Politique
Comme tous les autres partis qui se sont déjà prononcés sur ce sujet de grande empoignade, la coordination générale nationale des partis et groupements politiques du centre gauche a été plus claire dans sa communication du 17 avril. Pour ce cartel, l’actuelle constitution doit être changée. Seulement, a-t-il insisté, son changement doit être décidé préalablement au cours d’un dialogue national inclusif dont cette coalition a d’ailleurs proposé la démarche de convocation.
La coalition du centre gauche, qui regroupe onze groupements politiques, reste imperturbable et compte sur l’option du changement de la Constitution du 20 janvier 2002, afin de l’adapter aux enjeux de l’heure.
«Le Centre gauche soutient que le changement de la Constitution du 20 janvier 2002 constitue pour le peuple congolais, l’espérance de la délivrance tant attendue, pour ... Lire la suite
Acteur politique se réclamant de l’Opposition, fils de Catherine Nzuji wa Mbombo, Henri Nzuji propose la création d’un Fonds de mobilisation des ressources électorales.
Les Dépêches de Brazzaville : Pensez-vous que le chantier de découpage territorial devrait s’exécuter au même moment que le chantier des élections ?
Henri Nzuji : J’ai été parmi les gens qui ont contesté en 2006 la Constitution qui avait été promulguée en ce moment-là après référendum. Bien que ma mère (Ndlr : Nzuzi wa Mbombo ndlr) ait été dans le gouvernement, j’ai fait campagne contre parce qu’il y avait les germes de ce que nous déplorons aujourd’hui, un découpage qui ne tient pas compte des us et coutumes, des tribus et va créer des provinces non viables. Pour vivre, les policiers, les militaires et les agents de l’État vont se rebattre plus sur le peuple, on sait ... Lire la suite
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a ôté l'inquiétude, dans un point de presse, que son institution allait s’acquitter de sa tâche en toute indépendance.
De retour au pays après trois mois d’absence pour des raisons sanitaires, le président de la Céni a vite repris les commandes de son institution. Premier acte : une conférence de presse pour rassurer les esprits par rapport aux inquiétudes qu’inspire l’exécution du calendrier global publié par la Céni en rapport avec le cycle électoral 2015-2016. L’abbé Malumalu qui arborait, à l’occasion, une casquette pour dissimuler une vilaine cicatrice, s’est voulu convainquant. Il n’avait d’ailleurs pas de choix car il lui fallait impérativement assumer le calendrier électoral à défaut de se dédire. « Nous allons tenir le calendrier, il n'y aura pas d'élection ... Lire la suite
Le président de la République, Denis Sassou Nguesso, accompagné de son épouse, des membres du gouvernement, du secrétariat permanent du Parti congolais du travail et d’autres personnalités, a rendu le 17 Avril à Brazzaville, un dernier hommage à Mme Ndouane, née Mélanie Komzo, membre du comité central du PCT et maire de la ville de Mokéko dans le Département de la Sangha, décédée le 09 avril dernier au centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. Elle fut aussi membre du bureau exécutif national de l’Union révolutionnaire des femmes du Congo (URFC) et députée à l'Assemblée nationale.
Née le 30 septembre 1947 à Souanké plus précisément au village Allaman, elle fait ses études primaires dans cette même localité, de 1957 à 1962 et obtient son certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE). Par la suite, elle ... Lire la suite
L’association vient de clôturer une série de formations organisée en vue de doter les participantes, membres de différents partis politiques, des capacités pouvant leur permettre de se faire élire lors de prochaines élections.
La Ligue des femmes congolaises pour les élections (Lifce), en collaboration avec la Commission électorale nationale indépendante (Céni), a bouclé, le 16 avril à la Maison des élections, à Gombe, une série de formations des ses membres en rapport avec les élections.
Ces formations dispensées depuis plus de cinq mois par les experts de la Céni et d’autres encore se sont articulées sur plusieurs thèmes liés aux élections. Il s’est agi, pour la Lifce, d’outiller ces femmes politiques, cadres et membres des différents partis politiques actifs au pays, en vue d’aborder avec aisance et à bon escient les élections qui se profilent ... Lire la suite
L’opération ira du 15 avril au 5 mai prochain.
