Style et Art de vivre
Le braconnier et deux de ses acolytes sont poursuivis pour avoir abattu deux éléphants dans la forêt de Bom, a-t-on appris le 4 janvier, du Fonds mondial pour la nature (WWF).
Interrogé par les services habilités, Phaël Ebam a reconnu les faits en ces termes : « Nous avons abattu deux éléphants et extrait deux pointes d’ivoires que nous avons vendues dans la localité de Sembé pour une somme de 220 000 francs CFA pour le premier éléphant. Pour les deux ventes, j’ai reçu successivement 20 000 francs CFA et 60 000 francs CFA ».
Outre l’abattage d’espèces animalières protégées, la justice reproche également le braconnier et ses complices la détention illégale d’une arme de guerre. En effet, selon la loi 37/2008 sur la faune et les aires protégées, la pratique de la chasse avec arme et munitions de guerre est sanctionnée et punie par les ... Lire la suite
Njifon Zakariaou, de nationalité camerounaise, a été interpellé par les services départementaux de la police judiciaire de la Sangha et les agents du projet ETIC, pour détention de six pointes d’ivoires, l’équivalent de trois éléphants abattus.
Une procédure judiciaire d’enquête de flagrant délit est ouverte contre Njifon Zakariaou, âgé d’une trentaine d’années et domicilié à Sembé, un district du département de la Sangha. Placé sous mandat de dépôt, le présumé délinquant est en instance d’être présenté devant le juge du Tribunal correctionnel de Ouesso pour être jugé.
La commercialisation des pointes d’ivoires, de trophées d’espèces animalières intégralement protégées est strictement interdite et réprimée par l’article 113 de la loi 37/2008 sur la faune et les aires protégées. En effet, le Congo est signataire de la Convention ... Lire la suite
La centrale électrique à piles à combustible à carbonate, la première au monde d'une capacité de plusieurs mégawatts, sera associée à une station-service d'hydrogène pour alimenter les activités de l'usine au Port de Long Beach, en Californie.
Annoncée au Salon Automobile de Los Angeles, l'usine, baptisée Tri-Gen, utilisera des biodéchets provenant de l'agriculture californienne pour produire de l'eau, de l'électricité et de l'hydrogène. Prévue pour fonctionner en 2020, Tri-Gen produira approximativement 2,35 mégawatts d'électricité - l'équivalent d'une éolienne de 90 mètres de diamètre - et 1,2 tonne d'hydrogène par jour, des quantités d'énergie suffisantes pour alimenter l'équivalent d'environ 2 350 foyers et assurer les besoins quotidiens de près de 1 500 véhicules.
Cette usine approvisionnera Toyota Logistics Services (TLS) en énergie d'origine 100 % ... Lire la suite
Les Nations unies encouragent les pays à agir à l'avance pour prévenir les crises liées à El Niño et La Niña en 2018. Ces phénomènes peuvent bouleverser les systèmes météorologiques dans le monde.
La Niña devrait avoir un impact sur la météo dans le monde cette année, a déclaré un responsable des Nations unies, exhortant les gouvernements et la communauté internationale à agir rapidement pour atténuer les effets de ce phénomène météorologique et ceux du phénomène similaire El Niño. « Nous savons que plus tôt nous serons en mesure de mettre en place une réponse, plus cette intervention sera efficace », a expliqué Greg Puley, chef de la section des conseils politiques et de la planification au Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires.
El Niño est le terme utilisé pour décrire le réchauffement de la région centrale et ... Lire la suite
Les forêts du Bassin du Congo font partie des zones forestières les mieux préservées de la planète. Elles font aujourd’hui partie des zones aux taux de déforestation les plus faibles du globe.
La déforestation représente 0,15 % de la surface forestière du Bassin du Congo contre 0,51 % en Amérique tropicale ou 0,58 % en Asie tropicale. Actuellement, la perte de la biodiversité est faible dans les forêts du bassin du Congo par rapport aux autres grands massifs forestiers tropicaux. Pourtant, les processus qui entraînent la destruction du couvert forestier ailleurs dans le monde sont aussi à l’œuvre dans la sous-région, notent des analystes.
La faible pression démographique, la difficulté d’accès et le manque d’infrastructures ont permis de protéger le couvert forestier de cette région du monde pendant une longue période. D’après Ernst et al. (2013), le ... Lire la suite
Designers et population ont fait fi du crépitement des armes et menaces sécuritaires, pour s’offrir, le temps d’une soirée, un moment de détente face à des créations originales. Retour sur un défilé de mode qui a su donner des couleurs à Béni, dans l’est de la République démocratique du Congo.
