Politique
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L’Union africaine, l’Organisation des Nations unies et l’Union européenne exigent l’organisation d’un dialogue « inclusif » avec toutes les parties prenantes.
Les travaux n’ont toujours pas repris à la Cité de l’Union africaine depuis les tristes évènements du 19 et 20 septembre survenus à Kinshasa sur fond de violence extrême. En l’absence de l‘opposition ayant décidé de marquer un temps d’arrêt pour cause de recueillement en mémoire des victimes, des évêques catholiques et une belle brochette des ONG de la société civile, Edem Kodjo se retrouve bien seul dans un forum qui a viré au monologue entre membres de la majorité. La suspension de fait des travaux, alors que le draft de l’accord politique en gestation attend des amendements nécessaires, est un signe qui ne trompe pas. L’on est de plain- pied dans une nouvelle impasse et la reprise ... Lire la suite
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Pour ce député, l’accord politique censé sanctionner la fin des travaux du dialogue suspendu pour le moment violerait la Constitution en son article 78.
À l’ombre des discussions qui ont cours actuellement dans la ville haute sur le draft de l‘accord politique censé couronner les travaux du dialogue, un autre débat, tout aussi juridique, s’invite d’emblée. II a trait au fondement juridique dudit projet d’accord en gestation et sur sa capacité à avoir force de loi. Voulu opposable à l’ensemble de la population congolaise, cet accord politique en gestation est loin de recueillir l’assentiment de nombreux intellectuels qui y voient plutôt une tentative de violer la Constitution. C’est le cas du député national de la majorité, Henri Thomas Lokondo, pour qui certaines dispositions contenues dans ledit accord politique en gestation violent la ... Lire la suite
Au cours d’une conférence de presse animée le 26 septembre à Brazzaville, le Collectif des partis de l’opposition que dirige Mathias Dzon a ouvertement exprimé son désaveu à l’idée relative à la désignation d’un chef de file de l’opposition congolaise, au motif qu’au Congo l’opposition est plurielle.
« Dans notre pays, l’opposition est plurielle. Elle comprend plusieurs tendances ayant chacune des objectifs politiques différents. Certaines de ses tendances participent aujourd’hui au pouvoir ; d’autres, mues par des soucis alimentaires, se battent fiévreusement pour entrer au gouvernement d’union nationale ; d’autres enfin, fidèles à leurs convictions politiques, demeurent farouchement ancrées à l’opposition réelle », ont déclaré les conférenciers.
Ils ont mis à profit cette rencontre pour dire que le concept de « vivre ensemble » ... Lire la suite
Le chef de l’Etat togolais, Faure Gnassingbé, est arrivé à Oyo, dans la Cuvette (Nord-Congo), le 26 septembre, en fin de matinée, pour une visite de quelques heures. Il a été accueilli à l’aéroport d’Ollombo par son homologue congolais, Denis Sassou N’Guesso,.
Après un bref tête-à-tête dans le pavillon de l’aéroport, les deux dirigeants ont poursuivi leurs entretiens à Oyo tournés essentiellement sur le prochain sommet extraordinaire de l'Union africaine sur la sécurité maritime prévu le 15 octobre prochain et sur les relations de coopération entre Lomé et Brazzaville.
Faure Gnassingbé a évoqué avec la presse l'importance du sommet qui se tiendra dans son pays et voulu à en informer son homologue congolais de vive voix. Il a noté que le Congo abritant le Centre régional de coordination de la stratégie maritime avec l'implication du président ... Lire la suite
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Dans un message rédigé depuis la CPI où il est incarcéré, l’ancien challenger de Joseph Kabila à la présidentielle de 2006 exprime sa grande tristesse à la suite du déferlement de violence aveugle ayant endeuillé le pays les 19 et 20 septembre frappant les Congolais dans leur chair et dans leurs biens.
« Nous devons apprendre à vivre ensemble avec ceux qui quitteront le pouvoir et ceux qui aspirent à y accéder ». Ces mots du sénateur Jean Pierre Bemba sont contenus dans un message qu’il a rédigé le 26 septembre depuis sa cellule de la Haye à l’intention du peuple congolais. Dans son message à la Nation, l’ancien vice-président de la transition 1+4 exprime son regret par rapport aux évènements qui ont endeuillé la République les 19 et 20 septembre tout en déclarant sa compassion pour « toutes ces vies perdues pour la défense de la ... Lire la suite
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Cette équipe de l’exécutif national sera formée immédiatement après la signature de l’accord politique dans un délai ne dépassant pas trente jours et comprendra les délégués de la majorité présidentielle, de l’opposition et de la société civile.