Lentement mais sûrement, le processus électoral en RDC est train de prendre de l’envol en cette année électorale. Depuis le 15 avril, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) vient de lancer les opérations de réception et de traitement des candidatures aux élections provinciales à travers toute l’étendue du pays. Des sources proches de l’institution électorale, il appert que tout est fin prêt.
Les bureaux de réception et traitement des candidatures (BRTC) ont ouvert leurs portes et n’attendent que les candidats députés provinciaux. Il s’agit de 171 bureaux qui fonctionnent déjà dans les 145 chefs-lieux des territoires, plus de vingt villes et les six antennes de la ville-province de Kinshasa. Après avoir assuré la formation des agents commis à cette tâche et aménagé les bureaux dans ses ... Lire la suite
Les provinces les plus touchées restent celles de l’est de la RDC avec en tête le Nord-Kivu pour quatre-vingt-onze cas recensés.
Le dernier rapport du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) publié le 15 avril fait état d’une régression de la RDC en cette matière pour le mois de février. Cent quatre vingt-dix-huit cas de violations des droits de l’Homme ont, en effet, été enregistrés au cours de ce mois contre cent soixante-dix en janvier dernier. Ce qui déduit une hausse de vingt-huit cas, preuve que le respect des droits humains demeure encore un sentier rocailleux en RDC. D’après la source, il appert que les provinces les plus touchées restent celles de l’est de la RDC avec en tête le Nord-Kivu pour quatre-vingt-onze violations, suivie de la Province Orientale (cinquante-quatre cas) et du Sud Kivu (quatorze cas).
Les ... Lire la suite
Human Rights Watch (HRW) dénonce dans un récent communiqué « un mouvement de répression de la liberté d’expression et de réunion qui s’intensifie » en amont de la présidentielle en 2016.
Depuis quelque temps, la pression s’accentue à l’échelle internationale pour obtenir la libération des jeunes activistes congolais arrêtés, le 15 mars, à Kinshasa alors qu’ils participaient à une rencontre sur la bonne gouvernance et la démocratie avec d’autres militants africains. Plus d’un mois après les faits, ces jeunes sont encore détenus et la perspective de leur libération demeure toujours sujette à caution. C’est dans ce contexte qu’il faut placer les appels à la libération qui fusent de partout dont le dernier en date vient HRW. Dans un communiqué publié récemment, cette ONG américaine invite les autorités congolaises à procéder à la ... Lire la suite
Le Cercle « À nous le choix » que dirige Serge Péphin Bani, candidat malheureux aux élections législatives de 2007, s'est prononcé, le 15 avril à Brazzaville, sur le débat qui agite la vie politique nationale. Au menu des échanges entre les membres de ce cercle : le changement ou non de la Constitution du 20 janvier 2002 et les conditions de vie des habitants des quartiers 54 et 59 de l’arrondissement 5 Ouenzé, victimes des explosions du 4 mars 2012 à Mpila.
Sur la Constitution du 20 janvier 2002, les participants à cette réunion ont estimé que certaines dispositions de la loi fondamentale qui ne cadrent plus avec les exigences actuelles méritent d’être révisées. Cependant, les membres du Cercle « À nous le choix » s’opposent au changement global de la Constitution, car la loi fondamentale, ont-ils précisé, avait prévu les mécanismes réglementaires ... Lire la suite
Une pétition circule en ligne pour exiger la libération des militants de la démocratie arrêtés depuis le 15 mars dernier à l’issue d’une conférence de presse organisée dans la périphérie Est de Kinshasa.
Depuis qu’ils sont rentrés dans leur pays, à la suite de leur expulsion du territoire congolais, les activistes sénégalais du mouvement citoyen « Y’en a marre » multiplient des attaques en règle contre les autorités congolaises qu’ils tiennent pour responsables des conditions délétères dans lesquelles fonctionnent les organisations des droits de l’homme.
Ces activistes sénégalais se disent préoccupés par le sort réservé aux militants congolais de la société civile, arrêtés le 15 mars dernier, à l’issue d’une conférence de presse tenue dans la périphérie Est de Kinshasa. Alors que les militants sénégalais et burkinabè ont été ... Lire la suite