Poisson d’avril : ne pas pousser le bouchon trop loin

De façon générale, une blague ou une farce peut avoir des retombées positives aussi bien sur son metteur en scène que sur sa victime. Cela pourrait permettre de détendre l’atmosphère entre amis ou membres de la même famille. Et par conséquent, contribuer à renforcer les liens.

Par contre, quand on en abuse, les blagues ou les farces, surtout quand elles ne sont pas de bon goût, pourraient avoir l’effet inverse. Au lieu de consolider les relations humaines, elles pourraient les perturber voire les détruire. Et ce, parfois, sans espoir de réconciliation.

Plus d’une personne a regretté avoir fait une blague de trop, une mauvaise, une de déplacée. C’est triste quand les choses en arrivent là ! En fait, il est possible de se prémunir de telle catastrophe. Pour ce faire, il faudrait d’abord comprendre qu’on ne doit pas profiter du 1^er avril pour provoquer autrui ou faire de mauvaises blagues, des blagues qui entraînent des réactions négatives comme la colère, les disputes, les cris, les insultes, les bagarres ou d’autres formeS de violence. Il est possible de contrer ou refouler ce genre de comportement.

Il faudrait aussi, par exemple, prendre le temps de réfléchir à l’impact de sa blague ou de sa farce sur les autres. Cela pourrait prévenir les éventuelles mauvaises réactions. A ce propos, un proverbe ancien et assez populaire recommande de tourner sa langue sept fois avant de s’exprimer. C’est cela l’élément qui pourrait permettre de limiter les dégâts des blagues ou des farces.

Une autre astuce consisterait à faire l’effort de se mettre à la place des autres. En quelques mots, se mettre à la place d’autrui ou faire preuve de compassion. Il est couramment admis que les bonnes ou mauvaises actions qu’un individu fait subir à autrui finissent par l’atteindre, d’une façon ou d’une autre, tôt ou tard. C’est un principe de vie. Raison pour laquelle, la personne qui a compris cela ferait bien de mesurer ses blagues et ses farces le 1^e avril de chaque année.

A cet effet, pour la plupart du temps, le 1^er avril, quand une personne lance une blague de bon goût, équilibrée et désintéressée, elle est appelée « Poisson d’avril ». Par contre, quand une blague ou farce est sarcastique, donc déplacée et humiliante, elle est qualifiée de « Poison d’avril ». Tout le monde l’admet, la chair du poisson est nutritive, c’est-à-dire favorise la vie, mais malheureusement, le poison la supprime complètement.

Disons-le, tout le monde peut faire des blagues. Seulement, selon ces blagues de bon ou mauvais goût, chacun répondra de ses actes et y subira les conséquences, bonnes ou mauvaises.