« Il sera procédé, immédiatement après la signature du présent accord et dans un délai de trente jours francs, à la formation d’un nouveau gouvernement de large union nationale comprenant les représentants de la majorité présidentielle, de l’opposition politique et républicaine et de la société civile. Sans préjudice des dispositions de l’article 78 de la Constitution, le Premier ministre est issu des rangs de l’opposition ». Cette disposition est à retrouver dans l‘article 23 du projet d’accord politique en son chapitre relatif à la continuité de l’État, ou mieux à la gestion de la ... Lire la suite
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Le parti, qui constate la politisation de l’affaire portée en justice contre son président, dénonce la violation de droits de l’homme dans le sens qu’il n’a pas accès aux soins médicaux appropriés.
Dans un communiqué du 25 septembre 2016, signé par son premier commissaire, Patrick Ekenga Lofete, le parti politique Conservateurs de la nature et démocrates (Conadé) a tenu à informer l’opinion de l’acharnement politique, de l’injustice, des exactions et de l’arrestation arbitraire dont fait l’objet son Président national, Moïse Moni Della Idi. Dans cette action, cette formation politique, qui fustige le caractère illégal des poursuites dont fait l’objet son président national et dénonce la violation de droits de l’homme dans le sens qu’il n’a pas accès aux soins médicaux appropriés, fait constater la politisation de l’affaire portée en ... Lire la suite
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La date de la prochaine présidentielle est l’un des points qui fâchent pendant le dialogue qui se tient à la Cité de l’Union africaine. Entre majorité et opposition, le clivage s’est davantage cristallisé autour de ce détail.
Si pour les délégués du pouvoir, cette question est du ressort de la Céni de qui l’on attend la publication du calendrier électoral censé fixer toutes les échéances liées aux scrutins, l’opposition présente au dialogue ne voit pas les choses de la même manière, elle qui tient à sortir de ce forum avec une date précise sur la tenue de la présidentielle ainsi que sur celle de la passation des pouvoirs entre le président entrant et sortant. S’il est acquis que Joseph Kabila restera en fonction jusqu’à l’installation du nouveau président élu à la lumière du projet d’accord politique en cours d’examen, une tendance se ... Lire la suite
Suite à une certaine confusion constatée au sein des groupements et partis politiques du centre dont certains, selon l’UMP, n’existent que sur papier, la jeunesse de ce parti a, dans une déclaration rendue publique le 25 septembre à Brazzaville, a lancé un appel au ministère de l’Intérieur en vue d' une application stricte de la loi sur les partis politiques qui est l’une des recommandations des différentes concertations politiques tenues au Congo.
« On ne peut pas dans un pays d’un côté avoir des partis qui au nom du respect de la loi s’organisent et payent les permanences dans les douze départements du pays et de l’autre des prétendus partis sans récépissé, sans aucun siège même à Brazzaville, bénéficiés d’une complaisance administrative », a déclaré le président de cette jeunesse, Sileyas Nkombo. Et d’ajouter, « à l’ère de la ... Lire la suite
La Cour constitutionnelle gabonaise a validé, dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24, la réélection du président Ali Bongo Ondimba, rejetant ainsi l'essentiel du recours de Jean Ping. Libreville s’est réveillée dans un quadrillage imposant du dispositif policier.
À l’issue de la procédure de la saisine sur l’annonce définitive des résultats de la présidentielle du 27 août, dans une salle quasiment déserte, la Cour constitutionnelle a validé la réélection du président Ali Bongo Ondimba. Les résultats modifiés donnent désormais que le nouveau président est élu avec un pourcentage de 50,66% des suffrages contre 47,24% à Jean Ping. Un score en baisse par rapport aux résultats provisoires puisque l'opposant avait obtenu 48,23% des voix. Il y avait un peu moins de 6 000 voix d'écart. Désormais, au regard de ces résultats définitifs, 11 700 voix ... Lire la suite