L’idée est de Miki Sikabwe, designer congolaise qui a fait ses armes au Rwanda, au Kenya et au Burundi. En dépit de son pedigree, la jeune dame n’a jamais eu l’occasion d’exposer sur sa terre natale, à Beni, localité de l’est ravagée par une guérilla depuis des années.
Mais à l’occasion de la fête de la Nativité, la designer a outrepassé ses craintes liées à l’insécurité et a offert le premier rendez-vous de la mode dans la localité, depuis des années. Autour d’elle, plus de six cents personnes rassemblées pour apprécier des créations faites ... Lire la suite
Les femmes de la région de Grands Lacs pesant plus de 90 kilos ont désormais une ambassadrice. La Congolaise Jeanne Mbula, 20 ans, et pesant 95 kilos, qui s’est distinguée parmi les quinze candidates présélectionnées au Rwanda, au Burundi et en RD Congo.
Le concours de beauté organisé à Bukavu, dans l’est de la RDC, dans le cadre de la campagne « chic Madame » coordonnée par Iranga Nshombo, a été initié pour redorer l’image de la femme « ronde ». « Aucune femme ne devrait être stigmatisée ou négligée pour son poids », souligne Iranga Nshombo.
À l’issue de la délibération du jury et après prise en compte du vote du public, la Congolaise Jeanne Mbula a remporté la couronne de Miss ronde de la région des Grands Lacs. L’ambassadrice des femmes rondes élue s’est vu offrir plusieurs cadeaux dont un chèque de mille dollars en francs congolais. ... Lire la suite
Black Dolls montre pour la première fois, hors des Etats-Unis, la collection Deborah Neff, un ensemble exceptionnel de cent cinquante poupées noires artisanales, et de photographies d’époque des années 1850-1940. Rendez-vous du 23 février au 20 mai, à la Maison rouge à Paris.
Ces « Black Dolls » proviennent de la collection de l’Américaine Deborah Neff. Confectionnées à la main, en tissu, en bois ou en cuir, au temps de l’esclavage puis durant la ségrégation, elles racontent « une histoire politique et intime inédite des Noirs américains, de la maternité et de l’enfance ».
Pendant près d’un siècle, des femmes africaines-américaines ont conçu et fabriqué des poupées de tissu pour leurs propres enfants, ou les enfants qu’elles gardaient. Deborah Neff, une discrète avocate du Connecticut, a construit en vingt-cinq ans la collection de ces poupées, la ... Lire la suite
« Caligula », le titre-phare du dernier album portant le même nom de ce chantre de la rumba serait, d'après les amélomanes avertis, un pamphlet asséné, sans le citer nommément, à un autre grand artiste du pays. Les regards des critiques sont tournés vers Antoine Agbepa, dit Koffi Olomide, avec lequel l'auteur n'est plus en odeur de sainteté depuis des lustres.
Dans les milieux intéressés, la chanson aux accents satiriques ne passe plus inaperçue. La curiosité est telle que d’aucuns cherchent à l’écouter pour se faire une religion par rapport à tout ce qui se ragote autour. Si pour l'auteur, « Caligula » fait référence à un empereur romain du 1er siècle dont il dénonce les frasques en s’appuyant sur sa devise « qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent », les mélomanes, eux, ont une autre perception de l’œuvre. « Tel un pasteur, je ... Lire la suite
L'endroit nouvellement construit et embelli selon les règles de l’art est pris d'assaut par les Pontégrins depuis le 23 décembre dernier, à la faveur des fêtes de fin d'année et de Nouvel An.
Véritable lieu d’attraction grâce à sa nouvelle configuration plus reposante, touristique voire historique, le rond-point de la République a été ouvert au public le 23 décembre 2017 sans une grande cérémonie officielle. Il suscite de la curiosités car pour de nombreux jeunes de Pointe-Noire, cette place passe au premier plan de tous les espaces de distraction de la ville. Frédéric, élève au lycée Pointe-Noire 2, témoigne: « J'étais à l’école où nous avons appris que le rond-point de Lumumba venait d’être ouvert au public. Avec des collègues, nous sommes arrivés sur les lieux pour se faire des photos. Ces lieux deviennent très beaux et très attirants ... Lire la suite