Justice : comparution de trois présumés délinquants fauniques

Mardi 24 Septembre 2024 - 16:44

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le Projet d’appui à l’application de la loi sur la faune sauvage (Palf) a annoncé, le 24 septembre, à Brazzaville la comparution de trois présumés délinquants fauniques devant les tribunaux de grande instance de Pointe-Noire et de Sibiti dans le département de la Lékoumou.

Les audiences prévues pour ce 27 septembre portent sur les affaires liées à la délinquance faunique. A Pointe-Noire, l’affaire implique deux personnes appréhendées, le 3 août dernier, à Loandjili dans le 4e arrondissement de Pointe-Noire, en possession de deux pointes d’ivoire et des trophées d’éléphant, espèce animale  intégralement protégée par la loi congolaise.

Les pointes d’ivoire saisies étaient emballées dans un sac. Selon une source proche du dossier, ces ivoires proviendraient des forêts du village Mabanda dans le district de Nyanga, département du Niari. Un éléphant aurait été abattu dans cette zone et ses ivoires ont été arrachés par ces présumés trafiquants. Ces deux individus comptaient les vendre à Pointe-Noire. Ils sont poursuivis pour les délits de détention, circulation et tentative de commercialisation de deux pointes d’ivoire.

Par ailleurs, à la même date, l’autre audience attendue au tribunal de grande instance de Sibiti porte sur un présumé délinquant faunique interpellé, le 27 août dernier, dans cette localité. Celui-ci a été pris en flagrant délit de détention et circulation des canines d’éléphant.

Interrogé sur la provenance de ces produits, ce dernier avait conduit les gendarmes et les agents de services des Eaux et Forêts sur le lieu où l’éléphant avait été abattu, plus précisément dans une forêt au village Satou, située à plus de cent kilomètres de Sibiti. Ici, une carcasse d’éléphant avait été découverte.

En bref, les trois présumés délinquants fauniques sont poursuivis pour présomption d’abattage, détention et circulation des trophées d’éléphant. Ils encourent des peines allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement ferme avec de fortes amendes dont le plafond est de cinq millions conformément à la loi N°37-2008 du 28 novembre 2008 sur la faune et les aires protégées.

 

Fortuné Ibara

Notification: 

Non