un monde où l’espérance est debout
En quatre-vingt-dix-sept pages, le livre d’Aimé Eyengué dessine en filigrane les rêves brisés du commun des mortels.
Ce recueil de poèmes est subdivisé en deux parties. Il y a Briseurs de rêves qui contient quatre livres : De profundis, Dies irae, Vox populi et Kyrie eleison, avec des textes aux noms évocateurs tels que Les religions, Le rouleau compresseur, Les racines de tous les maux, L’étreinte de la peur, L’immobilisme de la raison, Des révolutions, L’allure assassine, Le ... Lire la suite
La septième édition de la Nuit des griots a eu lieu le 27 juin au Cercle culturel pour enfants. Griots, conteurs, comédiens et humoristes ont tenu le public en haleine
La Nuit des griots, organisée par le Cercle culturel pour enfants (CCE) et le Carrefour d’échanges et de promotion en art et culture, s’est tenue sur le thème : « Musique et éducation », le but étant de redonner à l’art sa pureté et de le débarrasser de tout contenu ordurier.
Pendant près de quatre heures, conteurs, griots, comédiens se sont succédé sur le podium pour égayer le public, chacun dans son style de prédilection. En entracte, un ballet, emmené par le chorégraphe Kim, a exécuté un numéro de percussion.
Pour ouvrir le bal, les enfants ont chanté l’hymne du CCE avant de revenir sur scène plus tard pour interpréter la pièce de théâtre La justice animale écrite par Kazis ... Lire la suite