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Dans la fièvre des Jeux Africains de Brazzaville

Samedi 29 Novembre 2014 - 11:00

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À voir comment les choses se font, à entendre les discours s'enchaîner, il n'y a pas de doute, les Congolais souhaitent pour leur pays le succès le plus retentissant autour des 11ème Jeux Africains de Brazzaville 2015. Appelés aussi les JA du cinquantenaire, ils seront tout à la reconnaissance de la capitale du Congo qui abrita, en 1965, la première édition de ces compétitions sportives de la jeunesse africaine.

Côté " choses qui se font", le compte est bon, peut-on dire, lorsque l'on observe la poursuite sans désemparer des travaux des infrastructures dédiées aux JA. Les experts délégués par les plus hautes instances de l'Union africaine en la matière relayent cet optimisme chaque fois qu'ils sont venus en visite d'inspection à Brazzaville. Sur le terrain, malgré des difficultés inhérentes à la mise en œuvre de chantiers d'une telle envergure dans un laps de temps relativement réduit, les entreprises adjudicatrices disent tenir le pari. Tout cela est bon signe, répétons-le.

Côté discours, c'est presque normal : l'optimisme décrit plus haut est dépeint avec de bons mots par les officiels et par les agents sportifs nationaux. Les premiers ont à leur décharge le fait de tenir les engagements pris devant l'Afrique, à savoir, doter le pays du minimum qui fera date dans l'organisation sur le continent des rencontres de ce niveau. Sans doute qu'après, le Congo pourrait fièrement postuler pour accueillir la Coupe d'Afrique des nations de football. Fièrement !

Là où, si l'on n'y prend garde, le discours risque d'être de trop, peut-être même fortement creux, est la tendance des animateurs sportifs dans les disciplines retenues au programme des JA de ne penser plus qu'à cela : passer le clair de leur temps à peaufiner des speechs dithyrambiques, sans se soucier de  promouvoir la cohésion et la discipline au sein des différentes fédérations nationales. À t-on le sentiment que la course vers la présidence de ces entités se déroulent dans la plus grande sportivité ?

Le pays d'accueil des JA voudrait faire bonne figure durant les compétitions du mois de septembre ; récolter l'or, l'argent et bien plus que cela. Songeons à la réconciliation entre les Congolais et leurs athlètes si ces derniers se montraient à la hauteur des JA à venir. Certes, gagner des lauriers nécessite des moyens et des hommes. En principe, une bonne organisation des choses et une excellente préparation des sportifs aussi. 

Gankama N'Siah

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Édition Quotidienne (DB)

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