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Préfacé par Ramsès Bongolo, le roman publié à L’Hamattan-Congo dévoile une face cachée de la vie d’une prostituée sous la crise de la covid-19.
Carine, la fausse héroïne du roman, vit en concubinage avec un expatrié arabe. Malgré la forte bourse et la grande générosité de son homme, elle se livre en même temps à la luxure en souillant la couche conjugale avec tous les tombeurs de la route, une véritable nymphomane. Dans ce plus vieux métier du monde, elle s’est créée tout un réseau, avec des affidés, des sbires et des clients fidèles à sa marchandise ambulante et infâme.
La belle Carine est aussi une vraie tigresse prête à agresser tous ceux qui osent gêner son entreprise. La violence et la prostitution sont deux réalités insolites qui se consomment dans la même sauce dans ce roman. L’écrivaine sait peindre, avec des imbrications de scènes et ... Lire la suite
Virtuose de la guitare rythmique dont il avait commencé à gratter les cordes depuis ses 14 ans, le musicien congolais Lokassa ya Mbongo, né en 1946, immortalisé dans plusieurs chansons des stars congolaises, est décédé le 15 mars aux États-Unis à l'âge de 77 ans.
De la génération de Sam Mangwana, Dizzy Mandjeku, Nyboma, etc., Lokassa Kasia Denis, alias Lokassa ya Mbongo, n’a pas toujours joui de la même notoriété qu’eux. Dans le milieu de la musique assurément et des mélomanes avertis de l’époque, il l’était écouté. Mais aujourd’hui, son nom est plutôt connu pour une autre raison. Nombre de ses pairs l’ont souvent cité dans leurs chansons sous le pseudo « Lokassa ya mbongo, ya dollar ». Et donc, pour plusieurs de la génération actuelle, il est assimilé à un mécène alors que son mérite, bien grand, est tout autre. Son apport est ... Lire la suite
Le reggae man ponténégrin est à l’origine d’un nouveau genre de reggae, une fusion des rythmes reggae avec les rythmes traditionnels kongo qu’il a baptisée « Reggae Kongo» et qui remporte déjà un franc succès.
Longues dreadlocks souvent cachées sous un gros bonnet, allures sereines et rassurantes, Moe Hangua (la création) est un artiste qui fait déjà du chemin et se démarque par ses compositions et sa musique reggae aux couleurs congolaises et africaines. «Je veux révolutionner le reggae, apporter ma contribution dans le monde du rythme reggae. J’ai fusionné nos rythmes kongo-vili aux rythmes reggae pour créer un genre que j’ai intitulé "Reggae kongo", kongo du royaume Kongo Dia Ntotila», précise-t-il. Le reggaeman ponténégrin chante en plusieurs langues, particulièrement en vili, sa langue maternelle, dans laquelle il trouve plus d’inspiration et ... Lire la suite
L’avant-première du film congolais « Attente» sera projetée le 17 mars dans la salle Savorgnan de l’Institut français du Congo (IFC), suivie d’un échange avec l’équipe du film. Ce long métrage montre la condition dans laquelle on se retrouve lorsqu’on attend quelque chose.
Sandra, une Congolaise de trente ans revolus, se retrouve seule à la suite du départ précipité de son fiancé en France et fait le vœu de l’attendre contre vents et marées. « Promets moi de m’attendre, je reviendrai », lui dit son fiancé.
Ses parents et son entourage, tous contre son choix, lui obligent de se marier à quelqu’un d’autre. « En trois ans, tu as repoussé quatre hommes. Soit tu te maries, soit tu libères ma maison ! », lui dit son père très en colère. « Vous ne pouvez pas m’obliger à épouser un homme que je n’aime pas, pire encore, je ne ... Lire la suite
Dans son dernier livre « Le cri de Picasso » édité par Présence africaine, Jean-Luc Aka-Evy évoque la puissance créatrice de l’art traditionnel africain et son influence chez les grands artistes du XXe siècle. Un sujet qui a fait l’objet, la semaine dernière à Paris, d’un débat mémorable avec Souleymane Bachir Diagne.
A l’heure où l’Afrique demande la restitution de ses œuvres d’art par les grands musées européens, Jean-Luc Aka-Evy, philosophe, écrivain, ambassadeur du Congo au Sénégal, s’interroge dans « Le cri de Picasso – Les origines "nègres" de la modernité » sur ce qu’est l’art traditionnel africain, sa place dans le monde artistique, son odyssée et le sens du retour de ces œuvres sur leurs terres d’origine. Vaste débat que l’écrivain explore sur plus de 700 pages préfacées par Souleymane Bachir Diagne.
Jeudi ... Lire la suite
Tête d’affiche ce 16 mars à la salle De Roma, la chanteuse Iyenga que l’on tient pour l’héritière de la grande Lucie Eyenga va partager la soirée organisée en collaboration avec l’AfricaMuseum pour célébrer la rumba avec Yemo et Marie Daulne.
Honneur aux dames ! Et pas n’importe lesquelles ! En effet, imaginée par une dame qui n’est pas des moindres, en l’occurrence la cinéaste belgo-congolaise Monique Mbeka Phoba, la soirée Rumba Divas est un événement spécial pour l’expression des voix féminines. Même si la rumba congolaise n’en comporte pas beaucoup depuis toujours, l’on se réjouit néanmoins qu’elles soient de qualité et donc la défendent fort bien. Ainsi, le choix d’Iyenga, cette voix dont paroliers, stars internationales et arrangeurs disent tant de bien, n’est pas laissé au hasard. Celle qui, du reste, s’affiche toujours la ... Lire la suite
Le sans gêne des quatre joyeuses délurées du Collectif XXL s’offrant en spectacle sur les planches du Centre Wallonie-Bruxelles partageant confidences, réflexions ingénues sur leurs déconvenues a beaucoup plu et amusé le public interpellé sur les manières inconvenantes affichées à l’encontre des grandes tailles, le 10 mars dernier.
La représentation du quatuor Francisca Kobange, Antho Sifu, Furaha Ngoya et Déborah Pezit à la grande première de « Plus que large » a fait mouche. La salle attentive aux propos des quatre dames aux formes généreuses a souvent réagi bruyamment. En effet, comment ne pas l’être face aux quatre grandes tailles de 42 à 48 qui se racontent et racontent leur quotidien avec une franchise désarmante ? Elles ont le génie d’explorer presque tous les contours, les contextes autour des rondeurs. Il y a au moins sept cas de ... Lire la suite
La deuxième édition du festival international de poésie urbaine au Congo se tiendra du 20 au 22 avril, à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville et aux ateliers sahm sur le thème "Casser les codes ". Elle sera organisée par l’association Slamourail sous la direction de l’artiste slameuse Mariusca Moukengué, en partenariat avec l’IFC, l’Institut Français de la République démocratique du Congo (RDC), les ateliers Sahm, Pefaco Hôtel Maya-Maya, l’Agence française de développement, Infinity, Mbongui Art Photo, avec le sponsoring de Bralico.
L’objectif du festival Slamouv est de développer le partage, le réseautage, l’ouverture au monde par le slam, le jumelage artistique entre les villes. A cet effet, des concerts seront livrés par plusieurs artistes slameurs, notamment Ange Minkala de France, Christian Kibongo (Congo-France), Mariusca ... Lire la suite
A la suite du succès de ses premières représentations en février dernier, la pièce "Bongolatrices" a fait un carton à Genève en Suisse, où elle sera programmée entre octobre et novembre prochains à la saison théâtrale 2023-2024. Maguy Kalomba, qui célèbre cette année ses 30 ans de carrière artistique, a joué à Brazzaville au festival Mantsina sur scène, en décembre dernier, après la grande-première kinoise du 10 juin. Retour sur la genèse de la pièce dans cet entretien avec "Le Courrier de Kinshasa".
Le Courrier de Kinshasa (L.C.K.) : "Bongolatrices", votre tout dernier spectacle, a fait son chemin depuis les débuts de création en 2016 et est très applaudi sur plusieurs scènes. Un mot sur ce monologue qui, après un réel succès récolté en Suisse, a fait l’ouverture du nouveau Centre Wallonie-Bruxelles ?
Maguy Kalomba (M.K.) : Je ... Lire la suite
A l’occasion de la Journée internationale du 8 mars, Actions de solidarité internationale (ASI) a organisé en différé, le week-end à Brazza, un événement pour mettre en lumière la place des femmes dans la société congolaise à travers un défilé de mode, en présence de l'ambassadeur de l'Union européenne en République du Congo, Giacomo Durrazo.
L’événement visait à sensibiliser la société civile aux enjeux relatifs à l’effectivité des droits des femmes à travers le monde et la visibilité de la lutte contre la prostitution de survie et les violences sexuelles. Outre le défilé de mode, il y a eu également des témoignages, l’exposition des photos; des tours guidées du centre d’ASI Brazzaville ; de la représentation artistique des bénéficiaires d’ASI ; enfin, le passage des bénéficiaires avec des accessoires et robes faites par ... Lire la suite